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Voici ma dissertation.

Quand on nait, c’est un peu comme si on se mariait avec la vie. On prend avec elle le contrat de rester ensemble et de l’aimer malgré les aléas qu’elle nous infligera.

Au début, comme au début d’un mariage, on l’aime tous. Et au fur à mesure qu’on grandit, qu’on évolue et qu’elle aussi, on change d’avis sur elle. On se dispute parfois, on lui en veut, ainsi qu’à nos parents qui nous l’ont présentée. Mais on reste avec elle malgré tout. Et comme pour un mariage, certains continue à l’aimer malgré tout. Parce que même si elle a pleins de défauts, elle reste formidable. Certains la déteste mais restent mariés car ils ont trop à perdre : des enfants, une famille… Tant de choses qu’ils ont construit avec elle et qu’ils ne peuvent pas se résoudre à abandonner. D’autres encore ont le cran et le désespoir pour aller jusqu’au bout des démarche et divorcer…
  Car comme une femme la vie est cruelle, douce, stressante, effrénée, méchante parfois, incompréhensible, injuste, inconstante, fourbe et pleine de surprises. Mais elle est tellement belle… Pour être heureux, il faut réussir à s’entendre avec elle et à continuer de l’aimer. À voir en priorité ses qualités au lieu de lui reprocher ses défauts. Car comme pour un mariage, on est voués à être ensemble pour le meilleur et pour le pire. Jusqu’à ce que la mort nous sépare.

Or si dès la naissance on se marie avec la vie, cela signifie que la vie est notre femme. Mais également celle de toutes les autres créatures vivantes, Hommes, plantes ou animaux.
Elle nous trompe, et pas qu’un peu ! C’est donc une salope.


Cordialement

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