Notre histoire commence là où commence celle de la Révolution, le 5 mai 1789. Baptiste Bouvet jeune garçon de 19 ans, les cheveux blonds, le regard avec des yeux bleus, sûr de lui, siège aux Etats Généraux en tant que député du Tiers-Etat. Le Roi Louis XVI termine son discours sans annoncer aucune réforme. Le Tiers-Etat est déçu.
-Aucune réforme, je m'y attendais. Dit Robespierre à l'oreille de Baptiste.
-Je m'y attendais aussi, mais je suis quand même surpris.
-Surpris ?
-Oui, je m'attendais quand même à un peu plus d'engagements
-Baptiste c'est un Roi, il ne s'intéresse pas aux gens comme nous.
-Robespierre ! s'écria une voix derrière eux.
C'était Camille Desmoulins à côté de lui il y avait Georges Jacques Danton.
-Excuse-moi Baptiste, on se revoit tout à l'heure.
Ils se serrèrent la main de Baptiste et s'éloigna.
La séance s'étala jusqu'au soir. Vers 18 heures, les députés sortirent dans l'exaspération. Baptiste rejoignit Robespierre.
-Bonsoir Maximilien.
-Ah bonsoir Baptiste, comment as-tu trouvé cette séance ?
-Très très longue. Je trouve que le Roi n'a aucun projet pour améliorer la situation financière du pays.
-Je trouve aussi. Cela risque de poser certains problèmes par la suite.
-C'est sûr. A moi je vais par-là, à ce soir Maximilien.
-A ce soir.
Baptiste s'éloigna du château il fit face au soleil déclinant, qui se reflétait sur le marbre blanc, puis sur les hautes fenêtres en or. Ce qui donnait une image magnifique.
Il vit également trois oiseaux dont un oisillon, les deux plus grands aidaient le plus petit à voler. Ça rappela un peu sa propre enfance. Ses parents qui l'avaient toujours encouragé. Sa mère, faisait le ménage chez une riche famille de Lorraine, dont il était originaire. Son père lui, était un petit avocat de campagne. La famille n'était pas riche, mais elle pouvait vivre. Baptiste avait également une sœur Juliette, sa cadette de 10 ans. Il avait également un frère, mort-né.
Ses parents l'avaient toujours accompagné dans tous ses projets. Quand forcément Baptiste fut choisi pour aller à Versailles. Ce fussent des aurevoirs difficiles. Mais Baptiste avait juré de venir les revoir dès que l'occasion se présentait.
Il fût chassé de ses pensées par une femme jetant son sceau de besoins dans la rue.
-Faites donc attention ! s'écria Baptiste fou de rage en essuyant sa robe noire.
-Pardon jeune homme, lui répondit la jeune femme.
-Rien de grave. Dit Baptiste.
Il reprit son chemin et arriva à une auberge à l'aspect délabré. Il ouvrit la porte qui grinça sur ses gonds dans un grincement sonore. Il entra dans l'auberge. Un unique client était endormi à une table. Le barman, un homme âgé mince, à l'ait fatigué était derrière son bar en train de nettoyer des chopes avec un chffon crasseux.
-Bonsoir Monsieur Baptiste, lui dit le barman sans même le regarder.
-Bonsoir monsieur Hugo, ce serait possible de manger, j'ai une réunion au château à 20 heures.
-Très bien, installez-vous je vous pris.
Baptiste se dirigea vers une table bancale et s'assit. Le Barman revint avec une assiette d'omelette.
-Serait-ce possible d'avoir un verre d'eau avec ceci ?
-Mais bien sûr monsieur, je reviens tout de suite.
Le barman s'éloigna et revint avec un verre en bois.
-Merci Monsieur.
-Je vous en prie.Baptiste mangea son omelette qui était dure comme du bois. Pour essayer de faire passer ça plus facilement il bût de l'eau dans son verre crasseux. Quand il eut fini son repas Baptiste appela le barman.
-Sur votre note ?
-Oui, s'il vous plaît.
-Très bien, bonne réunion.
-Merci.
Sur ce, Baptiste se leva et se dirigea vers les escaliers en bois. Arrivé en haut il tourna à droite, et se dirigea vers la porte comportant le numéro 2. IL l'ouvrit avec difficulté, donnant plusieurs coups d'épaule pour réussir. Quand la porte fût ouverte Baptiste scruta sa chambre, qui était à l'image du reste de l'établissement. Le lit à une place était poussiéreux, la fenêtre ne donnant plus sur l'extérieure à cause de la crasse recouvrant ses carreaux. Un bureau en bois occupait le coin de la chambre. Baptiste s'y assis tira un parchemin du tiroir supérieur droit, trempa une plume qui ayant perdu tous ses poils, dans un encrier à moitié sec. Et commença sa rédaction, non sans difficulté à cause du matériel. Quand Baptiste ouvrit sa fenêtre pour regarder l'heure sur l'église., il était 19h10. Baptiste finit son discours en vitesse attrapa son manteau et descendit les escaliers. Il passa devant le client toujours endormi ouvrit la porte et sortit dans la nuit froide.
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Baptiste et la Révolution
Historical FictionBaptiste un jeune homme de 19 ans vas vivre la Révolution française. tourmenté entre amitiés avec les personnages révolutionnaires les plus connus et romance avec la femme de sa vie. Baptiste arrivera t-il a échapper à la guillotine ou y montera t-i...