Chapitre 1

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« Ton monde peut s'effondrer à tout moment, mais l'univers continuera d'avancer sans se soucier de toi. »

-Lana

*Flashback*

Les portes de l'ascenseur s'ouvraient sur une demi-douzaine d'hommes totalement dissimulés derrière des vêtements noirs.
Ils portaient des cagoules, et des fusilles se trouvaient entre leurs mains dangereuses.
Entre eux, j'apercevais mes parents.

Mon père avait le visage crispé et quand il me vit il se força tout de même à sourire. Un sourire pour deux parce qu'il savait. Il savait qu'il devait m'accompagner pour deux. Pour lui, et elle. Ma mère.

Mais elle, me brisait le cœur, parce que je savais, son visage restait impassible, et tandis que des flots de larmes ruisselaient sur ses joues, mon cœur se comprimait un peu plus. Elle ne pleurait jamais. Et là encore pendant que la mort l'observait droit dans les yeux, elle résistait. Elle ne pouvait pas me regarder, pas même une seconde, c'était impossible parce qu'elle se l'était promis, elle s'était jurée de ne plus jamais craquer. Et cette promesse dépassait toutes les autres. Elle me dépassait moi.

Les yeux de mon père étincelaient et je craignais que ses étincelles ne disparaissent à tout jamais en croisant le regard des criminels qui nous encerclaient.
Je n'avais que 15 ans, je ne savais pas comment réagir face à cette situation. Des milliers de questions m'assiégeaient.

                              Pourquoi ?

         Comment ?

                      Pourquoi ses hommes s'apprêtent à nous tuer ?

      Pourquoi ne se défend-on pas ?

Comment ma famille a-t-elle pu se réduire à ça ?

                          Pourquoi maman ne veut pas me regarder ?

Et c'était à mon tour de pleurer. Je voulais crier, je voulais frapper, je voulais tous les tuer avant qu'eux ne nous tue. MAIS J'EN ETAIS INCAPABLE ! PARCE QUE JE N'ETAIS QU'UNE GAMINE. JE N'ETAIS RIEN ! je ne suis toujours rien.

Je percevais les cris de mon père qui me hurlais de m'enfuir, de partir loin d'ici. Mais des hommes m'en empêchaient. Les portes de l'ascenseur s'étaient refermées et des gros bras m'attrapaient, ils me mettaient à genoux et empêchaient chacun de mes mouvements. De tout façon ce n'est pas comme-ci j'allais m'enfuir, sans eux, sans ma famille.

On ne pouvait pas résister.
Ma mère savait. Elle ne voulait pas faiblir devant ses hommes elle avait déjà assez souffert. Elle ne voulait pas leur laisser se plaisir de la voir détruite. Elle était née forte et elle allait mourir forte.

Je baissais alors les yeux. Les larmes coulaient le long de mes joues je ne voulais pas qu'ils partent que nous partions. Encore moins de cette manière. Qui le voudrait hein ? QUI LE VOUDRAIT !?

La radio d'un de ses hommes se mit à grésiller et la panique ne put que m'envahir de plus belle.

"Allez-y"

Ce fut tout ce qui sorti de cette appareille. Ça ressemblait à un ordre d'exécution. C'ETAIT UN PUTAIN D'ORDRE D'EXECUTION ! Le plus grand des hommes nous regardait tous les 3. Il soutenait mon regard de haine qui l'implorait de ne pas détruire ma famille.
Je me tenais au milieu de mes créateurs un peu plus en avant.
Les yeux bleu du malfaiteur, passait de moi à mon père avant d'hocher presque imperceptiblement la tête. Et avec le regret qui transperçait ses yeux.

Il ordonna

" on suit les ordres, que les adultes "

JE CRIAIS, JE HURLAIS ET POURTANT PERSONNE NE M'ENTENDAIT. JE CRIAIS A EN DETRUITRE MES CORDES VOCALES, JE HURLAIS JUSQU'A CE QUE JE MANQUE DE RESPIRATION.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 15, 2022 ⏰

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