⭐Texte de LHatsuNaru⭐

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Ce texte appartient à LHatsuNaru !

Attention, il peut contenir des scènes violentes !


Le temps me parru interminable. L'air ne passait plus, mes yeux se révulssaient et mon corps me faisait souffrir.

L'air me revint d'un coup. Cela me fit comme un électrochoc. Mes poumons récupéraient difficilement cet air dont j'avais été privée.

J'ouvris lentement les yeux. Je ne comprend plus rien. Je suis allongée à même le sol, sous une couverture miteuse dans une pièce minuscule et sombre.

Régulièrement j'entends le bruit des gouttes d'eau tomber sur le sol dans un bruit léger. Une mélodie est doucement chantée par dessus.

"Il arrive, ploc, il est là, plic, je l'entend, ploc, il est là, ploc".

Mon sang ne fait qu'un tour en entendant ces mots. La voix est frêle et très légère mais les mots sont forts et appuyés.

Je décide de me lever, et cette fois-ci j'y arrive. Je marche pendant quelque minutes dans un couloir rempli d'eau jusqu'aux chevilles. Je suis pieds nue, dans une robe blanche fine beaucoup trop grande pour moi, suivant la voix qui ne cesse de chantonner. 

 "je l'entend, ploc". 

Il fait extrêmement froid, l'eau est glacée, les courants d'air le sont encore plus. 

 "il arrive, plic". 

 Cette voix me glace le sang, elle est dans ma tête, j'ai envie de chanter avec elle. 

 "il est là".

Les gouttes d'eau cessent de tomber, la voix s'arrête. 

 Un silence pesant s'installe. 

 J'arrive dans une grande pièce faiblement éclairée par des néons.Au centre de celle-ci se trouve une femme assise, je ne vois que son dos.La fine tunique dont elle est vêtue laisse paraître son corps osseux et incroyablement fin.

Elle fait de grands gestes avec ses bras. 

Sa peau est noire par endroits, blanche par d'autres. De grandes crevasses de sang traversent son corps.Je marche lentement vers elle, je ne le veux pas mais je ne contrôle plus mon corps.

 Je finis par m'assoir en face d'elle. Son visage est blanc, ses lèvres presque inexistantes sont à sang. Ses traits sont tirés et de grandes cernes noires décorent le contour des yeux fermés de la femme.


Puis, sans prévenir, elle cesse de bouger ses bras, ouvre ses mains et attrape l'arrière de ma tête. Elle rapproche son visage du mien jusqu'à ce que je ne puisse plus voir que ses paupières. 

J'ai peur. 

J'ai froid. 

Je suis totalement paniquée.

Au bout d'un moment, elle ouvre les yeux, maintenant ses mains à l'arrière de mon crâne. 

Je manque de vomir de dégoût. Elle n'a en réalité plus d'œil, ses orbites sont vides hormis les quelques vers qui grouillent autour des quelques nerfs optiques encore présents. 

Cette vision m'horripile. Du sang commence à couler de ses yeux et fini sur mes joues, nos visages étant collés l'un contre l'autre. Je voudrais partir. M'en aller, ou tout simplement fermer les yeux. Mais j'en suis incapable. 

La femme, si je peux toujours la considérer comme tel, se lève. Elle titube et manque de tomber à plusieurs reprises à cause de ses fines jambes dont on ne voit que les os. 

 Elle se met à courir, elle court en rond autour de moi. Agitant ses bras et sautant.

Ma tête tourne dangereusement, elle me fait mal.

Le bruit des gouttes d'eau qui tombent reprend et s'intensifie. J'entends des pas dans le couloir sombre, ils avancent doucement en faisant se remuer l'eau. 

La femme cours toujours, elle saute, agite ses bras. 

Je suis obligée de la suivre du regard. 

Elle recommence à chantonner.

"je l'entend, il arrive, il est là"

Puis elle se met à hurler. J'ai l'impression que ma tête va exploser, le cris semble venir de ma tête. 

La femme continue de courir. Ses jambes cèdent, elle tombe violemment sur le sol en béton. Un bruit d'os se fait entendre et du sang coule de l'arrière de son crâne.

Tout cesse. 

 Le bruit s'arrête, il n'y a plus aucun pas, et elle ne respire plus. 

 De longues minutes de déroulent ainsi. Le silence est pesant. Je commence à paniquer.

Puis, dans mon dos, j'entends des os craquer. Des pas léger et froids résonnent. 

Mes poumons respirent difficilement et j'arrête de respirer lorsqu'une main m'attrape le cou.

La femme s'était relevée. Elle était aussi froide qu'un cadavre. 

 Elle mis une main dans ma bouche, m'obligeant à l'ouvrir et entra son pied dans ma gorge. Je souffrais affreusement, mes os étaient compressés, mes organes poussés au fond de mon corps mais impossible de mourir. Elle entra alors entièrement dans mon corps.Je voulais hurler mais je ne pouvait pas.

Tout s'arrêta. Plus de douleur, plus de peur, plus rien. Une douce chaleur m'enveloppa. Je ne sens plus rien. 

J'ouvre alors les yeux et me réveille. Je suis dans une pièce sombre, la femme me fixe de ses yeux inexistants. Son visage est collé au mien. 

Le cauchemar recommence encore.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 25, 2022 ⏰

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