OS 1

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OS1: Lorsque les feuilles d'automne seront tombées

THÈME: très soft ptdr

UNIVERS ALTERNATIF: SCHOOL

Début printemps, fin de l'année scolaire

Leurs regard se croisèrent pour la première fois sous les rayons orangés de cette après-midi de fin d'année scolaire. L'air y était léguer et emplit d'une agréable fraîcheur. Tout les autres lycées se précipitaient en dehors du lycée pour fêter l'arrivée tant attendu des grandes vacances. Mise à part quelques professeurs et élèves retardataires, dont les voix emplit de soulagement raisonnaient faiblement à travers le couloir, tous avaient déserter les locaux.
Les oiseaux chantaient et les rideaux de la salle de classe dansaient légèrement au rythme de la brise.
La douce mélodie qui s'échappait de la petite caisse du violoncelle lorsque l'archet frottait lentement les cordes de celui-ci, rendait l'instant encore plus hors du temps.
Pendant un instant le rouquin arrêta de bouger sa main. Leurs pupilles rentrèrent en contact pendant un instant, se plongeant dans l'iris bleu azur du roux et noisettes du brun. Le moment semblait se dérouler au ralentis.
La cravate du roux était totalement défaite et les deux premiers boutons de sa chemise ouverts. Les manches étaient retroussées jusqu'a ses coudes et il se tenait, même en étant légèrement appuyé contre son bureau, bien droit, le tête légèrement relevée sur le côté contre son violoncelle.
Son corps se relâcha lorsqu'il croisa son regard.
La chemise bien boutonnée et la cravate bien arrangé, dans son uniforme impeccable mais légèrement froissé par la journée, Le Brun venait d'attraper la anse de son sac avant de se perdre devant ce jeune apollon. Ses muscles se détendirent également pendant un court instant lorsque leur regard entrèrent en contact.
C'était léger et doux, reposant pendant un instant de se perdre à travers les yeux d'un inconnu, dans les yeux d'une personne dont on était subitement tombé sous le charme.
Et puis, tranquille le temps reprit son cours et Dazai s'emparât de son sac et sortit de sa salle de classe, tandis que Chuuya poursuivi la mélodie qu'il avait débuté.

Ce fut leur première rencontre.
L'air frais des vacances respirait dans chacun de leur poumons.

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Les vacances furent pour les deux garçons, et pour le reste des pensionnaires de l'établissement, un véritablement soulagement.
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Mi-saison, rentrée

Les bruits des chaussures des étudiants jonchant le sol raisonnaient à travers la salle de classe. Le murmure des voix irrité de cette rentrée et celles enthousiastes se rependaient entre les rangs. La craie blanche dans la mains du professeur effleurait le tableau vert dans un bruissement à pennes audibles. Les oiseaux chantaient toujours à pleine gorge devant les fenêtres grandes ouvertes laissant un léger alizé frais circuler.
Leurs regards se croisèrent de nouveau pendant un instant. Ils étaient dans la même classe.
Le rouquin détourna rapidement son regard remplis d'indifférence, tandis que Le Brun regardait toujours les cheveux cuivrés de celui-ci.
Les cours reprirent sur les vœux du professeur.
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Dazai arpentait les couloirs du lycée presque désert à cet heure si, un livre entrouvert dans la main, dont la reliure était légèrement abîmée. Les rayons du soleil traversaient de parte et d'autres les couloirs déserts de cette fin d'après-midi où tous avaient rejoint les dortoirs ou leurs maisons. Il aimait traîner régulièrement ainsi, seul, perdu dans son spleen à lui. Il s'apprêtait à passer à un autre couloir lorsqu'un douce mélodie qu'il avait déjà entendu vint lui chatouiller les tympans. Un violoncelle.
Il suivit les notes pour rejoindre la salle de classe d'où elles s'échappaient.
Son cœur palpita un peu plus rapidement pendant un instant. Lorsque les rideaux traversant la pièce dansaient au gré du vent créant à chaque mouvement de nouveaux passages pour les rayons rougeâtres du soleil, il aperçut comme cette fois là, un jeune dieu grecque jouer de son violoncelle. Il observait tranquillement cet apollon aux cheveux enflammés dont les mouvements étaient léger et s'accordaient avec ceux des rideaux. Ses yeux fermés dont les longs cils palpitaient de concentration et les lèvres fredonnaient sûrement la chanson qu'il jouait, le rendait affreusement irrésistible. Malgré la douceur avec la quelle il jouait, chacun de ses muscles étaient contractés montrant ainsi une grande maîtrise de son art, son coté masculin était bien présent mais si bien maîtrisé qu'il semblait avoir été sculpté dans du granite.
Chuuya ne semblait pas l'avoir remarqué, alors Dazai restait ici à l'observer complètement hypnotisé sans faire le moindre mouvement.

Les pleurs d'apollon [recueil OS BSD]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant