confuse...

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Je leurs fis un regard hyper sérieux, puis commençai à perdre toute confiance qui aurait pu me servir de bouclier. Ils me regardèrent, tous semblaient amusés de ma tentative de leur faire peur. Le premier riait, jusqu'à n'en plus finir. Essayait-t-il de me faire passer un message? Je détournai le regard puis posai mes yeux sur Michael. Il avait un regard froid, mais je pouvais déchiffrer sur ses yeux, un peu de sympathie. Pourquoi riait-il, lorsque ses amis sont venus me «voir»? Était-il influencé par ses amis? Voulait-il avoir l'air de se foutre de moi? Non mais quelle question. Il se fout de moi, bien sûr.

Puis, tout d'un coup, je me sentis comme une moins que rien. Non mais qu'est-ce qui m'a pris d'aller leur parler? Je savais que je ne faisais pas le poids devant eux. Je dois dire que je peux, parfois, être impulsive. Mais à ce point-là? J'ai atteint mon record aujourd'hui même.

Le premier, qui s'appelle Gabriel, commença à me faire toutes sortes de simagrées, dont celui qui représente un couteau dans le cou ( u know genre : t'es mort?), pour me rappeler que je devais aller me suicider. Quel con ce gars! C'était le plus innocent de leur groupe, celui qui va faire tout ce que les autres lui disent de faire, le mouton quoi. Il n'était absolument pas capable de prendre une décision par lui-même. Je le sais parce que nos parents étaient souvent ensembles quand nous étions au primaire. Il faut dire qu'il a beaucoup changé côté physique, mais côté mentalité, il est pareil, car elle est encore peu élevée.

Il riait, jusqu'au point où je me demandais vraiment ce qui était drôle..

Puis, je me tannai.

«C'est quoi qui est drôle?» dis-je, énervée.

La lueur de ses yeux brillait de mille feu, à la vue de mon énervement. C'était une oportunité en or pour lui de me ridiculiser devant tout le monde.
Comme prévu, il commença:

«Ohh la petite fille est bête-bête». dit-il, riant, tout seul (forever alone).

J'ai comme une impression de déjà-vu sur cette phrase là. Michael.

Je lui fis un regard noir, un regard pourtant absent. Je ne le regardais pas vraiment, en fait je me perdais dans ses yeux. Non pas par amour, mais car ce qu'il disait n'était pas intéressant.

«Tu te prend pour qui», dis-je.

je suis ton père, plaisanta-t-il.

ahahah...trop drôle...

Je l'aime?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant