Chapitre 8

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Le lendemain après une courte nuit, Vénus s'était levé à l'aube pour préparer le petit-déjeuner afin de remercier le mafieux d'avoir été aussi prévenant avec elle et cela même si elle avait tentée de s'enfuir. Elle était encore bouleversée que le mafieux soit au courant pour Morgan.

Comment avait-il su ? Le plus perturbant était que savait-il ?

Vénus avait soignée ses angoisses la nuit dernière en se répétant sans cesse que le mafieux ne la rendrait jamais à cette femme horrible... il lui avait promis qu'elle resterait avec lui et au fond d'elle, elle savait qu'il tiendrait parole du moins elle l'espérait.

⁃ Bonjour moy boginya !

Vénus reposa la carafe de jus d'orange sur la table en le gratifiant d'un sourire timide. Il portait un t-shirt gris qui s'étirait sur ses larges épaules, ses bras musclés étaient couvert des tatouages plus effrayant les unes que les autres, ses cheveux noirs de jais était attaché sur sa tête et sa barbe avait légèrement poussé durant la nuit accentuant les lignes volontaires de ses mâchoires.

Comment ne pas se sentir troublé devant un tel homme ? Combien pouvait-il avoir des conquêtes ?

En retirant son tablier Vénus s'interdit de se poser plus des questions car elle était certaine que jamais, elle ne serait regardée par cet homme dont la beauté ténébreuse était si attrayant.

⁃ Avez-vous bien dormi ? Questionna la jeune femme avec un léger sourire
⁃ Suffisamment pour attaquer cette longue journée, Dit-il en s'approchant

Elle baissa les yeux immédiatement en désignant la chaise pour qu'il s'y installe.

⁃ J'ai fais du pain perdu, des toasts, des crêpes et des œufs brouillés, Fit-elle en souriant

Étonné, Vladimir la dévisageant un moment avant de baissé le regard sur la table.

⁃ C'est vous qui avez fait tout ça ? Demanda t-il surpris
⁃ Oui... pourquoi ?
⁃ Je suis surpris, aucune femme n'a jamais cuisiné pour moi, Déclara-t-il en la perçant du regard

Non Vénus... ne rougit pas, S'ordonna-t-elle en replaçant une mèche derrière son oreille. Il fallait à tout prix qu'elle se souvienne de ce que Yéléna lui avait dit. Vladimir Medvedev était fiancé.

⁃ Je suis certaine que c'est parce que vous ne leur avait jamais laisser l'occasion ! Répondit-elle en s'installant sur le tabouret en face du russe

Vladimir nota qu'elle était fatiguée, à la lumière perçant du jour son teint était encore plus nacré que la veille. Des cernes de fatigue soulignait ses beaux yeux azur. Toute la nuit il avait réfléchi à une manière d'anéantir les angoisses de la jeune femme et le seul moyen qu'il avait trouvé était d'affronter Morgan Carter et David Stones mais Vladimir n'était pas sûr que la jeune femme soit capable de les affrontées. Alors il se contenta de manger un peu en remarquant qu'elle touchait à peine à son assiette.

⁃ Vous avez raison mais faudrait déjà qu'elle sache cuisiner... je suis un homme qui aime sa liberté et qui déteste s'encombrer

Vénus piqua dans son assiette en lui jeta un regard à la volé.

⁃ Je comprends... Dit-elle doucement

Elle ressentit un pincement au cœur, il suffisait de le regarder pour se rendre compte que Vladimir Medvedev était un homme qui ne s'encombrer pas. Yéléna avait sans doute raison, elle était sûrement un poids pour l'homme et s'il faisait tout ça c'était sûrement parce qu'elle lui faisait pitié. Cette pensée la fit baissé le regard en refoulant ses larmes.

Vladimir pénétra dans son bureau avec humeur, son corps était tendu, ses mâchoires crispées. Le visage de la jeune femme revenait sans cesse envahir son esprit depuis qu'il avait quitté sa villa en la laissant seule à l'intérieur. Il savait pertinemment qu'il prenait des risques en la laissant là-bas sans surveille. À tout moment elle pouvait s'enfuir, mais très vite un sourire entama le coin de ses lèvres. La jeune femme ne partirait pas, il en était certain. Au lieu d'en être agacé comme à son habitude, il se surprit à aimer ça et cela suffit à le dérouter. Se passant une main dans les cheveux, il traversa la vaste pièce pour prendre place dans son fauteuil. Il balaya d'un revers de la main les dossiers qui l'attendait pour se concentrer uniquement sur Morgan Carter qui avait continuer sa vie comme si Vénus Moor n'avait jamais existé. La maison de la jeune femme avait été le théâtre des nombreuses soirées organisées en secret avant d'être vendu au plus offrant.

L'obsession de Vladimir Medvedev Où les histoires vivent. Découvrez maintenant