Chapitre 4

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Le lendemain le grand s'était empressé de chercher un nouvel accord, il avait demandé à Bell de lui imprimer avant midi avant de recevoir par mail l'emploi du temps du cendré par son majordome personnel, comme il ne savait pas quand il allait à l'orphelinat et quand il était au manoir alors il avait gentiment demandé pour la semaine.

Et aujourd'hui était le jour béni ou il était toute la journée au manoir, d'après le majordome il y aurait un nouveau contrat qu'il doit étudier sur une proposition de vente.
Il ne savait pas si y aller maintenant était une bonne idée, s'il allait le déranger, pour une fois il voulait juste passer un peu de temps avec lui, juste lui parler de la pluie et du beau temps pour le voir et surtout le voir sourire une nouvelle fois.

Il était étrangement nerveux quand il à toqué à la porte en bois mais la joie du jeune majordome le rendait un peu plus confiant :

« Monsieur le maire quelle surprise ! Alors depuis hier comment allez-vous ? » Disait-il en prenant son manteau

« Ça va bien merci, est-ce que vous pourrez remercier le personnel qui m'a ramené à la maison ? »

« Bien sur. Vous êtes ici pour voir Monsieur ? »

« Oui, je ne dérange pas au moins ? »

« Eh bien comme je vous l'ai annoncé il est occupé avec cette affaire de vente, vous savez que dans les pays voisins on s'arrache les biens immobiliers et le manoir Berry que possède Monsieur et malheureusement convoité par les plus grands, il est immense mais c'est un bien précieux de Monsieur, il ne le cédera jamais. Mais les actionnaires sont tenaces et l'appelle tout les jours pour voir s'il n'a pas changé d'avis.»

« Pourquoi ne porte t-il pas plainte pour harcèlement ? »

« Monsieur est généreux, il sait que ce sont leurs boulots de faire ça, ici l'argent prime et quand ça touche à l'argent l'homme est parfois près à tout.»

Sauf que lui voulait surtout qu'ils laisse Asta tranquille, il était déjà assez occupé avec une société et un orphelinat sans compter ses propriétés, comment voulez-vous qu'il s'en sorte si des personnes viennent lui réclamer ses maisons tout les jours ? Non, il allait régler ça par lui même.

Il suivait le majordome pour mémoriser l'emplacement de la pièce et finit par situer à peu près et puis il pourra toujours demander sur le chemin, il croisera bien quelqu'un. Il toqua avant de remettre sa cravate en place manquant soudainement d'oxygène, il était vraiment stressé.

Il entendait enfin le mot et poussa la porte pour le trouver à son bureau encore plongé dans ses papiers, il tenait un téléphone sous la tête coincé sur son épaule et avait des dossiers mit sur deux côté un stylo en main, il était au téléphone, encore les actionnaires :

« Je vous ai déjà répondu, je vous trouve redondant, non je ne la vend pas allez chercher ailleurs il y à d'autre emplacement de libre.»

Ses feuilles tournait pour qu'il signe rapidement à un endroit la pliant en suivant pour la remettre dans une enveloppe ouverte :

« Oui je sais, je sais mais il n'est pas question que je donne cette propriété, je sais qu'elle est belle et qu'elle attire mais très peu pour donner à d'autre noble pour qu'il la rénove.»

Il souffla s'installant confortablement dans son siège pour reprendre correctement son combiné :

« Je me fiche de savoir qu'ils ne la rénoveront pas, ce ne sont pas des promesses ça, je connais ce milieu je viens du même ils le feront arrêtez de me mentir je déteste ça.»

Son doigt s'emmêlait dans les anneaux du fil alors que Yuno venait observer la pièce approchant la cheminé pour y voir des photos et d'autres cadres, ce vieil homme était là autour d'enfant tous aussi diffèrent avant de remarquer Asta qui semblerait avoir un peu changé, on pouvait le reconnaitre à ses cheveux toujours pareil quoi qu'un peu plus raide que quand il était petit et surtout son corps qui avait beaucoup changé.

Le PropriétaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant