Coucou👋🏾🖤💫

Monsieur Diallo était perdu dans ses pensées depuis qu'il est allé enterrer sa défunte épouse, sa dévouée car oui nen Kanny représentait la femme africaine dans tous ces aspects. Il ne vit plus, il ne mange plus assit sur la véranda, il fixait toujours un point invisible. les larmes aux yeux il était rongé par la culpabilité, il n'était que l'ombre de lui-même.
- si seulement je savais
Cette phrase personne ne devrait la prononcer, personne ne mérite de la prononcer mais il doit assumer les conséquences des ses actes. Il était conscient de ce qu'il faisait malheureusement la peur de désobéir à sa mère a détruit des vies.

Asmaou était dans un état piteux, elle ne pleurait plus, silencieuse elle l'était. Elle s'occupait de ses frères, les encourageait à aller joué, à sourire à la vie car elle ne voulait pas qu'eux aussi perdent leur âme d'enfants.
Les jours qui ont suivi le décès, grand-mère Aïssatou dit à Asmaou de préparer ses affaires parce que son mari sera là dans quelques jours. Contrairement à son fils, la vieille dame était plutôt sereine, visage gai, sourire satisfait on aurait dit qu'elle venait de gagner la coupe du monde. Quel genre d'humain est-ce ??

À Conakry Amadou comme à son habitude était installé dans un bar où toutes les boissons illicites sont servies, c'était un ivrogne par excellence, il était fonctionnaire dans une entreprise de la place, intelligent, talentueux il pouvait avoir tous les postes qu'il voulait mais malheureusement il était tombé dans l'alcool et la cigarette. Chaque soir après le boulot il passait par ce lieu qui était devenu sa deuxième maison avant de rentrer chez lui en titubant. Par moment c'était ses amis qui le ramenait parce qu'il ne modérait pas sa consommation, conséquences il était incapable de se tenir sur pieds, cela était sa routine. Socialement c'était un homme seul, dans son quartier personne ne lui parlait y compris son voisinage. Dans sa famille c'était lui l'aîné, l'espoir en quelques sortes et du coup personne ne lui reprochait cette vie de débauche qu'il menait, ses parents acceptaient tout de lui, les insultes, son manque de respect... il faisait ce qu'il voulait. Il disait souvent " tant que c'est moi qui vous nourris vous serez à mes pieds et vous m'obéirez " c'était lui le patron. Voici une autre réalité africaine, en effet chez nous l'enfant qui s'occupe des dépenses familiales est le plus aimé de ses parents il a beau être sur le mauvais chemin, ni le père ni la mère ne lui dira d'arrêter et au final il se considerera comme "intouchable".
Amadou était un homme colérique, très sanguin il s'énervait pour un rien, discourtois il avait toujours le visage serré. Les enfants qui osaient l'approcher étaient peu et même ceux-là il les frappait à chaque fois. Cet homme là ne peut pas être décrit. Il était assez spécial et dire que Asmaou vivra avec cet individu dans les jours qui viennent... triste vie .

Deux jours plus tard
Amadou et son cousin arrivèrent au village à la tombée de la nuit fatigués par le trajet. Nen Baïlo et grand-mère Aïssatou les accueillirent comme des soldats sortis victorieusement d'une guerre. La table pleine de nourriture les vieilles femmes étaient fières de leur chef d'œuvre. Le repas servit, les garçons se mirent à table
- eh mais elle est où ma belle-sœur?
dit le cousin
- ah soit pas presser mon fils tu la verras demain
- Amadou tu n'as pas hâte?
- manges et tais-toi répliqua Amadou d'un ton dur
Un blanc s'installa dans la pièce ils ne parlaient plus. En un instant Amadou avait réussi à casser la bonne humeur, c'était un rabat-joie certifié.
Le lendemain de bonne heure, nen Baïlo et ses fils partirent chez monsieur Diallo chercher Asmaou. Grand-mère Aïssatou était déjà sur place pour apprêter la petite, le regard neutre celle-ci lui dit:
- Grand-mère je te demande qu'une seule chose occupes toi de mes frères au nom d'Allah
-Si tu promets d'être sage et obéissante, je le ferai.
- Suis prête à tout pour eux
- Ah ainsi soit-il alors
Pendant que les autres l'attendait, elle contourna la maison, derrière y avait la terrasse où demeurait maintenant son père en le secouant elle lui dit
- Ressaisis toi père, reviens à la vie, soit cet homme là que j'ai toujours admiré , reprends le boulot, soit fort pour mes frères, ils ont besoin de toi, ils sont encore enfants prends soin d'eux comme le faisait maman
-pardonne moi ma fille
- un jour papa, un jour Insha'Allah. Prends soin de toi au revoir.
Puis elle partit en courant, les larmes aux yeux parce qu'elle ne voulait pas qu'il la voit pleurer, cette séparation est trop dure pour elle mais qu'est-ce qu'on peut y faire.
Elle était maintenant dans la voiture pour la capitale. Qu'est-ce qui l'attendait? Elle l'ignorait complètement.
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Bonne lecture😌❤ en espérant qu'elle vous plaira .
Max de lectures et de votes 🙏🏽
La suite bientôt 😊

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