Chapitre 4 : Une journée qui sort de l'ordinaire

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Le matin, je vais comme à mon habitude à la supérette non loin de mon immeuble d'un pas tranquille d'une matinée sans cours. Mais, pour une fois, il n'y a pas foule, c'est même presque vide. Excepté quelques personnes âgés ici et là. Je vais pas me plaindre, ça pourrait être pire. Je dis bonjour à la caissière qui me relooke par la même occasion après s'être arrêté de biper mes articles. Après être passé à la caisse avec cette caissière bizarre, je rentre déposer mes courses en étant plongé dans mes pensées sur l'homme masqué. Après, je retourne dans un autre magasin cette fois à l'autre bout de la ville pour mes cordes de guitare. Je soupire en pensant à ces nombreuses minutes de marche avant d'y aller.

Sur le chemin, alors que je marche d'un pas lent en étant dans toujours mes pensées, je m'arrête devant le parc de mon enfance pour regarder les enfants jouer avec les parents les couvants du regard, assis sur les bancs autour du parc, me remémorant le plaisir de jouer avec le regard protecteur de ses parents qui te surveille.

Flashback :

Alors que je courais partout en faisant pas attention à ce que je faisais une voix que je connaissais me reprochait toutes mes bêtises.

- Fait attention Keigo ! Tu vas te faire mal ! Non ne saute pas sur le toboggan ! Arrête de te pendre a cette barre de métal !

- C'est bon maman ! Je suis grand maintenant !

Je continuais ma course et filais à droite et à gauche insouciant.

- Arrête de courir partout comme ça, tu vas encore t'écorcher le genoux, m'ignora ma mère en m'ébouriffant les cheveux alors que je faisais la moue après m'avoir rattrapé.

- C'est bon, je suis grand répondis-je sèchement en bombant le torse juste avant de la repousser puis de retourner jouer.

- Toujours aussi casse-cou, souffla-t-elle en souriant.

Fin du Flashback.

Je reprends mes esprits en voyant un garçon qui me regarde. Je lui souris alors et il retourne à ses occupations. Plus tard, je vois une pauvre dame qui avait du mal à porter ses sacs dans sa voiture. Je m'arrête à son niveau et lui propose mon aide. Elle me sourit alors, heureuse que l'on vienne l'aider et me dit que je pouvais l'aider. Je prends alors ses courses et les mets au fur et à mesure dans sa voiture. Puis quand je fini je me place devant elle et lui dit que c'est bon et qu'elle peux y aller. Je suis sur le point de partir quand la dame m'attrape le bras et me tend un billet de 10€. Je la regarde confus et refuse. Elle insiste mais je continue à refuser. Je m'excuse et pars en trottinant sous son regard bienveillant. Enfin, quand j'arrive devant le magasin pour la musique je contemple son devant ayant remarqué qu'il avait changer. Je rentre dans celui-ci et fais le tour du magasin ou plusieurs guitares sont accrochés contre le mur, des trombones, des flûtes, des clarinettes et 3 pianos sont dispersés ici et là. Je m'arrête devant le rayon des cordes de guitare et en prend 3 paquets d'avances.

Dès que j'ai payé je sors du magasin et retourne chez moi en reprenant le même chemin qu'à l'aller. Mais quand j'arrive devant un immeuble, j'entends un cri et une détonation. Je fais un bond ne m'y attendant pas et cours le plus vite possible au niveau du cri. C'est là que je vois d'immenses flammes au niveau d'un étage. Je panique alors et appelle les pompiers. Quand j'entends plusieurs cris a l'intérieur, mon sang ne fit qu'un tour et sous l'impulsion je file dans l'immeuble enflammée. Une dame me crie de ne pas rentrer mais je m'y engouffre. Je ne peux pas laisser ses pauvres gens mourir carbonisés alors que je peux faire quelque chose. Je monte les étages 4 par 4 et tombe devant un monsieur qui porte son enfant dans les bras mais qui ne peux pas avancer à cause des flammes. Je prend alors mon courage à deux mains et passe par dessus les flammes, non sans brûlures, et prend l'enfant dans mes bras et incite le monsieur à me suivre tant que les flammes ne sont pas trop haute. Quand nous sommes passés je lui rend l'enfant et demande si il reste des personnes. Il me dit qu'il reste sa femme et son bébé alors qu'il est en pleure en état de choc. J'y retourne alors et vois la femme qui porte son bébé dans ses bras et qui évite tant bien que mal les flammes qui lui lèche les jambes. J'entends alors résonner au loin la sirène des pompiers. Je m'approche de la femme qui me hurle de fuir avec son bébé en me le tendant en faisant attention au flamme en dessous de lui. Je le prend et le sors. Je redescends les escaliers à la vitesse de l'éclair le donne à la première personne qui passe et y retourne pour la femme. Je remonte les escaliers 4 par 4 ignorant la douleur des brûlures et file dans l'appartement en flamme. Je vois alors la femme se prendre une planche enflammée sur la tête et elle tombe alors assommée. Je me fige mais mon l'impulsion et le besoin de l'aider prend le dessus et je cours vers elle pour la sortir de là. Je la prend alors sur mon dos en toussant à cause de la fumée qui me brûle les poumons. Je titube vers la sortie la femme sur le dos et les flammes qui me brûle les jambes à chaque pas. Quand j'arrive enfin devant l'entrée de l'appart je vois 3 pompiers qui arrive et me soulage de la femme et la prenant et viennent m'aider. Quand ils m'ont fait descendre je regarde la lance à eaux qui projette celle-ci sur l'immeuble en flamme et les pompiers criant à droite et à gauche des choses que je n'arrive pas à comprendre sur le coup un peu sonné et occupé à cracher la fumée qui me tue les poumons. Les soldats du feu m'amène alors à l'ambulance la plus proche pour me faire examiner et reparte avec la femme qu'ils ont mise sur un brancard. Je tombe alors dans mes pensées. Mais une voix m'appelle :

« ieux?... sieur?... Monsieur ? Monsieur vous allez bien? Vous m'entendez ?

- Hein? Heu oui c'est bon.

- Ah ouff- cela fait au moins une minute que vous êtes comme ça.

- Ah mince pardon, je murmure alors confus en relevant la tête lentement.

- Ne vous excusez pas monsieur, c'est normal, vous êtes en état de choc. Vous savez ce que vous avez fait était super courageux mais aussi très dangereux ! Vous auriez pu vous faire tuer ! Mais vous pouvez être fier ! Grâce à vous il n'y a aucun mort même si il y a des blessés, m'encourage l'ambulancier en souriant.

- Tant mieux je suis soulagé... »

Il continu de me sourire en examinant mes jambes. Au final, quelques brûlures au 3ème degrés et un peu plus au 2ème. L'ambulancier applique alors une pommade sur mes brûlures non sans mes grognements de douleurs. Par la suite, j'examine l'intérieur de la camionnette où était rangé divers objets de premier secours. Le blanc de la voiture me fait mal au yeux et je détourne alors le regard. Mais j'en croise un d'un bleu océanique. Mais le revoilà lui ! Je tente alors de me lever avant qu'une ambulancière me force à me rassoir. Je fixe alors ses yeux azurés qui finissent par disparaître dans la pénombre me laissant seul avec le bruit des sirènes hurlantes. D'ailleurs ça me monte à la tête cette histoire. Ce mec commence sérieusement à me taper sur le système. Si il veut me voir qu'il bouge son cul merde. Mes yeux se plissent sous l'effet de la colère et de l'agacement et je soupire déçu.

Je suis maintenant dans une chambre d'hôpital. J'ai été emmener de force aussi. Bon, après de longues minutes d'ennuis, je sors mon téléphone. Je traîne un peu sur les réseaux, mais une petite voix dans ma tête me titille pour aller sur Discord aller discuter avec « Dabi ». Je me décide donc à lui envoyer un petit bonjour.

*Hawks*

- Salut !

...


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Salut salut ! Voilà ça fait un petit moment que j'ai pas posté et j'en suis désolé ! Bref 1395 mots.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 27, 2022 ⏰

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