Journal des aventures d'un vaisseau Spatial

Chapitre II : Le Moine et le Commandant

« Commandant Desserbius ! Commandant Desserbius ! Attendez moi s'il-vous-plaît !

Ces paroles se firent entendre dans un long couloir raisonnant sur les murs.

- Qu'y a-t-il frère Rayglade ?

Demanda le Commandant Desserbius d'un ton interrogé.

- Le conseil m'a chargé de vous transmettre la liste des condamnés ainsi que le lieu d'abattage.

- Je vous remercie...

- Vous semblez fatiguée, tout va bien ?

- Oui vous en faite pas pour moi simplement un coup de mou, je n'ai pas arrêté en ce moment.

- Ça se comprend c'est votre dernière mission avant d'être promu au niveau supérieur.

- Et oui, il s'en est écoulé du temps depuis l'école militaire jusqu'à maintenant et beaucoup de choses se sont passées.

- Vous avez l'air de bien supporté les horreurs que vous avez vu durant la guerre. Ou bien vous les cachez seulement ?

- Disons qu'une fois qu'on a vu une fois les horreurs produites par les armes, le reste ne nous effraient plus.

- Même Stellia III ? »

Demanda le jeune moine d'un ton sournois.

Ce nom se mit à résonner dans l'esprit du Commandant et tournaient en boucle sans jamais s'arrêter lui rappelant de sombres souvenirs.

Le commandant Desserbius, de son nom complet Timon J. Desserbius, est issu d'une famille hiérarchique militaire. Cette dernière sert l'empire de Socomia dans ce seul but depuis des siècles. Il rentrât à l'école militaire dès son enfance à l'âge de 4 ans et y resta jusqu'à ses 20 ans. Durant tout ce temps il ne connu que l'enseignement de la guerre et des armes.

Rapidement il fit ses classes et monta de grade très vite au fil des années. Si bien qu'à la fin de sa scolarité il fut déjà nommé capitaine de Corvette. Avec le temps il fit ses premières armes durant les grandes guerres qui ont suivies les dernières années après sa sortie de l'école.

Avec le temps il devint un soldat reconnu et pût obtenir son propre vaisseau spatial ainsi que son équipage. Ce dernier fût fabriquer par les plus grands artisans de la planète et était unique en son genre. Il était la fierté de Socomia et rayonnait de toutes part malgré son noir morne. Mais cela importait peu car il était l'un des plus puissants navires de guerre jamais créer et pouvait rivaliser avec ceux des ennemis. Bien que son nom était étrange et semblait sans contexte les gens s'en fichait et en parlait avec respect et fierté.

On lui confiât des missions à remplir dans l'ensemble de l'empire Socomien et escorta de nombreuses expéditions de tout types. Certaines étaient dangereuses mais Desserbius revenait toujours indemne et son vaisseau n'avait jamais plus d'une égratignure. Il était un soldat hors paire comme on en fait rarement.

Le Commandant Desserbius reprit soudainement la parole mais semblait énervé.

« Je vous interdit de me parler de Stellia III !

Hurla t'il au moine se faisant entendre dans tout le bâtiment.

- Vous n'avez aucuns ordres à me donner commandant, vous le savez très bien. Nous les répurgateurs sommes la plus haute instances de ce monde, si vous recommencez je vous ferais exécuter sur le champ. 

Lâcha t'il avec petit sourire aux lèvres.

Le moine parla au Commandant d'un air calme mais imposait quand même une peur avec son regard qui montrait clairement une sorte de folie meurtrière qui semblait habiter tout les répurgateurs car il savait au fond de lui qu'il avait l'autorité suprême sur Desserbius et que s'il tentait quoi que se soit envers le frère Rayglade il mourrait. 

- Pardonnez moi mon frère... »

Sur ces dernières paroles le Commandant Desserbius et le frère Rayglade continuèrent d'avancer vers leur destination sans dires mots.

Au fond de lui Desserbius n'avait envie que d'une seule chose, sortir son arme de poing et assassiner le frère Rayglade mais ils savaient qu'en faisant ça il serait exécuter par les autres moines du temple et que cette mort serait caché de tous.

Que faire ? Au plus profond de son être Desserbius était mort depuis bien longtemps mais son corps lui reste debout sans savoir pourquoi alors qu'il ne souhaite qu'une chose, mourir mais n'arrive jamais à passer à l'acte tel qu'il soit. Il y a déjà réfléchis plusieurs fois mais il semble qu'il n'ait trouvé qu'une seule solution à ça.