⟨⟨ Je sais que les choses changent, qu'on le veuilles ou non, rien ne peut toujours être pareil. Peux-tu imaginer, si tout était toujours pareil ? Ce serait ennuyeux, non?
Moi, j'aurais aimé que les choses s'améliorent. Je sais que tout ne se passe pas comme prévu, car dans cette vie les choses n'ont pas d'habitude. Elle vont et viennent, arrivent et repartent aussitôt.
Mais j'aurais aimé que les choses changent positivement. Mais je sais que ici bas, les choses ne sont pas parfaites, et si elles le sont, elles ne le seront pas pour longtemps.
Il faut en profiter, les remarquer et profiter de la belle perfection de certaines choses, profiter des petites choses comme des choses un peu plus grosses, parfois les petites choses sont généralement plus importantes dans notre quotidien.Il faut en tirer le meilleur parti, remarquer et imaginer la suite. Mais dans tous les cas, toutes les hypothèses que l'on peut se faire s'envolent au moment des faits.
Les choses ont changé ces derniers temps, oui, je le sens et je le vois. La lueur dans tes yeux brille encore plus quand je suis à tes côtés. J'ai essayé de ne pas y croire, de le renier, mais tout le monde, moi y compris, l'a remarqué. Tu m'aimes. Et je t'aime aussi. Là est le problème. Je suis toxique, horriblement toxique. Mes problèmes mentaux sont là, l'anxiété omniprésente, le sommeil là toute la journée est absent dès que le soleil se couche...
Nous ne nous supportons pas nous-même, comment pourrions-nous nous supporter les uns les autres ? Ce qui est triste, c'est qu'il y a des moments où nous devons accepter qu'il y a des choses irrécupérables, des gens, que peu importe combien vous les serrez dans vos bras, combien de force, d'affection et de tristesse le câlin que vous leur donnez a pour qu'ils restent avec vous, ils ne resteront pas, la personne partira, et en essayant de les retenir, on ne les gagnera que pour rester au milieu de la porte, ne pas sortir ni entrer, rester là au milieu, jusqu'à ce qu'à la fin de la journée ça sorte, et on ne gagneras qu'en te tuant petit à petit, en laissant la douleur nous consumer. Où est-ce qu'est-ce que je veux en venir avec ça ? Je ne sais pas. Je suppose que je voulais tenir la 'discussion' aussi longtemps que je ne le pouvais.
Senju... Chérie, je dois t'avouer que ça me fait mal que tu aies accepté sortir de ma vie si facilement, que tu ne l'aies pas remarqué, ou peut-être que tu t'en fichais un peu... comme ça peut faire mal.
Mais je l'ai mérité, je l'ai cherché. Je t'ai dit de t'en aller, tu n'as fait qu'obéir.J'avoue que tu me manques, que je ne peux toujours pas arrêter de pleurer la nuit, parce que j'ai l'impression d'avoir échoué, j'ai l'impression d'avoir échoué à quelque chose, avec quelqu'un que j'ai aimé, j'ai l'impression d'avoir de faux espoirs, tout a changé pour moi, et je sais que j'étais encore plus mauvais.
Je m'en veux de t'avoir repoussé comme ça.
Je ne pensais rien de ce que je disais.
« va-t-en ! »
Reste.
« je te déteste ! »
Je t'aime.
« je ne veux plus jamais te voir ! »
Je veux me réveiller tous les matins en t'ayant à mes côtés.Je m'en veux de t'avoir dit tout ça, ce langage cru et vulgaire que j'ai eu avec toi ne collait pas du tout à ce que je ressentais. Je suis comme un enfant perdu. Je sens la peur m'oppresser, s'écraser contre mon torse, serrant mes poumons, écrasant ma cage thoracique.
peu s'en va, sans me soucier du tout à quel point cela pourrait m'affecter, et je me sens de plus en plus seul.Senju... Je suis tombé amoureux. C'est possible ? Ou est-ce que mon cœur est juste très fragile ?
Ou peut-être que la perfection de chaque moment que nous avons passé ensemble me manque, chaque minute, chaque seconde était vraiment spéciale pour moi, pour vous, pour nous deux.
Ensemble, ensemble nous étions tout, ensemble nous pouvions tout, ensemble, le simple fait que nous étions ensemble, nous deux, isolés, rendait le moment juste magique. Mais j'avais ce sentiment, cet arrière goût d'échec. Parce que je savais que je ne pourrais jamais t'avoir.
Mais j'aurais aimé que tout reste comme ça. Je préfère t'avoir en ami qu'en amant. J'aurais beau aimé être la personne qui te câline, qui pose les mains sur tes hanches par derrière pour te faire une étreinte amoureuse, t'embrasser à en perdre mon souffle, me réveiller près de toi chaque matin et ensuite te faire un petit déjeuner au lit, rien de tout cela n'est possible. Parce que je le sais. Je le sais, je le sens, je le suis. Senju, je suis toxique. Je me hais, je suis en très mauvaise santé mentale... J'ai le cerveau malade, Senju... Tu comprends...? J'ai le cerveau tellement malade... Il faut déjà que je me soigne moi, prendre soin de moi même, avant de pouvoir prendre soin de toi... Je ne m'en sens pas capable. Je sens qu'à la moindre maladresse, je pourrais te briser. J'ai l'impression que tout ne tiens qu'à un fil... Et ce fil, je l'ai évidemment brisé en te rejetant. Je n'ai même pas été capable de te rejeter doucement, et tu veux sortir avec moi ? Je ne comprends pas pourquoi tu m'aimes. Je suis ignoble. Je suis toxique. J'ai beau essayer de me soigner, je n'y arrive pas. Jamais. J'ai toujours échoué lamentablement, peu importe ce que je fais. Je me déteste déjà énormément, je ne m'aime pas... Et pourtant je t'aime. Je t'aime à la folie, je t'aime à en crever. Mais j'ai l'impression, le ressenti, l'intuition que je n'arriverai à rien. Que j'échouerais à ma mission de petit copain. Je ne pourrais jamais prendre soin de toi. Donc... Je sais que rester amis est impossible après cela. J'aurais aimé que tout reste comme avant, peu importe le goût d'amertume dans ma bouche.Je sais que les choses changent, que l'on le veuilles ou non. Rien ne peut rester inchangé. Si tout restait comme c'était, ce serait ennuyeux, n'est-ce pas ?
Oui. Mais d'un côté, si cela signifie te voir encore tous les jours, alors je suis prêt à vivre ce quotidien banal et sans goût. Parce qu'il aura beau être aussi fade qu'il le veut, la routine se retrouve toujours pimentée avec toi. Toujours, toujours une nouvelle activité. Une nouvelle sortie. Et même quand on n'avait rien à faire, juste rester à tes côtés devant la télévision me suffisait. L'un contre l'autre, entouré d'un plaid, un fond sonore, et le paradis était atteint.La belle perfection de certaines choses, des petites aux choses légèrement plus grandes, aux petites choses qui sont généralement plus grandes que l'on ne l'imagine.
C'est ce de ce genre de petites choses dont je te parle. Ces moments avaient beaucoup d'importance pour moi. Tes sourires, tes rires, tes beaux cheveux blancs volant librement au vent, tout cela me refaisait instantanément retomber amoureux de toi, et j'ignorais à chaque fois le pincement au cœur que j'avais, ainsi que la voix dans ma tête me répétant que jamais tu ne m'aimeras en retour, et que même si par miracle ça arrivait, je ne serai jamais capable de te donner le bonheur que tu mérites.
On en est arrivé au point où tout change, plus rien n'est la même chose, tout a changé, et mes nombreuses tentatives pour devenir une bonne personne et rester avec toi étaient pour le pire, et maintenant, en ce moment même, je te regarde t'en aller loin de moi, sûrement à jamais.
Senju, j'avoue que tu me manques, que tu me manques horriblement, que je ne peux toujours pas arrêter de pleurer la nuit, parce que je me sens détruit, je sens que j'ai échoué dans quelque chose, avec quelqu'un que j'aimais, je sens que j'avais de faux espoirs, et après t'avoir vu, dimanche dernier, sur le pas de ma porte, bouquet de fleurs en mains, tout a changé pour moi, et je sais que je suis très mauvais, horriblement toxique.
Senju, je ne sais plus quoi faire, je vois combien peu de choses vont bien dans ma vie, cela pourrait m'affecte plus que je ne le pense moi-même, et je me sens de plus en plus seul.
Puis je me souviens.
Toi et moi.
Seulement nous, seulement à cet instant. Oh Senju, que puis-je faire ? Il n'est jamais trop tard, je sais, mais, que puis-je faire ? Il n'est jamais trop tard pour récupérer qui vous aimez vraiment, mais et si c'était l'exception ?
J'ai senti l'air se briser, l'espace temps était bouleversé.Comme je voudrais remonter le temps, profiter un peu plus les moments ensemble, chaque rire, chaque sourire, chaque câlin, chaque baiser, tout était vraiment merveilleux.
Parce que ça m'a fait vraiment plaisir, et ça, Senju, c'est assez compliqué à ce stade, de tout recommencer. De se voir à nouveau. C'est même impossible. Alors je te demande simplement de m'oublier, de refaire ta vie loin de moi. C'est le mieux pour chacun de nous je pense. Car je sais que jamais, jamais ô grand jamais, tu ne voudras me pardonner. Parce que je ne suis qu'un connard, égoïste et sans cœur, horriblement toxique.
Enfin.
Bonne journée, soirée, nuit,
Kazutora Hanemiya. ⟩⟩Il avait relu sa lettre trois fois. Décidé, il la fit enfin glisser dans la fente de la boîte aux lettres de la blanche. Il soupira ensuite, regardant une dernière fois la maison de sa bien aimée. C'était la dernière fois qu'il l'a verrait. Il reprit alors sa marche vers l'aéroport, faisant rouler sa valise contre le goudron, ignorant la paire d'yeux qui l'observait en silence dans l'appartement de la jeune femme.
_________
milliehanemiya
Cet os t'es dédié
J'espère avoir plus de cinq mdrrr
VOUS LISEZ
𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐇𝐎𝐒𝐄𝐒 𝐂𝐇𝐀𝐍𝐆𝐄𝐍𝐓
Fanfiction𝐤𝐚𝐳𝐮𝐬𝐞𝐧 𝐜𝐫𝐞𝐝𝐢𝐭𝐬 ↴ 𝒄𝒐𝒗𝒆𝒓 ▶𝑚𝑒 𝒔𝒉𝒊𝒑 𝒌𝒂𝒛𝒖𝒔𝒆𝒏 ▶𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑒ℎ𝑎𝑛𝑒𝑚𝑖𝑦𝑎 𝐨𝐬 𝐝𝐞́𝐝𝐢𝐞́ 𝐚̀ ↠@milliehanemiya 𝑮𝒐𝒐𝒅 𝒓𝒆𝒂𝒅𝒊𝒏𝒈