83. Rideaux Fermés

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Les yeux dans le vide je ne faisais plus attention
À tout ceux qui marmonnaient dans mon dos
Le doigts pointé sur moi, attendant une réaction
Mais dernière mon âme, je fermais les rideaux.
Je ne voulais plus voir
Je ne voulais plus entendre
Je ne voulais plus prétendre
Avoir encore un espoir.
Pourquoi continuer quand on avait tout perdu ?
Pourquoi essayer quand tout ce qu'on avait cru
N'étaient que des mensonges pour me manipuler
Me faire croire au bonheur et abuser de ma naïveté.

Alors qu'il ne restait que du noir
Une personnes aux traits familiers ouvrit les rideaux
Sur ses lèvres se dessina un grand sourire, signe de victoire
J'étais face à mon ange qui venait me libérer de mon fardeau.
Mon visage devint alors comme avant un reflet du sien.
Pour la première fois depuis longtemps, dans mon cœur
Je ressentait à nouveau cette douce chaleur
Dont je collectionnais autrefois les milles et unes saveurs.
Je redécouvrais la définition du bonheur.

Recueil de poèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant