CAMILA
Cette nuit a si mal commencé mais elle s'est terminée de la plus plaisante des manières. Cet homme... Ses yeux verts malicieux qui virent au noir lorsque son désir l'emporte, ses lèvres si douces mais en même si ardente sur ma peau qui s'étiraient si souvent en un sourire en coin des plus érotiques. Je n'arrive pas à me le sortir de la tête, je ne comprends pas. Avec les autres il me suffit de quelques heures et je ne me souviens plus de leur prénom mais lui ne m'a finalement pas dit le sien et je crois que c'est ce qui m'intrigue. Il faut que je pense à autre chose et quoi de mieux que de se faire une petite séance de bronzage pour se vider la tête.
ORACIO
Mon père nous conduit à une destination qui m'est inconnue et pour tout vous dire j'en ai rien à foutre. Ma nuit a été courte car je me suis laissée séduire par les courbes, magnifiques soit dit en passant, d'une femme avec des lèvres que chaque homme rêverait de goûter et des yeux qui sont un appel à abandonner tout self control et lui sauter dessus. Quand je me suis réveillée ce matin elle n'était plus à mes côtés, elle m'a fait ressentir ce que ressentent toutes les filles quand je quitte leur lit après les avoir baisées. Le trajet touche à sa fin et lorsque je sors de la voiture, une haine colossale prend possession de mon corps.
- Qu'est ce qu'on fout chez ce batard ?
- Oracio ! Adresse toi correctement à notre hôte. Nous avons conclut un accord, nous sommes maintenant associés.
- Comment tu as pu conclure un accord avec ce fils de pute ?!
- Oracio ferme la !
- On va tout t'expliquer laisse nous au moins le temps d'aller dans mon bureau. ~dit notre hôte qui me regarde de la tête aux pieds~Je lui lance un regard aussi noir qu'une nuit de nouvelle lune. Qui aurait cru qu'un jour on allait s'associer avec ce connard de Martiño. Je sais pas ce qu'il se passe dans la tête de mon père mais je suis sur que c'est une très mauvaise idée. En avançant vers l'entrée de la villa de ce perro (=chien), j'observe partout autour de moi. J'essaye de scanner avec mes pupilles chaque recoin de la villa pour en étudier les faiblesses. On les utilisera quand on l'attaquera, accord ou non je le tuerai.
Mes yeux se posent sur un magnifique fessier, exposé à la vue de tous avec ce maillot de bain échancré, qui me rappelle celui de la sulfureuse demoiselle avec qui j'ai couché cette nuit. Argh ! Je la vois même à la place des autres femmes, je suis sûr qu'elle m'a ensorcelé pendant la nuit, qui sait elle a peut être mis un philtre d'amour dans mon verre. Je dis n'importe quoi, il faut vraiment que cela se termine vite parce que j'ai besoin de sommeil.
En pénétrant dans la villa, je ne peux m'empêcher de constater qu'elle est très moderne. En voyant ce vieux croulant de Martiño je n'aurais jamais pensé. Un immense escalier un marbre se dresse devant nous et en haut se trouve une grande porte fermé à clé que notre hôte ouvre directement. Son bureau est donc là, pas très intelligent de le mettre si proche de l'entrée.
Nous pénétrons dans son bureau et je ne peux m'empêcher de poser la question à laquelle ils ne m'ont toujours pas répondu.
- Bon on est dans le bureau maintenant, donc qu'est ce qu'on fait là ?
- Tu n'as jamais été patient Oracio.
- Non et c'est pas aujourd'hui que ça va commencer ! Dis moi pourquoi tu n'as pas mis une balle dans le tête de ce bastardo (=bâtard) ?
- Assieds toi et patiente encore quelques minutes je vais t'expliquer.Martiño nous apporte à chacun un verre de son rhum le plus cher, pour essayer de m'acheter sans doute, puis part en nous annonçant qu'il va chercher quelqu'un.
- Dis moi.
- Martiño et moi sommes ennemi mais nous avons aussi un ennemi en commun et comme on dit souvent dans ce monde, les ennemis de mes ennemis sont mes amis.
- Tu veux son aide pour battre Carlos ?
- Exactement tu sais très bien que le Mexique est dirigé par trois cartel très influent. Le mien et celui de Martiño au sud et à l'est, de taille et de force égales mais aussi celui de Carlos au nord. Il possède la frontière américaine, ce qui est très bon pour son business, mais il est plus puissant que nous.
- Pourquoi ne pas attaquer Martiño puis Carlos ? Avec le territoire de Martiño en plus du notre, nous pourrions battre Carlos.
- Attaquer le cartel de Martiño ne ferait qu'affaiblir nos troupes et les siennes. Au final nous ne serons peut être même pas en supériorité numérique face à Carlos.
- Mais une fois que vous aurez détrôné Carlos vous allez forcément vous faire la guerre pour contrôler tout le Mexique.
- C'est là que tu rentres en jeu.
- Comment ça ? ~lui dis je en forçant les sourcils~
- Tu vas te marier avec sa fille.
- Pardon ? ~dis je en explosant de rire~
- Je suis très sérieux Oracio.
- Hors de question.
- Je ne te laisse pas le choix.
- En quoi mon mariage avec sa fille va t'aider à contrôler le Mexique tout entier ?
- Tu vas la faire tomber amoureuse de toi. Il faut qu'elle devienne dépendante de toi, qu'elle te fasse passer avant son père et son bonheur, qu'elle te mange dans la main. Et lorsque l'on aura tué Carlos, tu l'as tuera et tu tueras son père. Il ne faut pas qu'il se méfie de toi. On dit qu'il traite sa fille comme une princesse alors tu l'as traitera ainsi aussi.
- Il doit y avoir un autre moyen, je ne vais pas pouvoir me retenir de le tuer plus de deux minutes.
- Pourtant il le faut, ce cartel c'est aussi ton futur cartel. Tu te bats pour moi et pour toi en même temps. À ce qu'on dit sa fille à un visage d'ange et un très beau corps. J'espère qu'elle arrivera à te satisfaire.
- Un ange ? Pff, j'ai plutôt entendu que c'était une petite bourge pourrie gatée. Ne t'inquiète pas pour moi, je ne compte pas lui être fidèle, elle va surement vouloir rester vierge jusqu'au mariage. ~dis je pendant qu'on rigole tous les deux~
- Alors tu acceptes ?
- Je croyais que je n'avais pas le choix.
- Je te connais, on aurait tout organiser et tu pourrais dire non devant l'autel.
- C'est vrai. Et oui j'accepte. Le cartel passe avant tout. Je n'aurai qu'à lui offrir des sacs ou des paires de chaussures et le tour est joué.
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Associés
RandomCet homme aussi charismatique que mystérieux ne devait être qu'une aventure d'un soir, mais mon père en a décidé autrement. Cette femme, un coup d'un soir avec des lèvres pulpeuses et des yeux remplis de désir qui condamnent aux péchés chaque saint...