Out of my control [Magcon] EN PAUSE

Chapitre 4

Après avoir déposé nos affaires dans notre chambre réservée, on se mit en maillot de bain et alla faire un plongeon dans la piscine de notre luxueux hôtel. Farah était en train de faire la bombe lorsqu'un gars vêtu d'une casquette bleue et lunettes de soleil l'accosta. J'essayais de lire sur ses lèvres mais je ne comprenais strictement rien.

En tout cas mon amie rougit. On va devoir avoir une discussion par la suite. Elle revint vers moi, baissa les yeux et rougis une nouvelle fois. 

Moi : C'était qui ce gars et qu'est-ce qu'il te voulait ? 

Farah : Oh, euh il s'appelle Matthew, il est en vacances ici lui aussi !

  

Moi : Oh, as­-tu succombé à son charme ? Il voulait quoi d’ailleurs ?

  

Farah : Il m'a proposé qu'on le rejoigne lui et ses potes au bar de l'hôtel ce soir vers vingt heures trente. J'ai accepté ! Et non je n'ai pas succombé à son charme comme tu le dis, je ne voyais pas son visage à cause de sa casquette et ses lunettes. 

Moi : Encore un lâche ? Bref oui pourquoi pas pour ce soir ! Mais ça te dit qu'on aille au bar maintenant, se rafraîchir un peu ? 

Farah : Comment ça « encore un lâche » ? Ouais why not.

  

Je lui dis que je lui expliquerai plus tard et on alla au bar. Ça faisait du bien d'être en vacances, loin de la pression scolaire et du stresse permanant de ma mère. On est juste là pour s'amuser et profiter d’une longue période de tranquillité. 

Farah a commandé un Sprite tandis que j’optais pour un Cocktail sans alcool. On parlait de tout et de rien, comme à notre habitude, lorsque je regardai l'heure qu'il était, mon portable affichait : dix-neuf heure vingt. Nous avons tellement parlé qu’on n’a pas vu le temps passer, c'est de la folie ! On entra dans l'hôtel lorsque j'aperçus le lâche de l'avion, celui qui n'arrête pas de fuir lorsque je lui demande son prénom, dans le hall. Mon regard devait être tellement insistant qu'il tourna son visage. Oh mon dieu, je n'ai pas rêvé ? 

Moi : Farah pince moi s'il te plaît.

Farah commença à me pincer, une fois, puis deux. Non, effectivement je n'ai pas rêvé, c'est bien lui. Est-ce que je dois le dire à Farah ? Ouais, de toute façon elle ne va pas me croire. Je lui montrai le gars qui était avec sa bande d'amis sûrement. 

Farah : Oh mais dis-moi c'est Matthew là-bas !

Tous les potes du lâche étaient en train de nous regarder, je n'aime pas ça. Moi aussi je sais fuir, comme il a pu le faire avec moi à l’aéroport puis dans l’avion. Je pris Farah par le bras et on remonta dans notre suite rapidement. Elle commença à me passer un sacré savon comme quoi il ne faut pas prendre ses jambes à son cou lorsqu'il y a des beaux gosses qui nous regarde. 

Moi : C'est bon tu as finis de rouspéter ?