Un. - «Demandes à tes amis qui est Harry Styles»

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Une énorme averse s'étendait sur la totalité du sol Londonien. Il n'était pas loin d'une heure et demi du matin lorsque je rentrais chez moi. Les rues se faisaient de plus en plus sombres, seulement quelques réverbères étaient allumé et éclairaient les gouttes de pluies frapper contre le goudron. Je rabattais ma capuche sur ma tête, cherchant à me protéger de la pluie. J'ai enfouie mes mains dans le fond des poches de ma veste pour me procurer un peu de chaleur. C'était un soir d'été, je n'avais pas prédit que le temps soit aussi bipolaire. Cependant, je trouve un certains charme aux averses d'étés, pensais-je. Je tournais dans une ruelle un peu moins éclairées que les autres, et étant plongé dans mes pensées mon épaule heurta violemment quelqu'un.

Je m'arrêtais brusquement, pour pouvoir voir le visage de la personne que je venais de bousculé, et pouvoir m'excuser par la même occasion. Mais je ne vis qu'une silhouette masculine noir, dans le noir, impossible de distinguer quelque chose. La personne paraissait assez pressé, c'est la raison pour laquelle nos deux épaules se sont heurté.

« Fais plus attention, salope » cracha-t-il.

Immédiatement, mon coeur ratais un battement. Qui pensais-t-il être pour pouvoir me parler comme cela? Je sais qu'il fait nuit noir, que les rues sont vident, que je ne devrais pas répondre et passer mon chemin pour ma sécurité, mais ce n'était pas possible, j'avais détestais le ton que cet homme avait pris avec moi. Je lui ai alors lancé un regard noir, pendant que je voyait sa silhouette continuais son chemin.

« Tu es celui qui n'as pas fait attention » Je marqua une pause, et ajouta « connard ». Je ne sais pas pourquoi j'avais rajouté ce mot, certainement pour avoir l'air pus vaillante, mais je regrettais directement mon choix, lorsque je vis sa silhouette se glacer sur place, le bruit de ses chaussures ne faisant plus écho, mon anxiété commençait à monter, peut-être aurais-je dû continuer mon chemin ?

Il se retourna, c'est alors que je remarquais non seulement sa taille, mais également ses épaules, et la façon dont on pouvais apercevoir ses biceps par dessus sa veste. Il se planta devant moi, et approchais son visage du mien. « Comment viens-tu à l'instant de m'appeler ? » Dit-il les dents serrées.

Ses cheveux étaient bouclés, et trempés à cause de la pluie, sa voix était rauque et douce à la fois, avec un accent anglais très prononcé, étant américaine, ce sont des choses que je remarque. Mais la chose qui attiras mon regard fût ses yeux. Ils étaient d'un vert tellement clair, que je pouvais en apercevoir la couleur dans la nuit.

J'ai scrutais son visage pendant quelques secondes, avant de le regarder dans les yeux, et une fois de plus de monter sur mes grands chevaux. « Je crois que, je viens juste de t'appeler connard »

Il esquissait un sourire narquois « Je pense que tu ne sais pas qui je suis. »

« Et je me fou, de savoir qui tu es » répondais-je presque aussitôt.

Il passa sa langue sur ses lèvres « Dois-je t'apprendre ce qui arrive aux jeunes qui se baladent en pleine nuit » Il dirigeait sa bouche à mon oreille et me chuchota « seule, sans personnes autours? »

Mon corps entier se raidit, j'ai alors pris mon courage à deux mains, et j'ai commencé à marcher droit devant moi, comme si ce qu'il venait de me dire ne m'atteignais pas, agissant comme si sa présence me faisait peur, espérant qu'il me laisse tranquille, et qu'il ne me tue pas.Car pour être honnête, cet homme n'avait pas l'air très aimable, pas du tout le genre de personnes avec qui tu aimerais prendre un café et discutait de la pluie et du beau temps.Je marchais, et priais pour que je puisse vivre ce soir.

« Demandes à tes amis qui est Harry Styles. » Dit-il d'une voix profonde. « Pose leurs réellement la question, Laura. »

Mes jambes se stoppa, mes sourcils se sont froncés, et lorsque je me suis retourné pour lui poser plus de questions, il n'était déjà plus là. Mon coeur s'accéléras, ma maison n'étant qu'à quelques mètres, je décida de marchais de plus en plus vite, jusqu'à finalement courir, me retournement toutes les secondes pour m'assurer que personne ne me suive.

Arrivé à la porte de chez moi, j'ai insérée la clé dans le verrou, et une fois entrée, je refermais derrière moi. Encore éreinté, je me suis dirigé jusqu'à ma chambre où j'ai attrapé des vêtements propres avant de me frayer un chemin jusqu'à la salle de bain, où je me suis glissé sous la douche. Une fois que j'eu fini, je me redirigeai vers ma chambre.

Je me glissa dans mon lit, et m'endormais presque aussitôt. Seulement une heure après, je me réveillais en sursaut. En tournant ma tête vers la fenêtre, je remarquais que la pluie avait cessé de tomber, et que par la même occasion, ma fenêtre été ouverte. Je me suis levé et je suis allé fermer la fenêtre en ne me posant aucune question, mon cerveau étant encore endormi. Seulement, au moment où je me suis avancé pour fermer la fenêtre, je remarquais que le ciel avait une couleur orangâtre, et ce n'est que en m'attardant dessus que je remarquais aussi, d'énorme bout de tissus gris voler dans le ciel Londonien.

Il m'a fallut que quelques secondes avant de me rendre compte qu'il y avait un incendie dans la rue dans laquelle j'habitais. Le feu paraissant assez proche, je décida de déscendre afin de pouvoir rejoindre les secours au cas où, le feu devenait incontrôlable. J'enfilais une veste avant de sortir de chez moi et de verrouiller ma porte, puis avant que je ne puisse me diriger vers les pompiers, un policier s'avançait vers moi.

« Bonsoir Mademoiselle- » Le policier s'interrogea sur mon nom

« Anderson » dis-je

« Bonsoir Mademoiselle Anderson, » Il fit une pose afin de sortit un bloc note et un stylo « Puis-je vous poser quelques questions? »

Mes sourcils se fronçaient dans l'incompréhension

« Oui, bien sûr. »

« Nom, Prénom, âge, »

« Laura Anderson, 24 ans »

Le policier écrivait les informations que je lui donner sur son petit calepin « Mademoiselle Anderson, habitait vous seule? »

J'hochais la tête en signe de réponse.

« Comme décrirez vous votre voisinage ? » Demanda-t-il

« C'est un voisinage plutôt calme, tout le monde se connaît » Dis-je

« Rien d'anormal ses derniers jours? Pas de nouvelles personnes, pas d'autres activitées anormales dans le coin? »

« Pas à ma connaissance, » répondais-je « L'incendie serait criminel? »

Il leva la tête de son bloc-notes « Et bien, pour le moment nous ne savons rien, mais ce qui est étrange, c'est que plusieurs feu, dans différents quartiers de Londres ont lieu presque tout les soirs, depuis quelques temps. » Il fit une courte pause « Donc nous pensons que celui ci à quelques chose à voir avec les autres, c'est pourquoi nous sommes à la recherche de plusieurs individus qui aurait été susceptible de faire partit de tout ce sabotage. »

Tout de suite, je me rappelais de ce mystérieux bouclés que j'avais croisé il y a à peine deux heures dans mon quartier, je ne l'avais jamais vu au par avant, et il me paraissait peu sympathique, je décidais alors d'en parler au policier. « Maintenant que vous le dites, je-»

Je fût coupé par un bruit sourd, provenant de la maison qui était entrain de brûlé, comme si il venait de se passer une deuxième explosion, là maintenant juste sous nos yeux.

« Rentrez chez vous mademoiselle, il n'est pas prudent de rester dehors, enfermez vous bien, des patrouilles renfort, sont en route pour nous aider à surveiller tout le voisinage »

J'hochais la tête une deuxième fois, et rentrais chez moi, en prenant soin de bien verrouillé derrière moi, et de fermer absolument tout les volets.

Je m'apprêtais à m'asseoir sur le canapé, quand tout d'un coup, je sentis de bras enroulée ma taille, et une main se poser sur ma bouche étouffant mon hurlement. 

SICK (VF) H.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant