00.52 ; marre du monde

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une pluie de larmes amères s'échappe de mes yeux,

deux ciels gris fendus par des éclats douloureux,

mon sourire envolé vers les confins des cieux,

et le soleil brûlant me semble d'un noir hideux.


dans mon regard avide naissent des doutes tranchants,

que mon esprit avide écoute sans questionnement,

abrutit par l'espoir, il envie secrètement,

ces personnes magnifiques au sourire nonchalant.


marre des gens, des regards, des insultes, des miroirs ;

marre du temps, des retards, des tumultes, des fumoirs ;

marre du vent, des remparts, des incultes, des devoirs ;

marre des blondes, marre des ondes, marre des rondes, marre du monde.


mélancolie arrive et achève de casser,

c'que colère dernièrement a voulu lui laisser,

les vestiges incertains d'un esprit abîmé,

comme un poids alourdis par les heures, les années.


je voudrais m'envoler et déployer mes ailes,

rester seule, loin du monde, et regarder le ciel,

oublier les regards, leurs jugements mortels,

et hurler mes non-dits sans risquer les querelles.


marre des gens, des regards, des insultes, des miroirs ;

marre du temps, des retards, des tumultes, des fumoirs ;

marre du vent, des remparts, des incultes, des devoirs ;

marre des blondes, marre des ondes, marre des rondes, marre du monde...



inexprimableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant