19/03

21 2 9
                                    

12h43
Le réveil est compliqué, la soirée d'hier hante mes pensées, je n'arrive pas à m'en détaché, comme si j'étais toujours présente mais que en spectateur. Je me souviens pas de grand chose, le début de la soirée je l'ai vaguement en tête, mais à partir de l'arrivé de Liia je ne me souviens de rien, elle  et ses bouteilles de vodka m'ont eu comme à chaque soirée. J'allume mon téléphone
3 nouveaux messages :
Liia: Va voir ta storie c'est violent comment tu t'es affiché
J'espère que pas grand monde l'a vu...
Camille : Putain meuf t'a foutu quoi hier, j'espère que tu as pas envoyé de message à Tim...
Tim : T'es sur que ça va, j'ai vu ta storie, ce qui explique donc ton message, on en parle quand tu auras les idées clair....
Mais qu'est que j'ai foutu. Je vais voir ma storie : Lilou et moi, bouteille dans une main, cigarette dans l'autre.
Mais qu'est ce que j'ai fait. J'ai encore dérapé, une fois de plus... Je sors enfin du lit, me levé à était dur, mais les quelques pas qui ont suivi l'était encore plus, ma tête tourne et ça s'arrête pas. Je descend vérifier  que mes parents ne soient pas rentraient, j'avais prévu une fenêtre de tire assé longue, mais le détail de la gueule de bois n'était pas vraiment rentré en compte. Pas grave, je me ressaisi, vais dans la salle de bain de mes parents, récupère un doliprane et commence à ranger: Les bouteilles empilées, les miettes un peu partout , les paquets de chips et j'en passe tous ça doit être rangé. J'avais le droit de faire cette soirée, mais, il ne devait y avoir qu'une dizaine de personne, pas de drogue ni d'alcool, et tout devais être nickel à leur arrivée. Franchement, fallait s'attendre au fait que ça allait dérapé, vu le groupe d'ami que j'ai et notre manque de soirée, on a du comblé un vide. Cette excuse ne passera jamais au près de mes parents, d'où le fait que je m'active pour qu'il ne découvrent jamais la vérité. Je dis ça d'un air dramatique, mais les connaissant je ne pense pas que l'hypothèse de la punition soit un jour envisageable pour eux.
  15h08
J'entends sonné, ça doit être mes parents qui rentre de leur week-end en amoureux, ou alors mon frère qui rentre de sa soirée, qui pour lui aussi à du être mouvementé.
Bingo, ce sont mes parents. Ma mère me regarde et avec étonnement me dit : - Eh bien, s'est que c'est tout propre ici. Je t'ai sous-éstimer, même si ça sera jamais mieux que Mlle Joe (notre femme de ménage).
Je sais qu'elle dit ça pour rigoler, mais je n'ai jamais aimer son air dédaigneux et hautain qu'elle prend à chaque fois que j'essaie de faire quelque chose, comme si ce que je faisais était toujours mal fait ou inutile. Papa me regarde et me sourit, comme si il pouvait prédire ma réaction, et que un simple sourire complice pouvait évité que je m'énerve. Je suis exaspéré par leurs attitude je préfère retourner dans ma chambre. Soudain je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, ça doit être Liia ou Camille qui prenne de mes nouvelles :
Liia: Ça te dis de passer au Q.G, je pense que c'est important...
Elle m'inquiète, j'ai peur d'avoir fait une connerie. Je préfère ne rien sous entendre et lui dire tout simplement que je vais essayer de passer le plus vite possible. Je descend, et espère que seul mon père est dans la salon, j'ai du mal à parler avec elle depuis un certain moment, et donc lui demander de pouvoir aller au Q.G est un peu délicat. Mon père est seul, ouf... Je lui demande et il accepte. Je ne sais même pas pourquoi je demande, je sais que sa réponse sera toujours en ma faveur, comme si il ne voulait pas me blaisser ou bien juste me priver de ma liberté. Je prend ma trottinette et direction Liia, cinq minutes suffit pour aller chez elle. Je sonne et elle m'accueille ave. la même phrase que lorqu'on était encore au collège: " réunion de crise au Q.G", j'ai toujours adoré ce nom, on l'a trouvé au début de notre amitié car les autres et moi passions les trois quart de notre temps là-bas. Je là suis donc dans la cabane qui se trouve au fond du jardin, la décoration à était faite au fur et à mesure du temps, chaque objet ou délirs représente notre groupe. Je vois les autres, Camille est sur le canapé à côté de Tim, Maël est, comme d'habitude, proche de la fenêtre, un join à la main, Axel est assis sur le pouf contre le mur, Liia prend place sur le fauteuil à côté de ce dernier, quant à moi, je m'assoie entre Camille et Tim, ils veillent toujours à laissé une place entre eux deux, comme si ma place était défini. On se regarde tous, je reste dans l'incompréhension de cette "réunion de crise", le silence s'installe, comme si on avait rien à se dire, cela me mets mal à l'aise, je me permet donc de lancer la discution : - Vous comptez m'expliquer ce qui se passe ou je suis sencé lire dans vos pensées ?
- Tu lui as pas dis par message Liia ? intéroge Tim
- Fallait ? répond Liia
Comme si ils ne s'étaient pas accordé sur le sujet.
- Bon, vous allez arrêter de tourner autour du pot, leurs demande Camille. Elle marque une pause et continu:
- Hier t'a fait pas mal de connerie...
J'essaie de me rappeler tous se que j'ai pu faire, mais au lieu d'aboir des flashback, j'ai rien, écran noir, comme si rien ne s'était passé.
- Non vous abusez, elle a pas trop déconné cette fois, on a connu pire, conteste Maël, comme pour me défendre.
Tim renchérit:
- On a sûrement connu pire, mais certaine parole ont était extrêmement déplacé.
Je ne comprends pas vraiment de quoi il parle, en plus il n'était même pas là hier, il préférerait passé son samedi soir avec sa copine. Je la supporte vraiment pas, je ne sais pas réellement pourquoi, le fait que Tim et moi soyons sortis ensemble avant qu'il la rencontre doit y jouer un rôle. Je remarque que Axel n'a rien dit depuis mon arrivée, je comprends donc que c'est à lui que j'ai dis des choses blaissante. Axel et moi avons une relation plutôt compliquée, on a toujours eu du mal à se supporté, mais depuis l'année dernière on s'est vachement rapproché, et il y a quelque mois, à la soirée de Tim on s'est embrasser, depuis lui comme moi agissons comme si on était ensemble, alors que ce n'est pas le cas, notre relation est vraiment ambiguë, mais ça me dérange pas au contraire, on ne sait pas promis quoi que se soit, on est juste deux personnes qui passons du temps ensemble, comme amis, et plus si la volonté y est. Son regard absent me fait culpabilisé.
- C'est toi, pas vrai Axel?
- Euh, oui entre autre, me répond Tim.
Je m'en veux, mais je ne sais même pas se que j'ai fait, je le regarde et essaye de lui faire comprendre que j'aimerais qu'il m'explique
- Au début la soirée, avant que Liia arrive, tu me promettais la Lune, puis quand elle est arrivée c'est comme si j'existait plus. Je pensais me faire des films, mais tu m'a balancé au visahe, sans contexte que tu me détestais et que jamais rien ne se passera entre nous deux, que se qui c'était à la soirée de Tim je l'avais inventé.
Les larmes me montent... Je me déteste, comment j'ai pu dire ça, même sous alcool je reste un minimun lucide.
- Axel, je... je suis désolé. Je suis sur que je ne le pensais pas, du moins maintenant, à tête presque plus sous alcool je ne le pense pas...
Il me regarde. Je vois dans ses yeux qu'il est blaissé. Il se lève et part. J'essaie de le rattraper :
- Axel ! Axel ! S'il te plait attend moi !
Il m'ignore, il traverse le jardin, en s'en va. Comment j'ai pu faire ça ? C'est vrai que c'est dernier je ne sais plus où j'en suis, mais esse une raison pour lui dire ça ? Non certainement pas. Je m'en veux tellement. Je rouvre la porte du Q.G, regarde les autres, je vois la déception dans leurs yeux, je préfère donc m'en allé, sans rien leirs dire, même si je pense qu'ils ont compris. À la moitié du jardin, je sens une main me retenir. Tim ! Il me retient sûrement pour parler du fameux message.
- Emma attend s'il te plaît...
- Qu'es qui a hein ? Tu compte me reprocher des paroles ? Ou bien m'embrasser comme l'autre soir ?
Ai-je vraiment dis ça à voix haute ? On n'était pas sencé l'évoqué, d'après lui, il a fait ça car il se sentais perdu. Sérieusement ? Qui embrasse son ex alors qu'il est en couple avec une personne qu'il décrit comme incroyable ?
- On peut juste parler du message que tu m'a envoyer hier soir ?
- Je vois pas se qu'il y a à rajouté
- Je ne sais pas moi, tu le pensais vraiment ? Ou c'était juste l'alcool ?
Je me revois écrire le message, c'était après mon quatrième shot de vodka : "Tim revient s'il te plait... J'ai encore besoin de toi... En plus cette pute tu l'aime pas vraiment, tu l'utilise juste comme pansement pour couvrir notre relation qui était trop intense pour toi". J'ai vraiment dis ça ?
- Alors ? renchérit-t-il. Tu le pensais vraiment, ou c'était l'alcool
- C'était l'alcool
- Et la vérité ?
La vérité ? Tous se que j'ai écris je le pensais, je l'aime s'est vrai, lui et moi c'est pas fini, ça sera jamais fini...
- La vérité, c'est que je pensais qu'une infime parti de ce que j'ai écris
- Laquelle ?
Je déteste cet interrogatoire, comme si il arrivait à savoir que je lui disais pas ma vérité.
- La parti sur ta meuf, c'est vrai je la porte pas dans mon cœur, le mot "pute" était sûrement lui placé à cause de l'alcool.
Je lui ment dans les yeux, je déteste ça. Je préfère partir, mette fin à cette question. Je récupère ma trottinette, et comme Axel dix minutes au paravent je m'en vais. Sur mon bolide de course, Liia l'appel comme ça quand elle me demande de faire attention, les larmes me viennent, par fierté je dirais que c'est le vent, mais la vérité c'est que j'en ai ras le bol, ras le bol de cette histoire, ils me connaissent et savent comment j'agis sous l'alcool, mais comme à dit Tim, ils ont connu pire. Une fois rentré, je m'étale sur mon lit...

Et après ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant