Au lycée, je ne suis pas la plus populaire. On m'appelle parfois la zarbie, mais j'ai d'autres surnoms, comme par exemple la folle, la tarée, etc. Et ça a toujours été comme ça, pendant ma scolarité. J'étais comme le souffre douleurs des gens. Je me suis longtemps fait harcelée, et j'ai dû plusieurs fois changer d'école. J'ai toujours été mise à l'écart, rejetée, parce que j'étais différente. Au début ça me rendait malheureuse, mais, au fils du temps j'ai fini par m'y habituée.
En cours je ne participe pas énormément. A vrai dire, je n'aime pas vraiment le lycée, en fait, je n'ai jamais aimée l'école, depuis toute petite, à cause de ma différence. Demain c'est le rentrée, et comme vous pouvez le constater, je ne suis pas pressé d'y être.
Aujourd'hui c'est la rentrée, et pour couronner le tout, il pleut à torrent dehors, en espérant que ça va se calmer, mais j'ai des doutes. Je me leva de mon lit, me sorti des vêtements dans mon armoire, et alla me doucher. Après m'être préparée, je sorti de ma chambre, et constatais que mon père dormait toujours. Je descendis sans faire de bruit pour ne pas le réveiller, et me rendis à la cuisine. Elle était assez grande, et pareil pour le plan de travail. La pièce était aussi très lumineuse, comme toute la maison, car elle était située au soleil. Et la cuisine était de couleur pourpre, s'était la couleur qu'avait choisie maman, il y a longtemps. C'était ça couleur préférée. La maison, cependant, était assez ancienne.
Je me prépara mon petit déjeuner, puis alla m'installer sur la table pour manger, Au moment où je m'apprêtais à m'asseoir, mon père descendit :
"- Bonjour papa. Bien dormi ?
- Oui comme un bébé, me répondit-il tendrement en rigolant, pendant qu'il se dirigea vers la cuisine.
- Je vais te préparer un café, dis-je en descendant de ma chaise."
J'alluma la cafetière et pris une tasse.
" - Merci ma puce, mais te mets pas en retard.
- Ne t'inquiète pas papa, le rassurais-je, en lui donnant son café chaud. Je remonte chercher mes affaires. "
Je monta dans ma chambre, pris mes affaires, les laissa près de la porte, et fis vite mon lit. Puis retourna vers la porte et je m'apprêtais à prendre mes affaires et partir, quand je je vis quelque chose dans le couloir sombre. Je jurais que j'avais allumé la lumière, mais je compris vite que ce n'était pas quelque chose, mais plutôt, quelqu'un...
