Vous êtes vous déjà demandé quel était le vrai coût d'un vœu ? Imaginons qu'un beau jours par une matinée ensoleillée vous trouvez la lampe magique d'Aladin, vous la frottez et là un immense génie apparaît et vous demande de choisir un vœu, mais le coût de ce vœu sera proportionnel à ce dernier. Alors quel vœu feriez vous ? À vrai dire je ne m'étais jamais posé cette question... Jusqu'à ce qu'on m'y force.
Tout a commencé vendredi dernier. Le jours de mon anniversaire. Ce jours là, certes je me sentais heureux mais un sentiment d'incompréhension régnait en maître sur mon subconscient. Un sentiment d'incompréhension de la part des autres. Quand j'y repense ce sentiment me paraît plus comme un signe annonciateur de ce qui allait m'arriver...
24/10
10:42"Non ! Tu peux pas me faire ça ! Pas toi !"
-- GAME OVER--
Je regarde l'écran de mon ordinateur l'air dépité, je venais juste de finir le quatrième boss en plus. Trop fatigué pour recommencer je m'en allais dans la salle de bain pour me passer un peu d'eau fraîche sur le visage. Une fois débarbouillé, je partis dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner, sur la table se trouvait un mot sur lequel était écrit:
" Bonne anniversaire mon chéri, voici un petit quelques chose, achète toi ce qu'il te plaît avec."
À côté de la lettre se trouvait une liasse de billets de 50 euros. Je n'y prêtais pas attention et pris la boîte de céréales dont l'égérie est ce fameux tigre nommé Tony. Bol et cuillère en main ce fut la course contre la montre j'avais maintenant là: 10 minutes pour manger et 15 pour me doucher, m'habiller et partir. Céréales avalées, la prochaine étape était la douche.
Je saisis mon enceinte, lança ma Playlist "Debout sale fainéant" et les premières notes de la musique "Take you to hell" de Ava Max défilèrent. En quelques mouvements de bras et de jambes je fus nu et sous la douche. L'eau chaude voir brûlante parcourant mon corps me faisait un bien fou, cette sensation si agréable où l'on se sent fondre, c'est un moment intime et personnel de plainitude dans lequel plus rien n'existe, enfin, à part le fait que je sois à la bourre ! Après m'être savonné et rincé, je coupe l'eau, me sèche les cheveux et m'habille, le tout en chantant! Je me précipite dans ma chambre, saisis mes clefs, mon sac Eastpak , coupe mon enceinte, branche mes écouteurs, les met, m'avance vers la porte, fait 3 pas en arrière prend les billets de 50 et part.
Le vent matinal, qui d'ailleurs est glacial me brûle la gorge. Moi qui suis frileux, je suis comblé. En marchant dans l'allée de la résidence j'aperçois un petit chat blond aux magnifiques yeux... Violet ?! Je reste stupéfait pendant un certain temps en examinant le chat pour me confirmer le fait que je n'ai pas rêvé. Je reprend mes esprits au moment où le chat se précipite dans un buisson et disparaît de mon champ de vision. En consultant ma montre je chasse de mon esprit ce qui vient de ce passer et me met à courir de peur d'arriver en retard. Une fois arrivé à une trentaine de mètres du lycée, je m'arrête de courir et ralentis la cadence, je ne peux pas y arriver essoufflé et tout en sueur, ça serais la honte assurée. Non pas que j'ai une image à tenir mais je n'ai pas envie de me faire remarquer. Comme à son habitude le lycée ouvris ces portes à 11h20 avec les surveillants postés à l'entrée afin de s'assurer que tout les étudiants ont bien leur badge.
"Avez-vous saisis la nuance entre l'emprisonnement sous entendu et la séquestration explicitement aborder dans ce récit ? Nous pouvons croire que le narrateur est dans l'incapacité de venir en aide à son" Camarade" de cellule alors qu'il en est lui-même le bourreau, même si nous apprenons cela à la fin de l'œuvre. Nous pouvons conclure à un trouble de la personnalité, mais si cela allait plus loin, et qu'il s'agissait uniquement d'un jeu d'acteur. Alors la question serais "pourquoi ?", pourquoi se "rendre" plus mal que sa victime elle-même ? Serait-ce pour un témoignage d'attention ? Pour assouvir une certaine névrose ? Voici donc le prochain thème sur lequel nous allons travailler "les différentes névroses liée à l'enfance" et sa problématique "Les névroses sont-elles defaisablent si oui comment l'aborder en thérapie ?"
M. Kester s'avance vers moi pour me donner la pile de polycopiés à distribuer. Je me lève donc de ma chaise et en remis un à toute la classe. Une fois rassis je consulte le document sur lequel nous allons travailler et un bâillement m'échappe. Lors de ma lecture je répondis aux questions qui nous étaient posées, décidément cette troisième heure de cours est définitivement interminable. Je réfléchissais à l'exercice lorsque que quelqu'un frappa à la porte, je relève donc la tête en me coupant dans mes pensées, le professeur s'avance et ouvre la porte laissant ainsi entrer un jeune adulte.
Il est plutôt grand sûrement dans les 1m80, les cheveux châtain très clairs accompagnés de mèches blondes, une peau bronzée voire caramel. Il est assez musclé. Quant à son style vestimentaire, il est élégant: pantalon à pince, t-shirt blanc, Timberland en daim. Mr Kester ne pris pas le temps de le présenter et lui assigne une table
, lui faisant signe qu'il ne reste plus que 5 minutes. Le jeune homme part donc s'asseoir sans un mot. Il est assis 3 chaises derrière moi. En passant à côté, j'aperçois son magnifique regard... Jaune ?!
VOUS LISEZ
Call Me My Dear...
AdventureAlice, j'ai peur du monde qui nous entoure, est-il vraiment celui qu'on connaît ?