Chapitre 7

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Elle regardait la fenêtre qui donnait sur la cour arrière de l'institut psychiatrique comme à chaque fois que je venais lui rendre visite. Je me suis penchée devant elle, mais elle ne semblait pas m'avoir remarqué. J'ai posé ma main sur son bras et elle a sursauter en lâchant un petit cri. 

- Tou va bien maman, c'est moi Pheobe. 

- Pheobe...? Je me suis ennuyée de toi. Je sais que l'on ne s'est vue qu'hier, mais ma petite fille me manque tant.

Je n'étais pas venu lui rendre visite hier. La dernière fois que je suis venu ici s'était il y a une semaine. Elle s'est tournée vers Jack. Pendant un instant elle s'est figée, mais elle a fini par lui sourire.

- C'est ton petit copain? m'a-t-elle demandé. 

Avant même que je ne puisse répondre, elle s'est mise a pleurer de joie et elle a serrée Jack dans ses bras. 

- Tu ne sais pas à quel point je suis heureuse que ma petite fille soit en couple avec un petit garçon aussi mignon que toi! dit-elle a Jack. Cela fait combien de temps que vous êtes ensemble?

- Depuis une semaine maman. 

J'ai regardé Jack en le suppliant du regard d'embarquer dans mon histoire et il m'a sourit. 

- Votre fille madame Davis est vraiment charmante. Je suis vraiment choyé d'avoir une copine aussi magnifique qu'elle, dit-il. 

Il a passé son bras autour de ma taille. 

- Oh regarder comme vous êtes mignons! Cesse de rougir Pheobe! C'est ton petit copain après tout, ce n'est pas la première fois qu'il te prends par la taille tout de même.

Si seulement elle savait. Oui c'était la première fois que Johnson me prenait par la taille. J'ai cru sentir un frisson me traverser lorsque sa main a aggrippé ma hanche. 

Ma mère s'est ensuite remise à parler de mon père et à quel point on lui faisait penser à elle quand elle avait commencé à voir mon père. J'ai du la quitter à contre coeur, car une infirmière est venu nous voir pour nous annoncer que la visite était terminé. En arrivant dans l'auto, j'ai remercié Jack d'avoir fait comme si l'on était ensemble. 

- Il n'y a pas de quoi Pheobe. Ta mère avait l'air tellement heureuse, et ce n'est pas comme si ça m'avait déplu non plus, dit-il en me souriant de son sourire sexy. 

J'ai tourné le regard et j'ai bouclé ma ceinture. Jack m'as emmener à une plage que je ne connaissait pas. Il y avait pleins de filles en maillots de bain qui se promenaient sur la plage et je n'avais pas prévu d'apporter le mien. Je me suis un peu mise à paniquer, mais Jack m'a rassuré en me disant que l'on allait juste faire une petite marche car il y avait un endroit qu'il voulait me montrer. Nous nous sommes mis à marcher vers le côté de la plage où il y avait de gros rochers. 

- Donne moi ta main, me dit-il après s'être hissé au dessus du rocher en premier. 

J'ai fais ce qu'il m'a dit, sauf que quand je suis arrivée en haut, je suis arrivée face à face avec lui. Mon nez pouvait toucher le sien. Je me suis reculée, gênée de ce qu'il venait de se passer. Après tout, il s'etait tassé lui aussi ce matin pour répondre à son téléphone non? J'ai continuer de marcher sur les rochers qui montaient de plus en plus haut. Arrivé au dernier je ne suis retournée et les gens sur la plage étaient beaucoup plus petits. Jack s'est avancé vers le bord. Il s'est assis, a enlevé ses chaussures et il a laissé ses pieds pendre dans le vide. Il me fit signe de faire comme lui. Je me suis assise sur le bord. Il faut dire que s'était assez haut. Le hic est que j'au vraiment peur des hauteurs. 

- T'en fais pas, je vais te tenir si tu tombes, me dit Jack en voyant la peur dans mes yeux sans doute. 

Devant nous s'étendait de l'eau turquoise à perte de vue. si l'on regardait en bas, on pouvait aperçevoir la fin de la plage. La falaise était assez haute pour sauter en bas et tomber dans l'eau. Des garçons s'amusaient plus bas à faire des pirouettes et sauter dans l'eau pour impressionner les filles qui étaient avec eux.

- C'est magnifique, lui dis-je. 

- Je venais souvent ici avant, mais je suis rendu assez occupé les fins de semaines et je n'ai plus vraiment le temps de venir traîner ici... Jack et moi on venait ici et on sautaient en bas lorsque l'on étaient plus jeunes. On faisait crier nos mères car elles avaient peur qu'il nous arrive quelque chose, c'était assez drôle je dois avouer. 

- T'as des frères ou des soeurs? lui demandais-je.

- Oui, un frère plus vieux, Jeff qu'il s'appelle. 

Il m'a parlé de son frère et de ses parents, et qu'il avait passé la majeure partie de son enfance avec Jack Gilinsky. Il s'est arrêté et il s'est mis à me regarder.

- Quoi? demandais-je. 

Il y a eu un court insant, puis sans que je puisse le voir venir, ses lèvres se sont plaquées sur les miennes. 

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Johnson.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant