Incontrôlée | OT7

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Quand Sung-kyung s'excuse pour aller aux toilettes une fois que je me suis calmé, je me change rapidement avec les vêtements propres que j'ai trouvés dans un sac près du lit et je me dirige nonchalamment vers la sortie de l'hôpital, sachant que plus j'apparais normal, meilleures sont mes chances de m'en sortir sans être arrêté par l'une des infirmières.

Je n'ai pas non plus beaucoup de temps avant que Sung-kyung découvre que j'ai fui et qu'elle va me casser la tête si elle me trouve, donc je n'ai pas de temps à perdre, ma vie est en jeu .

Ma vie, mais aussi ma santé mentale.

De tous les endroits où rencontrer une âme sœur, ça doit être à l'hôpital, le seul endroit où en rencontrer une est pire qu'être en prison parce que si je suis là, c'est parce que je suis blessé, pourtant être en leur présence est atrocement douloureux , ce qui signifie que celui censé m'aider à aller mieux est celui qui me fait me sentir moins bien. Pas idéal.

Combien y en a-t-il au juste ? Pourquoi sont-ils partout ? Gouvernent-ils le monde et je n'en suis tout simplement pas conscient ?

Si oui, où vais-je rencontrer les prochains s'il y en a d'autres à rencontrer ? J'ai besoin d'un avertissement, j'ai besoin que quelqu'un m'envoie l'heure, la date, le lieu, le cadre, la météo, tout. Je dois être prête pour éviter la rencontre.

Je parviens à sortir du bâtiment sans incident et commence à avancer le plus loin possible. Plus je suis loin de l'hôpital, meilleures sont mes chances de survie. Ces âmes sœurs vont causer ma mort un jour et je ne suis pas ravi que cela se produise. Je préfère être mangé vivant par un chien.

Je soupire devant ma vie pitoyable. Cela aurait été plus facile si je n'avais qu'une seule âme sœur, je pourrais les éviter facilement, mais je me sentirais mal de leur avoir retiré leur seule chance de se connecter avec une âme sœur. Je suppose que s'il n'y avait eu que Jimin et Hoseok, j'aurais pu le tolérer, ne faisant pas partie de leur vie.

Toute cette journée est nulle. Je veux juste rentrer chez moi et y rester enfermé jusqu'à la fin du monde, mais ce n'est évidemment pas quelque chose que le monde semble prêt à permettre pour moi. Il est très déterminé à me rendre malheureux.

Je traverse la rue à un feu vert et remarque un parc vide où il y a des balançoires, un espace vert très calme qui semble être l'endroit idéal pour faire une pause, mon corps en a besoin car je suis sur le point de commencer à ramper sur le sol .

Quelqu'un va me trouver de toute façon, il n'y a pas moyen que j'aille loin trop longtemps, autant prendre un moment pour me vider l'esprit correctement.

Je me dirige vers l'une des balançoires et m'assieds dessus avant de laisser le vent me déplacer légèrement, mes pieds étant incapables de toucher le sable à leur hauteur.

Je lève les yeux vers le ciel et inspire profondément. Comment gérer cette situation ?

Mon médecin est mon âme sœur. Puis-je contourner cela ? Puis-je demander à quelqu'un d'autre de s'occuper de moi ? Puis-je aller dans un autre hôpital ? Puis-je simplement rester au lit à la maison et prendre soin de moi ? Cela peut-il être autorisé ? Bo-young est guérisseuse, elle pourrait s'occuper de moi.

Je soupire. De qui je me moque ? Comme s'ils autoriseraient cela. Je suis condamné, je le suis vraiment.

Mon téléphone sonne à nouveau et je baisse les yeux pour voir le nom de Sung-kyung sur l'écran. Je le remets dans ma poche et fredonne tout seul, me demandant comment elle pourrait me gronder.

Peut-être que je suis dans une bonne coqueluche cette fois. Peu importe si je lui ai sauvé la vie, lui causer de l'anxiété est un bon moyen de se mettre du mauvais côté et je semble le faire beaucoup aujourd'hui.