Chapitre -6-

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Point de vue Triss:

Je patientais déjà pendant plus d'une quinzaine de minutes, et pas d'êtres vivants dans les parages.

Bon, ils fouent quoi ceux-là?

Je veux appeler ma mère moi. Oh putain elle va me tirer une de ces têtes. Et moi qui lui ai même pas dit au revoir ce matin. Je me sens très mal tout à coup.

J'ai vraiment besoin de l'appeler et lui parler pour la rassurer. Mais à ce qui paraît, ces gens ici ne veulent même pas me passer un téléphone pour avoir un petit coup de fil.

Et si ils ne veulent pas que je l'appelle de peur que je les dénonce ou un truc du genre. Et s'ils m'ont kidnappée mais essaient en parallèle d'être gentils pour que je ne doute de rien. Si ça se trouve, ils veulent me décapiter et relever mes membres sains pour sauver une des vies de les leurs. Puisque je suis jeune et sûrement sans maladies.

Oh les connards, ils m'ont bien eu: Essayer d'être gentils avec leur victime pour qu'elle ne doute de rien.

Bon, je ferai mieux de bouger mon cul pour m'échapper de ce pétrin.

J'essaie de me lever, mais le mal de tête me revint.

C'est pas trop tôt pour ça?

Je tournai la tête doucement à la recherche de quelque chose que je pourrai le retourner autour de ma tête.

Je remarquai le chargeur que j'avais jeté sur Théo par terre.

C'est pas la meilleure des idées mais bon.

Je me penchais un peu et essayai d'atteindre le chargeur. J'y étais presque mais je me cogna la tête avec le sol.

Oui, je viens de tomber sur mon nez.

Et maladroite que je suis, quand j'essaie de me relever, je me recognai la tête avec le chevet à côté du lit.

Je le répète, c'est pas mon jour de chance.

Je ferai mieux de grouiller, sinon on viendra et on m'attachera.

Oui, je flippe grave.

Malgré mon mal de crâne atroce, je me relevai et pris le chargeur pour l'enrouler autour de ma tête afin que la douleur s'abstient.

Visiblement, cela a marché.

Je suis trop une boss moi.

Bref, je me dirigeai vers la porte doucement et l'ouvris sans faire aucun grincement.

Je sortis ma tête et cherchai s'il y'a quelqu'un dans les parages.

Personne en vue.

Je sortis en essayant d'éviter tout contact avec les murs.

- Pourquoi? -

Pour ne pas laisser mes empreintes.

- Tu as déjà laissé tes empreintes sur le lit et le sol bouffone. -

Ah... Oui.

Oops.

Bon pas la peine d'éviter les murs, et en plus, j'ai des vertiges.

Je m'accroche au murs - C'est dingue de s'accrocher aux murs -

Bref, je descends en bas mais remarquai que des gens étaient assis sur des canapés , et vraiment ça puait la cigarette.

Oh putain mes narines.

Je ferai mieux de remonter et essayer de m'échapper d'une autre façon.

Je m'apprêtais à remonter les escaliers quand je captai un petit bout de leur discussion:

- Ça ne suffit pas Théo, je te rappelle que c'est au moins 8 kg -

- Jack, il ne faut pas énerver Brad la prochaine fois, sinon il va te tuer -

- On manque de fric putain, il faut qu'on bouge -

8kg? Tuer? Fric? De quoi ils parlent?

Bref, maintenant je commence vraiment à flipper.

Je montai les escaliers rapidement mais sans trop faire de bruit et décidai de sauter de la fenêtre.

Oui, je suis suicidaire.

Bref. Je jetai un rapide coup d'oeil en bas et me rassurait que ce n'est pas très haut.

Ouf.

Je commençai à m'adosser au mur et arrivai enfin à terre.

Rappelez moi de ne jamais répéter ce truc la prochaine fois car j'ai vraiment eu la peur de ma vie.

Et devinez quoi? Je suis pieds nus.
Oui, en plus d'être maladroite aux mauvais moments, je suis trop conne parfois!

Et en plus de cela, ce chargeur maudit est toujours autour de ma tête pour mon mal de crâne.

Donc, résumons ma situation pour deux petites minutes.

Pour ma première journée scolaire je me suis faite agresser oralement par un psychopathe qui s'appelle West, je lui ai exploser la face puis les couilles ensuite je me suis barrée aux toilettes.
Dans les toilettes j'ai failli piquer une crise de nerfs mais me suis retenue jusqu'au moment où le porc de West défonce la porte et ma patience avec. Il m'a traité de salope après l'avoir énervé et péter les testicules et m'a poussée pour que j'atterrisse enfin sur le lavabo des toilettes dégueulasses de ce lycée et que je m'évanouisse.
Quand je me suis réveillée, je me retrouve dans un lit inconnu dans une chambre inconnue à côté d'un gars inconnu assis sur une chaise inconnue - Bon j'exagère un peu -, que je réveille à l'aide d'un chargeur et qu'il me laisse en plan dans cette salle de mec sous prétexte qu'il allait m'apporter un téléphone pour que je puisse appeler ma mère qui maintenant devrait se tirer les cheveux.
Quand je décidai enfin de m'échapper me rendant compte que je venais de me faire kidnappée par un groupe de gentils, je descendis en bas et entendus des paroles bizarres.
Je flippe et je remonte pour retrouver une autre façon de se barrer.
Alors, une idée suicidaire me vint à l'esprit: Sauter par la fenêtre.
Et oui mes poneys.
Je sautai du balcon de la chambre inconnue et me retrouvai seule dans la rue à 19h du soir, devant une maison que je ne connais même pas, et dans une ruelle dont j'ignore le nom. Pieds nus. Et avec un chargeur autour de la tête.

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Bad Gangsters. [ŘƏƏĆŔĮȚŮrĘ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant