1° Une sorcière parmi tant d'autres...

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Ma mère rentre dans la maison chargée de sac et de paquets colorés marqué de l'inscription « Zonko » ou encore « Honeydukes ». Elle entre doucement dans la cuisine pour ne faire trop de bruit et quelques minutes plus tard, mon père entre également avec le courrier. Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mes deux petits frères : Tim et Gaspard. Cette année, ils vont avoir sept ans et ce sont de vrai petits fous ! Je descends les escaliers pour aller rejoindre mes parents, tandis que ma mère retire les friandises et autres cadeaux dissimulés dans les innombrables sacs qu'elle a ramenés. Elle sort sa baguette magique et dès lors, des plats sortent des placards, les paquets s'ouvrent tout seul et la table se dresse.

- Wow ! C'est trop cool ! J'ai hâte de pouvoir faire ça aussi ! dis-je

- Ne soit pas trop impatiente Olivia, viens plutôt voir le courrier que Edmond a amené ce matin. répond mon père

Edmond c'est le nom du hibou familial, mes parents l'ont acheté il y a très longtemps pour Noël

Je m'approche du tas de lettres et vois une enveloppe à mon nom... Je reconnais immédiatement le sceau de Poudlard. Cette lettre ce n'est pas n'importe quelle lettre, c'est mon admission à l'école de sorcellerie Poudlard ! J'ai attendu tellement longtemps cette lettre que j'avais peur qu'elle n'arrive jamais.

Tim et Gaspard font leur apparition quelques minutes plus tard en pyjama suivi de ma grande sœur : Anaïs. Anaïs, elle, elle avait été acceptée à Poudlard il y a trois ans, elle suivait des cours de magie et j'avais hâte de faire pareil !

Nous prenons le petit déjeuner en riant et je confis à mes parents que ce matin j'avais reçu ma lettre de Poudlard. Je l'ouvre immédiatement et je vois un long parchemin recouvert d'une écriture petite et serrée. La liste de fournitures me parait immense mais merveilleuse : chaudron, baguette magique, robes de sorcier, livre de métamorphose... Ma mère décide que nous irions sur le chemin de traverse cette après-midi. Ma sœur ronchonne car ses amies y vont seulement demain et qu'elle veut absolument les voir alors mes parents finissent par craquer et décident que nous attendrions demain matin pour y aller.

Ce soir-là, je ne réussis pas à m'endormir directement, je pense à toutes les merveilleuses choses que nous allions acheter.

Le lendemain je me lève de bonne heure, avale un bol de lait, vais rapidement chercher ma liste de fournitures, et attends que tout le monde soit prêt. Nous montons tous dans la voiture, lorsque Gaspard s'écrie qu'il a envie de faire pipi et Tim de boire. Ma mère s'énerve :

- Bon ça suffit maintenant ! Tout le monde dans le salon immédiatement !

La colère de ma mère me fait extrêmement peur ; et si ma mère ne veut plus qu'on y aille ? Et si je n'allais jamais à Poudlard ? Et si....

Le cours de mes pensées fut interrompu par la voix de mon père :

- Bon, plutôt que de prendre la voiture comme les moldus, votre mère et moi, avons décidés qu'il serait préférable d'utiliser la poudre de cheminette...

- Trop cool ! On peut y aller à deux en même temps ? s'écrient Tom et Gaspard d'une même voix

- Non ce n'est pas possible, réponds ma mère, l'air agacé, et même si ça l'était je ne vous laisserai pas montés ensemble.

Les jumeaux affichent une mine dépitée, ma sœur prend une poignée de poudre de cheminette et s'avance vers la cheminée. Avant qu'elle puisse faire un geste de plus mon père déclare qu'on doit impérativement attendre à l'endroit dans lequel on est, sous peine d'une punition considérable. Anaïs approuve d'un signe de tête, jette la poudre dans la cheminée et crie « Chemin de Traverse ! ». Ma mère me regarde ce qui signifie que c'est mon tour. Je prends de la poudre, la lance dans la cheminée et crie. Je suis importée dans un tourbillon de flammes vertes et je dois ramener mes coudes proches de mon buste car ils se cognent contre des formes indistinctes. Au bout d'un certain temps, mes pieds touchent (enfin !) le sol. Je vois ma sœur, puis mon père arrive, puis les jumeaux puis ma mère. Dès qu'elle touche le sol, ma sœur se précipite en regardant chaque vitrine. Ma mère rigole et mon père la rattrape par le col de son t-shirt.

Menace à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant