Chapitre 2

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Nda : J'ai oublié de préciser dans le chapitre précédent que Dazai avait deux noms de familles ( Osamu et Fukuzawa), comme les espagnols, et les " ^ " désignent les pensées.

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Dazai, après cette nouvelle outrante, se dirigea vers les cerisiers de la frontière. Il était très remonté, de plus qu'il n'appréciait pas beaucoup les Nakahara et qu'il trouvait Élisabeth très vulgaire.

Le jour de la rencontre arriva. Dazai était dans un costume noir très élégant, sa petite couronne sur la tête. Il avait aussi enlevé ses bandages à l'œil, non sans avoir été forcé, et ses cheveux étaient attachés en une basse queue de cheval, laissant les cheveux plus bas lâchés. Il se tenait droit, le visage blasé, attendant à l'entrée des porte du château avec son père et son servant personnel, Atsushi.
Soudain, une limousine noire passa le portail de fer. Quatre gardes ouvrirent les portières, laissant les cinq membres de la famille Nakahara sortir.

^Quelle horreur...^ - se dit le prince Pom, en voyant la princesse Élisabeth sortir la troisième après Le roi et la reine Ada.

Déjà que le prince la trouvait vulgaire, cette accoutrement ne faisait que confirmer ses dires. Elle avait mit tellement de maquillage que l'ont aurait dit qu'elle soit tombé dans un pot de peinture.

 Elle avait mit tellement de maquillage que l'ont aurait dit qu'elle soit tombé dans un pot de peinture

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Enfin... C'était ce que pensait le future roi. Le brun exagérait beaucoup ce qu'il voyait quand il n'aimait pas une personne.
Une petite tête blonde suivait la plus âgée de la fratrie quand soudain, un ange. C'était la plus belle créature qu'il n'avait jamais rencontré... Il était de petite taille et pensait sûrement que son chapeau allait le cacher. Ses cheveux étaient roux, longs et soyeux. Ses très de visage étaient fins, avec des lèvres légèrement rosée et pulpeuses. Et ses yeux... ses yeux sont ce qui fient chavirer le cœur du futur marié. Ils étaient d'un bleu océan. Le genre d'océan où Dazai aimerait se noyer... Le brun était décidé ! Il allait se rapprocher du rouquin et si ça marchait, il ferait tout pour annuler le mariage !
De son côté, Chuuya rougissait légèrement en tirant une mine agacé. Il vit l'autre prince le détailler de la tête aux pieds. Mais... Cela faisait longtemps qu'un jeune homme ne l'avait dévoré des yeux de la sorte. À cette pensée, le prince Pom esquissa un petit sourire envers le prince Ada, repensant à l'idée de sa jumelle, se disant qu'il allait peut-être apprécier finalement...
Pendant ce temps, Atsushi et Akutagawa  s'observaient en silence, l'un fixant l'autre, et inversement.

Les deux familles royales s'inclinèrent l'une devant l'autre, signe de salutations et de respect.

" Bienvenue au royaume Ada, roi Ōgai. Nous avons beaucoup de choses à nous dire, concernant le mariage de nos héritiers. " - Acceuilla le roi Fukuzawa. " Et si nous laissions nos enfants commencer à s'entendre, tandis que nous discutions entre rois ? " - proposa-t-il.

" Très bien. Élise chérie, tu resteras avec ta maman d'accord ? " - sourit Mori à la petite blonde.

" Aurais-je droit à une pâtisserie plus tard ? " - demanda celle-ci.

" Tout ce que tu veux ! " - accepta le noireau.

Osamu trouva déjà la petite insupportable dès qu'il la vit rouler des yeux devant son père.

Les Fukuzawa laissèrent donc entrer les Nakahara, car oui, ils n'allaient pas sur le plancher.

Une fois à l'intérieur, les deux rois allèrent dans un bureau, Élise et Koyo laissèrent les adolescents entre eux, et ceux-ci, se regardaient dans le blanc des yeux se demandant que dire.

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" Je n'ai aucune envie de me marier avec toi ! " - dit la princesse sur un coup de tête.

" Moi de même. " - répondit Osamu soulagé.

Chuuya ria aux éclats devant la situation des deux autres -ce qui ne laissa pas indifférent Dazai-.

" Je ne suis même pas intéressé aux garçons, donc c'est très problématique..." - répliqua Élisabeth.

Le suicidaire y vit une chance pour conquérir le grincheux.

" Quel est ton nom, petit porte chapeau ? " - demanda le brun, voulant taquiner l'élu de son cœur.

" Je ne suis pas petit ! J'ai juste un retard de croissance la momie ! " - hurla le petit roux, énervé par cette insulte sur sa taille et son chapeau.

" Momie ? Je suis plus jeune que toi ! Au moins moi je ne porte pas de chapeau pour compenser mon manque de croissance ! " - s'exclama Dazai, outré du vieillissement qu'il s'est prit.

" Calmez vous Dazai-san... " - tenta Atsushi ne voulant point assister à une pathétique dispute.

" De même pour vous Sir Chuuya. " - déclara Akutagawa, ayant les mêmes raisons que le tigre.

Et c'est ainsi que commença une dispute sans fin entre les deux futurs rois. Du moins, jusqu'à l'arrivée de leurs pères qui réussirent à les calmer en leur promettant du pudding.
Les trois moustiques étaient maintenant entrain de se rendre à un banc, dans le jardin rempli de fleurs magnifiques, leurs assiettes de pudding chacuns dans la main.
La princesse s'assit en première et les deux princes passèrent la porte en même temps. Manque de chance, leurs bras s'entrechoquèrent et firent tomber leur desserts. Dazai et Chuuya eurent une forte envie de pleurer.

" Tu ne peux pas contrôler ton espace le maquereau !? " - s'écria le minimoyse.

" C'est toi qui m'est rentré dedans ! " - rétorqua le poisson-dans-une-vie-anterieur-qui-tente-de-retrouver-son-habitat-en-se-noyant.

La sœur du chat poté se mit à rire en observant le visage dégoûté des deux phénomènes. Ils firent jusqu'à la cuisine royale pour redemander du pudding, puis revinrent en marchant bien éloigné l'un de l'autre pour ne pas tenter de perdre leur précieux dessert. Cette éloignement fit le cœur de Dazai se serrer, comme ci celui qu'il aimait tirait un côté de son cœur et que le brun tentait en vain de le garder, ce qui déchira le cœur en deux.
Le roux se posa à côté de sa sœur et l'amateur de champignons des bois se plaça sur le banc d'en face, savourant leur pudding caramélisé.
Leurs papilles satisfaites, ils profitaient du vent frais qui passait, respirant du parfum des fleurs, regardant le ciel bleu ayant quelque nuages par-ci par-là.
Élisabeth lança un regard interrogateur à son frère, hésitant à présenter ce qu'elle avait en tête au prince des terres sur lesquelles ils se trouvaient actuellement. Celui-ci remarqua leur échange de regards et dit d'un air lasse :

" Avez-vous quelque chose à dire ? "

Le jeune porte chapeau sursauta lorsque la momie ouvrit la bouche. Ce fut sa sœur qui répondit.

" À vrai dire... Oui. " - commença-t-elle en posant son assiette sur la table basse qui se trouvait entre les bancs, buvant une gorgée de son thé.

"Ma petite cerise..."  ( Soukoku )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant