Ace Of Heart

II

Je me réveille, il est quelle heure ? Oh putain, 22h ! Je crève de faim...
Flemme de faire un truc à manger, j'vais aller manger tacos ça sera plus simple. Par contre, là, j'vais devoir me rhabiller.
Je mets mon jogging avec mon sweat de ce matin. Je sais pas où j'ai mis ma casquette,              fait chier ! Tant pis, je sors sans.

Je ferme la porte derrière moi et je marche jusqu'au tacos. Ils sont tous pleins ce soir. Tant pis, j'vais en trouver un autre.

Il est 22h30, j'ai extrêmement faim. Les gens autour de moi me fixe comme si j'étais un monstre.

-Amaya : Vous voulez quoi ?

-Quelqu'un : Ton numéro salope.

-Écoute connard, je suis pas là pour m'énerver et t'encastrer dans ce joli mur juste là, mais si tu m'adresse encore une seule fois la parole, c'est ce qui arrivera.

-Enchanté, moi c'est Warren, mais j'pense que je vais continuer à t'appeler "salope", parce qu'on dirai bien que t'en ai une.

Et voilà, ce connard a réussi à m'énerver.

-Amaya: Ahah tu veux mon numéro connard ? Ah non pardon, Warren.

-Warren : Ouais, comme ça je pourrai bien t'enculer salope.

Là, c'est TROP, je me lève, lui fait signe d'approcher, et débile comme il est, il approche. Je dirige ma tête vers la sienne, cet imbécile crois que je vais l'embrasser. Je l'attrape par le col de son sweat et lui colle sa tête au mur, histoire que les deux fassent bien connaissance, la seule chose qu'il se tapera ce soir, c'est ce mur.
Je m'arrête quand je vois du sang qui commence à couler de son nez, je m'approche de son oreille.

-Amaya : Je ne t'avais pas prévenu ?

-Warren : S... S- si...

-Amaya : Tu écouteras la prochaine fois.

Le patron du tacos débarque. Il me dégage, il m'a même pas laisser récupérer mon tacos.

Me voilà dehors. Il est actuellement 23h30, j'ai pas envie de rentrer à la maison maintenant, je vais marcher dans la rue un peu.
Je marche tranquillement quand soudain, quelque chose m'attrape le bras et me tire dans une petite ruelle en renfoncement.

Je suppose que c'est un homme. Il pose une main sur ma bouche et son autre bras me tient pour pas que je parte, je me débat, en vain.

Il s'arrête, il me pousse contre un mur, le choc me coupe le souffle. Ses mains descendent sur mon corps, il passe ses mains dans mon sweat, il me regarde dans les yeux avec un sourire pervers. Son regard est celui d'un fou. 

Il déboutonne mon jean... je suis habituée depuis le temps... j'arrête de me débattre, ça sert à rien...

Il me retourne, mon ventre collé au mur froid, ses mains sur mes seins. Il descend mon jean, juste assez pour pouvoir enlever mes sous vêtements... Il ouvre son jean et fait ce qu'il a à faire... Je ne dit rien, juste une larme coule sur ma joue. Soudain 3 silhouettes se dessinent au coin de mon œil dans la fine lumière de la nuit.

-Quelqu'un : On t'a déjà dit de ne pas jouer sur notre territoire, en plus, cette fois ton jouet nous appartient...

Un coup de feu retenti et mon violeur arrête ses affaires, il tombe au sol. Je remonte en vitesse mes sous vêtements et mon jean en pleurant.

Je pars en courant avant que ces hommes essayent de m'attraper. Ils me laissent fuir heureusement... Et c'est reparti pour un deuil de moi même putain...