Chapitre 8

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POV Léora :

« Ne t'inquiète pas je vais nul part, je reste avec toi, je ne compte pas partir » me dit-elle en resserrant son emprise sur moi.

Je n'avais pas ressenti ce sentiment de sécurité en dehors de mon frère depuis bien longtemps.

On resta bien longtemps comme ça, jusqu'à ce que je reçoive un texto. Je me détacha un peu d'elle, afin de pouvoir attraper mon téléphone pour voir qui était l'expéditeur. C'était un message d'Ece (edjé pour la prononciation), une fille dans ma licence, pour me demander si je venais en cours cet après midi, car elle serai un petit peu en retard, et que si oui, que je lui réserve une place. Les joies de la fac de médecine, et les amphis où les gens se battent pour une place. Ce n'est que maintenant que je ne regarda l'heure. *10h58* MERDE. 

« Euh j'ai cours cet après midi, genre à 12h45, ça te dérangerai de me ramener chez moi. Il faut que je me change et que je me prépare avant de descendre à la fac vers 12h10, pour trouver une place en amphi.

- Calme toi ! Oui ne t'inquiète pas y'a pas de soucis, viens on descend, je vais te montrer un raccourcis. 

- Attends tu me dis que tout à l'heure on a marché pendant 50 minutes, alors qu'on aurai pu y arriver plus rapidement?!

- Oui hihi, ohhh est ce que tu peux me blâmer parce que je voulais passer plus de temps avec toi ?

- Roooh ok, c'est bon, y'a pas à jouer avec les sentiments comme ça

- Mais ça marche

- Cours avant que je t'attrape ! »

Et sur ça elle parti en courant. Je me mis à courir derrière elle en rigolant comme une idiote tellement j'étais heureuse sur le moment. Et pourtant je venais de pleurer il n'y a pas si longtemps. Mais c'est comme si elle était mon remède pour aller mieux. Son rire était contagieux et sa bonne humeur me rend heureuse. En un rien de temps, nous étions pas loin de l'arrêt de bus, de nouveau en plein milieu de la ville. Amélia était de dos, et je décida de lui sauter sur le dos. Mais au moment de sauter elle se retourna, et ça l'a surprit, mais elle m'attrapa quand même. Pour éviter que je tombe, elle cala ses mains sous mes fesses. Bien que ça me ne dérangea pas du tout, au contraire j'avais une sensation bizarre qui se formait dans le bas de mon ventre, je décida de l'embêter avec ça !

« Ça va, tes mains tout va bien ?

- Oui pourquoi quelque chose ne va pas ? » me dit-elle en serrant mes fesses dans ses mains

L'arroseur arrosé...

Ne sachant pas quoi dire, et cette sensation dans mon ventre grandissant, je décida de fermer ma bouche et de mettre ma tête dans le creux de son cou. Elle sent archi bon. Je ne pu m'empêcher de lui faire un petit bisou dans le cou. Je senti son rythme cardiaque accélérer, et je souris de l'effet que j'ai sur elle.

« Descends, y'a le bus ! » me dit-elle en me laissant « tomber », pour se diriger vers le bus

Je me rattrapa rapidement, pour ne pas tomber brusquement, et la suivi dans le bus.

Le bus était plein, et je n'avais pas d'endroit pour me tenir. Je décida donc d'entourer mes bras autour de sa taille, mon torse contre son dos, afin de ne pas tomber. Elle tourna la tête pour me faire un sourire, avant de me faire passer devant elle. Je me retrouva donc dos à la barre où elle se tenait, mes bras autour de sa taille, et ma tête très près de la sienne. Etant perturbée par la proximité entre nous, je posa ma tête sur mon épaule. 

Après 10 minutes de bus, on descendit enfin.

« Ahhh enfin, j'en pouvais plus de tous ces gens collés contre moi ! » me dit-elle

Just the two of us in front of the worldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant