Chapitre 2

138 9 0
                                    

Le capitaine rentra chez elle sur les coups de 19 heures. En entendant les clés tourner dans la serrure, Elliot prit peur et pointa son arme en direction de l'entrée. Olivia entra puis sursauta, elle leva les mains :

- Babe c'est moi, donne-moi ton arme ! s'écria-t-elle.

Stabler la fixa en tremblant, Benson le rassura :

- Mon cœur tout va bien. C'est moi, Liv, donne-moi ça avant de blesser quelqu'un.

L'homme tendit son arme, le capitaine la prit puis la rangea. Elle serra ensuite son petit-ami dans ses bras, il balbutia :

- Je suis désolée...Kathy pardonne-moi.

Olivia comprit qu'il n'était pas lui-même et qu'il était en crise d'angoisse. La femme lui demanda :

- Tu sens le sol sous tes pieds ?

- Oui, répondit Elliot.

L'homme éclata en sanglots, jamais il n'aurait cru pleurer dans les bras de sa petite-amie un jour. Benson prit le temps de le rassurer :

- Respire à fond ça va aller.

Stabler inspira puis expira plusieurs fois. Lorsqu'il fut plus calme, il demanda :

- Qu'est-ce qu'il s'est passée ?

- Tu ne te souviens pas ? demanda Olivia.

- Non Liv, je t'avouerai que j'ai l'impression d'être sorti de mon corps depuis que tu es rentrée, répondit Elliot.

- C'est normal tu as fait une énorme crise d'angoisse, à tel point que tu m'as appelé Kathy, expliqua Benson.

- Ah je suis désolé Liv, s'excusa Stabler.

- Ne le soit pas, je suis passée par là. Je comprends très bien ce que tu vis, assura Olivia.

- T'es la meilleure ! lança l'irlandais.

- Ouais je sais.

Olivia sourit.

- Où est mon fils ? demanda la new-yorkaise.

- Dans sa chambre, répondit Elliot.

Le capitaine frappa puis entra dans la pièce où Noah regardait des vidéos sur son téléphone. La brune déposa un baiser sur le front de son fils puis lui demanda :

- Qu'est-ce que tu regardes ?

- Des vidéos gaming, répondit Noah.

- Tu arrêtes avec le téléphone maintenant on va manger bientôt, ordonna Olivia.

Benson passa ses mains dans les cheveux bouclés de son petit homme, le jeune garçon demanda :

- Il voulait te faire du mal Elliot ?

- En fait, il a eu très peur car il a vu sa femme exploser dans sa voiture sous ses yeux. Il est traumatisé du coup par moment il fait de grosses crises d'angoisses, il a cru que je voulais lui faire du mal car il ne me reconnait pas quand il est en crise. Mais ne t'inquiète pas je sais comment faire pour le résonner, expliqua Olivia.

- Et moi, il va me faire du mal ? demanda Noah inquiet.

- Non mon cœur, toi tu es un enfant tu ne risques rien, le rassura Benson.

La maman et son fils allèrent dans le salon lorsqu'on sonna à la porte. Stabler alla ouvrir, un adolescent aux cheveux bruns se tenait devant l'entrée. L'homme sourit :

- Eli, entre.

- Salut papa, salua le jeune homme en entrant.

- Bonsoir Eli.

- Salut Liv, lança Eli.

Olivia prépara le repas puis la famille passa à table, Eli ne dit pratiquement rien aux adules mais il s'entendait bien avec Noah. A 22 heures, le capitaine prit sa douche après s'être assurée que son fils dormait. Elle rentra dans la chambre avec juste une serviette autour de son corps. Elliot était allongé au-dessus des couvertures vêtu uniquement d'un boxer gris. Stabler lança la discussion :

- Au moins mon fils s'entend bien avec le tien, c'est un bon début.

- Laisse-lui du temps, conseilla Benson.

La brune fit tomber ce qui cachait son intimité en souriant. Elliot scruta les moindres formes de la femme qui se tenait debout en face de lui, l'homme retira son caleçon puis le jeta au loin dans la pièce. Olivia s'allongea près son petit-ami puis caressa le corps musclé de celui-ci, elle le couvrit ensuite de baiser. Stabler poussait de petits gémissements de plaisir. La brune caressa le pénis du bellâtre pour le chauffer. Pendant ce temps, l'homme embrassa et suça tendrement la poitrine de sa partenaire. Lorsqu'il passa son pouce droit sur les cicatrice de brûlure de Benson, celle-ci l'arrêta rapidement, elle ne voulait pas qu'il s'attarde sur celles-ci. Elliot ne mit pas longtemps à être dans les starting blocks. Dans un premier temps, l'irlandais fit basculer la new-yorkaise pour être au-dessus d'elle. Stabler joua avec l'intimité de sa compagne puis entra deux doigts en elle. Olivia gémissait à chaque mouvement de son petit-ami. Quand elle sentit l'orgasme arriver, Benson cria :

- Elliot !

- T'aimes ça hein ? demanda Stabler.

- Ne t'arrête pas et va plus vite ! s'écria la brune entre deux gémissement.

- A vos ordres capitaine !

L'irlandais entra puis sortit ses doigts plus rapidement, l'orgasme ne tarda pas arriver pour Olivia. Le capitaine cria le prénom de son petit-ami, celui-ci afficha un regard satisfait. Dans un second temps, l'inspecteur passa aux choses sérieuses et pénétra sa petite-ami. Celle-ci continua de gémir de plaisir, la brune se laissa aller complètement sous les coups de bassins de son compagnon. Lorsqu'elle voulut retourner la situation, le couple tomba du lit. Malheureusement, dans sa chute, Olivia mit son pied droit dans une mauvaise position. Le capitaine hurla de douleur. Elliot s'excusa :

- Je suis désolé, je ne voulais pas te faire mal.

- Ce n'est pas toi, c'est moi. Je crois que je me suis cassée la cheville, expliqua Benson.

Les ébats s'arrêtèrent rapidement. Olivia et Elliot se rhabillèrent. Stabler appela une ambulance. Le capitaine alla se faire soigner pendant que l'inspecteur garda Noah. La brune appela Fin pour qu'il vienne la chercher. Une fois dans la voiture, le sergent demanda :

- Tu t'es cassée la cheville comment ?

- Je suis tombée de mon lit, répondit Olivia.

- Je vois, sourit Tutuola.

- Ce n'est pas ce que tu crois, mentit Benson.

- Bien sûr Liv, c'est ce qu'on dit toujours, la taquina Fin.

- S'il te plait ne dis rien aux autres, supplia Olivia.

- Ne t'inquiète pas je suis une tombe, la rassura le sergent.

Olivia sourit, les deux amis rentèrent dans l'immeuble du capitaine. Fin accompagna sa chef jusqu'à la porte de son appartement. Elliot ouvrit la porte puis s'écria :

- Mon amour est-ce que ça va ?

- Oui c'est juste une fracture de la cheville, répondit Olivia.

- Elle va devoir être en congés quelques temps, bon courage vieux ! s'écria Fin en partant.

- Tu as mal ? demanda Stabler.

- Non ça va, ils m'ont donné des anti-douleurs, répondit Benson.

Mr et Mme StablerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant