Chapitre 38: Terrible constat

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La nuit vient de tomber sur notre monde, Jericho, et deja partout ça empêstait la mort. Cette journée était de loin l'une des plus longues de ma vie et j'avais comme l'impression que le pire était á venir. Les équipes de secours ramenaient sans arrêt des blessés et des morts dans notre camp.  Partout ça s'activait et paniquait on aurait vraiment dit qu'on était....

-C'est un champ de bataille. Avait dit Lars. Voila ce qui arrive quand on baisse sa garde. On a cru trop longtemps être invincible et maintenant Elysion est en train de nous le faire payer.

-Ils ripostent beaucoup plus fort que d'habitude c'est tout. Lui dis je excitée. Je suis sure qu'avec la bonne tactique on peut les repousser.

-Tu as raison Jessie. Me dit il. On peut les repousser, comme on l'a toujours fait. On peut les repousser encore et encore et encore. Mais jusqu'a quand ? Quand est ce qu'on gagne nous ?

Quand est ce qu'on gagne ? J'avais du mal á saisir au début vu que pour moi battre les Elysiens était déja suffisant, mais avec du recul je me rends compte qu'ils n'ont jamais vraiment essayé de nous défier sérieusement jusque là. Bon sang on a vraiment été naïf

-C'est bien beau de les repousser. Dit Lars. Mais il faudra bien cesser le combat un jour, autrement on va finir par tous se faire tuer.

Il marcha en direction d'un des draps blancs qu'on utilisait pour couvrir les corps, il retira partiellement au niveau du visage pour que je puisse voir, mais... Il y avait rien á voir, le visage était en charpie.

-Mais... Mais qui c'est ?

-Á ton avis ?

Mon regard se serra.

-Non ne me dit pas... Maggie ?

Mon coeur rata un battement

-Non, c'est Adélaïde.

-Madame Cissé ? La prof de... Mais qu'est ce qu'elle faisait la bas ? Criais je.

-Elle apportait de la bouffe pour les garde, je lui avais dis de m'apporter des cahiers de l'usine et voila comment elle a finie.

Je pouvais sentir malgré son regard blasée qu'il était en colère mais il ne le montrait pas, aussi il me regarda l'air frustrer et moi je manqua de vomir.

-Jessie, dit moi combien des notres vont devoir périr encore avant qu'Elysion nous écrase pour de bon ? Notre prof de primaire vient de mourrir dans une guerre qui dure depuis plus de dix ans deja.

Lars se releva et me fixa d'un air sevère.

-Regarde même Nahel en a marre.

Nahel ? Pas possible qu'il soit abattu après tout ça, non en vrai c'est pas impossible non plus, en regardant dans sa direction je pouvais voir qu'il était assit sur une table le regard plongé dans le vide tandis que les morts defilaient et les draps blancs venaient a manqué. Là je vis un groupe de 4 gars s'approcher de lui mais il ne les calculait pas.

-Hey Rashford on peut savoir ou tu étais pendant que nos enemis donnaient l'assaut ? Grogna t'il.

-Hey du calme Boka.

-Lachez moi. Ces connards d'Elysien sont venus plus fort et mieux armés que jamais ils ont décimé l'équipe de l'usine, pas seulement nos gars mais aussi des non combattants, ils nous on tiré des obus dessus, de la grosse artillerie et toi t'était ou pendant tout ce temps ?

Ce type a du culot, je serais bien allé lui casser la gueule mais Lars me reteint par le bras. Nahel ne le regardait toujours pas et semblait fixer le vide.

Ares Game:  The Gods GeneralOù les histoires vivent. Découvrez maintenant