The nymph

2.Annonce

- Jane ! Jane ! Réveilles-toi ! S'écria Lucy tout en me secouant.

- Argh...putain Lucy ça va pas de crier comme ça ! Rétorquai-je en tenant mon crâne j'avais une des migraines.

- On dirais que quelqu'un a peu trop profité !
Lança-t-elle enjoué. Je lui montrai joyeusement mon majeur en attrapant le verre de jus d'orange et le cachet d'aspirine qu'elle me tendait.

- J'ai fais un rêve incroyable ! Tu devineras jamais. M'écriai-je excité de lui raconter ce magnifique rêve que j'avais sûrement fait durant mon black-out.

- Raconte !

- Alors j'étais sur le balcon de la villa, où on était hier soir, avec un beau brun musclé et tatoué ! A-alan je crois ? Je sais pas je m'en rappelle plus.  Il était tellement sexy ! Il m'a doigté comme personne ne l'avait fait auparavant et ensuite il s'est enfui avec ma petite culotte. C'était incroyable j'y est presque cru ! Racontai-je grossièrement en oubliant quelques futiles détails.

- Mais bon je sais très que c'est un rêve parce que j'ai encore ma cu-
Je m'interrompis dans ma propre phrase après avoir tatter ma robe. Je ne sentais pas le tissu de ma culotte à travers ma robe.

- Lucy..tu m'as enlevé ma culotte ? Lui demandai-je un peu affolé.

- Euuh ?? Non, pourquoi je ferais ça ?

J'ouvris grand les yeux en réalisant que ce n'était sûrement pas un rêve mais aussi me dis que j'aurais très bien pu juste la perdre après avoir fait un petit tour aux toilettes avec un des hommes présent dans la fête.

- T'as raison laisse tomber.. Bon ! Aujourd'hui je vais-

La sonnerie de mon téléphone m'interrompit au beau milieu de ma phrase. Je levai les yeux au ciel en voyant le nom de mon père apparaître sur l'écran. Qu'allait-il encore me faire part ? Que mère et lui devait rester un peu plus longtemps en Italie ?

- Allô Jane ?
Lança Alberto, mon père, de l'autre bout de la ligne.

- Que se passe-t-il Alberto ? Pourquoi m'appeler de si bonne heure ?
Interrogeai-je, nonchalante.

Je n'étais pas vraiment proche de mon père, déjà parce qu'il n'était jamais là pour moi mais aussi car il ne m'a jamais porté l'attention qu'un père devrait porter à sa fille. Et ce n'est certainement pas la carte gold au budget illimité qu'il m'avait offert à mon dix-huitième anniversaire qui allait y changer quelque chose.

- Jane Adonis Carter ! Ne parles pas de la sorte à ton père !
S'indigna Marie, ma mère d'une voix lointaine. Alberto devait avoir mis le haut-parleur.

C'était celle avec qui j'étais la plus proche. Malgré qu'elle soir dans la même situation nomade qu'Alberto elle, au moins, trouvait toujours un peu de temps pour moi, que ce soit en m'appelant chaque fin de semaine pour demander comme celle-ci c'était passé, en me rendant visite entre deux vols entre la Corée et Londres, en faisant toujours son possible pour venir à mes anniversaires. Enfin c'était une mère comme les autres. Une bonne mère.

- Bonjour maman, ravie d'entendre que tu te portes bien. Ironisai-je en ricanant avec Lucy.

- C'est Lucy que j'entends là ? Comment se porte ma fille préférée !

- Je vais bien Madame Carter, merci ! Et vous comment allez-vous ?
Quel lèche-botte celle-là. J'ai presque envie de leur dire qu'elle n'est plus si innocente qu'elle était la dernière fois qu'ils l'avaient vu. Maintenant c'est une femme qui aime beaucoup de...choses. Comme les cordes, les menottes, les hommes, les femmes, les deux, en même temps parfois...