J'ai presque oublié que ce livre existait, faut dire que maintenant je ne suis plus au secondaire donc techniquement il devrait y avoir moins de contenu partageable sur ce livre, MAIS, je suis dans le profil de littérature au cégep et maintenant que j'entre dans la deuxième session il y aura sûrement plus de texte à écrire et dont je pourrait vous les partager ici. Enfin, j'ai un travail que j'ai fait lors de la première session et que j'ai adorer. C'était de choisir un poème dans la sélection que notre prof avait faite et de l'adapter dans un autre genre littéraire. La prof à tant aimé mon travail qu'elle me l'a fait lire pour la classe, tout un honneur. Un peu stressant au début puisque c'est de le lire devant tout le monde (elle m'a même demander de ralentir la lecture parce que je lisais trop vite au début), mais à un moment pendant la lecture, j'étais parti. J'étais dans le texte, j'avais oublié la classe et je lisais, c'était étrange comme sensation, mais quand même impressionnante. Après ça, la prof a un peu parlé de mon texte et m'a posé deux trois questions, histoire d'informer un peu les autres pour les aider dans les prochains travaux. Je vais vous avouer une chose, je lui ai menti. Je vous explique; un travail comme j'ai fait, normalement, ça ne se fait pas en une nuit. La recherche du vocabulaire, la formation des phrases, toute la complexité que j'ai mis dedans, tout ça prend un temps considérable pour donner un bon résultat. Alors, quand elle m'a demandé - Tu n'as sûrement pas dû faire ça sur le coin de la table (à la vas-vite/à la dernière minute), je lui ai répondu non, mais en vrai je l'avais fait pendant la nuit. Je l'ai fini dans les petites heures du mat, et puisque mon cours commençait à 8h00, pour me rendre là-bas à temps je devais me lever à 6h00, donc au final je devais avoir cumulé peut-être 3-4 heures de sommeil. Je riais intérieurement tellement c'était ironique comme situation, mais je n'étais pas pour lui dire - Mmmh, non en fait je l'ai fini la nuit même de la remise. XDEnfin bon, le voici ce fameux travail :
Le poème que j'ai choisi:
C'était
Maison fermée, Hector de Saint-Denys Garneau (1937)
Je songe à la désolation de l'hiver
Aux longues nuits de solitude
Dans la maison morte-
Car la maison meurt où rien n'est ouvert-
Dans la maison close, cernée de forêtForêts noires pleines
De vent durDans la maison pressée de froid
Dans la désolation de l'hiver qui dure
Seul à conserver un petit feu dans le grand âtre
L'alimentant de branches sèches
Petit à petit
Que cela dure
Pour empêcher la mort totale du feu
Seul avec l'ennui qui ne peut plus sortir
Qu'on enferme avec soi
Et qui se propage dans la chambreComme la fumée d'un mauvais âtre
Qui tire mal vers en haut
Quand le vent s'abat sur le toit
Et rabroue la fumée dans la chambre
Jusqu'à ce qu'on étouffe dans la maison ferméeSeul avec l'ennuie
Que secoue à peine la vaine épouvante
Qui nous prend tout à coup
Quand le froids casse les clous dans les planches
Et que le vent fait craquer la charpenteLes longues nuits à s'empêcher de geler
Puis au matin vient la lumière
Plus glaciale que la nuitAinsi les longs mois à attendre
La fin de l'âpre hiver.Je songe à la désolation de l'hiver
Seul
Dans une maison ferméePartie 1 (Adaptation) :
Mon ennemi est fort, il est puissant. Il règne d'une main de fer, dehors dans la forêt noire de néant. Dans cette guerre où je pars perdant, il garde l'avantage et l'espoir me perd. C'est le roi qui fait sa loi, accablant ma pauvre forteresse de son terrible vent. Les fondations de mon antre tremblent sous ses rafales impétueuses et l'épouvante me prend à l'instant où les clous cassants résonnent soudainement, brisant d'un bruit sourd le silence pesant.
Son froid mordant, telle une lance, transperce ces remparts me protégeant, transperce mes vêtements et perce mon cœur. Pour ne pas mourir gelé, je dois soigner mon ami, mon allié, le garder en vie si je puis espérer gagner ce vain affrontement. Branche par branche, j'attise ses maigres braises, ravivant ses frêles flammes rouges, oranges et jaunes que je ne peux laisser s'éteindre, que je ne peux laisser mourir, sans qu'elles n'entraînent avec elle cette maigre chaleur qui réchauffe encore un peu mon cœur malheureux. Mais faible comme il est, il n'est point réconfortant dans ce malheur qui me pèse, dans cette lourde solitude.
Esseulé dans mon refuge en territoire ennemi, je crains pour ma vie, mais je tente de me battre, je tente de survivre. Barricadé de tous les côtés, j'ai tenté de me protéger, mais mon perfide ennemi a infiltré en mon fort un agent. L'ennui, son allié, s'est logé entre ces murs, pour m'opprimer sans pitié et sans arrêt. Il essaie, fourbe comme il est, de m'emplir de regrets, pour que j'abandonne la guerre et concède la victoire, mais face au bord du ravin de la mort je me tiens droit, gardant ma foi auprès de moi.
Si je ne suis en train de contempler la désolation qui règne au dehors de mon petit fort, c'est droit dans les yeux, que je toise intensément ma désespérance. Un jeu de regard sans dénouement, puisque personne ne gagne, personne ne perd, mais mon ennemi insolent conserve tout de même un mystérieux avantage. Son allié est grand, imposant, dominant. Rien ne le délogera en ces lieux, il y trône si bien qu'il m'asphyxie telle une fumée épaisse me privant de tout air.
Crack fait la charpente sous le sauvage blizzard, alors que se lève enfin la lumière, plus glaciale que cette obscurité qui m'a bercé tendrement. Par cette clarté aveuglante, l'ennemi me fait savoir sa pénible présence. Il s'est établi autour de mon bastion, attendant ce moment où je baisserai ma garde, où je serai vulnérable, pour m'affubler d'un rhume ou de quelconques engelures bleutées.
La faim, s'alliant à l'opposant, me tenaille les entrailles, alors que démonté j'observe mes stocks épuisés. Coincé dans cette zone sinistrée, retranché du reste de la civilisation je manque de provisions. Des coups se font entendre, encore des clous qui craquent les planches de bois tendre. Je continue vainement de trouver une issue à cette fringale sans égale, mais ma pensée est coupée par ces clous agaçants et cassants à chaque instant.
Par la fenêtre, les pins, les boulots et les érables dansent funestement une valse morbide. Leurs branches se balançant et claquant dans les bourrasques. Rien à la ronde, pas même une colombe. Dans l'ancienne obscurité, où rien n'était éclairé, ce morne horizon était camouflé, me laissant une moindre impression d'abandon.
- Mais ouvre, non de Dieu! Y fait fret icitte!
La parti 2 du travail consistait à expliquer pourquoi selon nous notre texte respectait le genre littéraire que l'on avait choisit
Partie 2 :
Le genre que j'ai choisi est la nouvelle qui est un simple texte narratif de base, ce que j'ai fait en prenant un personnage implicite dans le poème et en lui faisant relater ce qui se passait. La nouvelle est connue pour être brève, soit qui peut se lire d'une traite et qui possède une chute à la fin. La chute que j'ai choisie est l'apparition d'un personnage complètement inexistant dans le poème que j'ai décidé d'ajouté pour créer l'illusion que le narrateur est parti dans un délire pendant que l'autre était sorti. Dans ce type de textes, les personnages sont peu nombreux et finalement, je n'ai que deux vrais personnages dans la mienne. Dans son délire, le narrateur personnifie l'hiver comme son ennemi et l'ennui comme son allié, mais sans plus. Le tout est concis comme l'est la nouvelle. Rien n'est allé dans le détail, tout est dans les évènements qui se sont passé dans le récit. En somme, je dirais qu'elle respecte très bien les caractéristiques composant la nouvelle littéraire.
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Bric à brac scolaire
RandomJe fais plein de truc pour l'école et certains sont très intéressant, alors je les partage ici. si jamais ça vous tente...