Chapitre 4 : Et si il était plus qu'un ami..

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Je roulai de toute ma puissance, Nash à mes trousses. Nous arrivâmes au centre ville où de milliards de personnes (souvent adultes) se dégageaient pour nous laisser passer. Nash prit rapidement de la vitesse, il n'était plus qu'à quelques centimètres de moi. Le skate parc était tout près, je pouvais y arriver.. Je pouvais le faire.. Depuis mon enfance je skate, donc des courses j'en ai fais et je les ai toutes gagnés ! Je me retourna pour voir Nash et je le vis pousser de toutes ses forces avec son pied. Je me hâta de faire plus vite et je poussai de toutes mes forces avec mon pied.

Plus que quelques centimètres avant le skate parc..

Je peux le faire..

Je peux..

Encore un tout petit peu..

VITE !!

IL ME RATTRAPE !!

Oh mon Dieu..

GAGNEEEEEEEEEEEEEERRRRRR !!!!!!!!!!

J'ai gagné cette course hahaha !! Nash était essoufflée et posa ses mains sur ses genoux pour reprendre son souffle. Moi je sautillai de partout en levant mon skate en l'air et en lui faisant des bisous et des câlins.

Moi : Qui est la plus forte ici ?! C'est moooiiiii haha !! Miam miam un bon Starbucks m'attends.. Allez dépêche toi Naaaassshhhhh j'ai soif moi après toute cette course !!

Je l'agrippai par le bras et le tira jusqu'au Starbucks. On commanda 2 Milkshakes et on s'assit sur une des tables dehors.

Nash : Je n'aurai jamais dû parier un Starbucks.. Ça coûte énormément cher ici !

Moi : Certes, mais c'est délicieux !

Nash : Tu viens souvent ici ?

Moi : Oui.. Ça me rappelle un peu New York.

Nash : Ah bon ? Pourquoi ?

Moi : Quand j'étais à New York je venais tous les jours boire un café avant les cours, ça me relaxait avant de vivre un enfer.. Ensuite quand je terminais les cours, je venais avec mes deux meilleures amies et on décompressait. Le Starbucks était notre endroit de relaxation à nous.

Nash : Parle moi un peu de ton ancienne vie à New York. Parle moi de ta famille, tes amies..

Moi : Mes parents se sont divorcés, ma mère a eu ma garde. Elle a décidé de déménager à Los Angeles pour m'éloigner de mon père.. À New York, j'avais ma vie à moi. J'avais deux meilleures amies, Emma et Elena. On s'adorait à la mort, les gens nous prenaient pour des sœurs tellement on restait ensemble tout le temps ! Ensemble, on ne pouvait pas dire qu'on était un exemple, un modèle.. On faisait les 400 coups, on sortait tard le soir pour escalader les grillages, monter sur les toits des maisons, mettre du papier toilette partout dans les arbres, sécher les cours, bref des bad girls. Et puis voilà quoi, j'avais ma vie tranquille, elle me plaisait bien on ne me faisait pas chier.

Nash : Pourquoi ici on te fait chier ?

Moi : Oui à commencer par toi haha !

Nash : Je te paye un Starbucks qui coûte extrêmement cher et tu me remercies comme ça ? Ok je retiens, je retiens.

Moi : Je rigole mon petit Nashouu ! Bref, non tu ne me fais pas chier toi, tu es même la meilleure chose qui me sois arrivé dans ce lycée depuis mon arrivée pour tout te dire. Mais cette Alice, je sens qu'elle ne va pas me lâcher celle-là.

Nash : Ew c'est quoi ce surnom là ? Et puis ne t'inquiète pas pour elle, elle trouvera une autre proie très vite ah ça tu peux en être sure.

Moi : Ouais, mais j'ai pas peur d'elle.. Pas du tout même haha. Bon, je devrai peut être rentrer chez moi..

Je regardai mon téléphone : 13h37

Nash : D'accord je te raccompagne. J'habite pas loin de chez toi de toute façon.

Moi : C'est gentil merci.

Nous roulions jusqu'à chez moi après 10 minutes de rigolade en skate. Nash était quelqu'un de bien, je commence à l'apprécier.. On arriva enfin chez moi. On se mit devant la porte de ma maison, et on se regarda face à face.

Moi : Merci de m'avoir raccompagner, c'est très gentil de ta part Nash.

Nash : Oh ne t'en fais pas, ça me fait plaisir.

Moi : Entre boire quelque chose, ça me fait plaisir à mon tour.

Nash : C'est gentil mais je dois rentrer, ma mère m'attend. On se voit demain en cours ?

Moi : Évidemment.

On se fixa avec un petit sourire et il me chuchota un petit "à demain", et il me colla un bisous rapide sur la joue et s'éclipsa sur son skate, un sourire au coin. Je le vis s'éloigner, ouvrit la porte d'entrée et m'adossa à celle-là et me laissa tomber à terre. Je me releva rapidement et déposa mon sac dans mon sac, pris une douche pour me relaxer, descendus dans la cuisine et prit un pot de glace au caramel. Je me posa sur le canapé et regarda une émission bidon sur les phénomènes paranormaux. Pathétique.

Il était environ 17h25, et ma mère rentra a la maison rempli de paquet de courses aux bras. Elle déposa les paquets sur l'îlot de la cuisine, et je l'aida à ranger les courses. Elle ne m'adressa aucune parole..

Moi : Est-ce que ça va maman ?

Elle s'arrêta de ranger et se retourna vers moi, les mains sur les hanches.

Maman : Non ça va pas, non. Et tu sais pourquoi ? Parce que mon entretien d'embauche a été gâchée à cause d'un coup de fil du principal ! Et pour quelle raison ? Un manque de respect ! On en a déjà parlé à New York, je voulais que tu changes ton attitude en cours et à l'école ! Sinon..

Moi : Sinon quoi hein ?! Tu vas me renvoyer chez papa ?! Tu..

Maman : Oh Zia arrête je t'en prie ! À chaque fois que tu as un problème, tu ressors l'histoire de ton père. Ton père n'a plus ta garde, il n'a aucun droit sur toi sans mon autorisation ! Arrête de faire la petite fille victime de tous les problèmes du monde ! Tu crois que ça ne m'a rien fait de me séparer de ton père ?! J'ai des sentiments, je suis humaine et j'aimais ton père Zia merde !! Tu n'as pensé qu'à toi, mais as-tu pensés à moi dans l'histoire ?! J'ai mal Zia, énormément, chaque jour, chaque soir, tout le temps ! Mais tu ne le remarques pas car je cache mes sentiments et j'apprends à vivre sans lui. Ton principal ne sera aussi exigeant qu'à New York. Donc change d'attitude immédiatement. Je ne le répéterai pas une deuxième fois.

Ma mère m'a laissé sans voix.. Elle aussi elle était blessée et triste par son divorce et par la séparation de son mari ? Elle l'a quitté pour moi, elle a quitté l'homme qu'elle aimait juste pour me protéger et moi je n'ai même pas pensé à tout ce qu'elle aurait pu penser ou ressentir.. Je suis perdue..

Ma mère avait les larmes aux yeux, et voir sa propre mère pleurer, ça fait mal.. Oui, énormément. Elle se retourna et continua à ranger les courses, pendant que moi je montai les escaliers doucement. Je sortis ma valise de mon placard et sans m'en rendre compte, la moitié de mes affaires étaient déjà pliées et rangées dans ma valise. Je pleurais, car j'avais blessée ma mère.

J'avais besoin de réfléchir, d'aller loin d'ici..

Oui, j'avais besoin de fuir d'ici..

Nirvana, on l'a reconnaissait.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant