Enceinte et Sans Abri

Chapitre 25

Une petite rousse s'est approchée de notre table avec un grand sourire. Elle a baissé les yeux, et la Jamaïque a souri puis a levé les yeux vers Valdo, "Il te ressemble exactement. C'est pratiquement ton jumeau." Je l'ai regardée et j'ai gloussé un peu. Si seulement elle le savait.

"Merci, et c'est une fille." Valdo corrige avec un sourire. Je souris à sa réponse, il n'avait pas dit qu'elle n'était pas de lui, et cela fit un peu bondir mon cœur.

"Oh," son visage est devenu rouge puis elle s'est excusée, "Je suis vraiment désolée. C'est juste qu'elle n'a pas de cheveux, alors j'ai supposé que c'était un garçon." Elle m'a regardé en face en s'excusant.

J'ai haussé les épaules, "C'est cool. Cela m'est déjà arrivé, et ce ne sont pas les cheveux qui m'ont fait tiquer, c'est le fait que le bébé portait une grenouillère Spiderman. Donc c'est bon. Ce n'est pas un gros problème."

"Merci, je m'appelle Michelle au fait, et je serai votre serveuse pour aujourd'hui. Qu'est-ce que je peux faire pour vous aujourd'hui ?"

Valdo m'a regardé en face, et j'ai baissé les yeux sur le menu, "Je vais prendre les pancakes et un thé à la menthe poivrée, deux sucres."

"Et vous, monsieur ?" Elle a noté ma commande sur son petit bloc-notes, puis s'est tournée vers Valdo.

"Je prendrai l'omelette française, avec du café, sans sucre." Elle acquiesce et nous fait un sourire avant de s'éloigner.

"Elle est gentille."

Il m'a regardé en levant les sourcils, "Elle te plaît ?"

"Pourquoi ne l'aimerais-je pas ?"

Il a souri, "Ma dernière petite amie, Donna, se mettait en colère quand les femmes me donnaient un peu d'attention, même si ce n'était qu'un sourire."

"Combien de temps êtes-vous restés ensemble ?" J'ai demandé.

"Seulement deux mois."

J'ai gloussé et hoché la tête, "C'est parfaitement logique." Je l'ai regardé et j'ai souri. "Je n'ai pas besoin d'être jaloux. Je sais que ce n'est pas ton genre."

"Le genre ?" a-t-il demandé, intrigué.

J'ai souri en disant : "Tu es le type d'homme d'une seule femme. Tu n'es pas du genre à t'asseoir avec une fille puis à flirter avec la belle serveuse quand elle vient servir. Tu es différent." Mes mots se sont évanouis alors que je fixais son œil bleu hypnotisant. J'ai passé ma langue sur mes lèvres puis je suis sortie de ma rêverie. "Et connaissant ta mère, elle ne t'aurait jamais laissé devenir un coureur de jupons. Elle aurait probablement piqué une crise si elle avait su que tu allais briser des cœurs. Elle est trop chérie. Elle t'a mieux élevé."

"Elle l'a fait, mais j'ai quand même réussi à briser quelques coeurs."

"Vraiment ?" Je me suis rapproché de lui, pour pouvoir l'entendre clairement, parce que manifestement, j'ai mal entendu "Tu as brisé des coeurs ?"

"Quelques-uns." Il s'est penché vers moi puis a avoué : "Quand je romps avec mes ex, elles disent toujours que je leur brise le cœur, mais je pense vraiment qu'elles étaient juste tristes de ne pas avoir atterri sur un homme riche."

"Comment as-tu su qu'elles en avaient après ton argent ?" Est-ce qu'il pense que toutes les femmes en ont après son argent ? Est-ce qu'il pense que je suis après son argent ? Je chasse cette pensée de mon esprit ; bien sûr, il sait que je ne veux pas de son argent. "Peut-être qu'ils vous aimaient vraiment."

Il m'a regardé fixement et a souri, "Non, ce n'était pas pour l'argent."

"Comment le sais-tu ?" J'ai demandé avec curiosité.