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« Je t'assure je te tuerai. Je te tuerai de mes propres mains. »

Ces paroles mimées par des symboles sur un bout de papier toujours posé sur cette table avaient résonné dans sa boîte crânienne pendant des années.
Aujourd'hui, elles devraient être exécutés aussi bien que les didascalies dans les textes de théâtre.

L'homme a la chevelure embrasé avançait d'un pas déterminé à travers les longs couloirs du bâtiment. Ses chaussures claquaient contre le sol et venaient soutenir l'atmosphère oppressante qui suaient sur les mûrs. D'une allure pleinement assumée et d'un regard épris de sérieux mais de haine, il avançait à vive allure vers le lieu où il était détenu.

De retour ce matin, la nouvelle avait été claire: fait en ce que tu souhaites.
Au premier abord plein d'enthousiasme, Chuuya avant rapidement compris qu'il ne s'agissait pas ici simplement d'une coïncidence ou d'un coup de chance. Il n'était pas ici par hasard. Ils n'y comprenaient rien. Jamais ils n'auraient put espérer le capturer aussi facilement.

Si son jeune collège était aussi naïf c'était parce qu'il était aveugle par la haine et l'admiration, mais pas lui. Le Roux savait pertinemment que cette enflure n'est pas ici par la sainte bénédiction de la vierge Marie, mais plutôt par celle de Satan.

Si cette énergumène venait pointer le bout de ses nageoires de poisson puant devant ses yeux c'était pour une raison bien précise.

Jamais il n'oserait revenir le voir en Sachant que Chuuya allait sûrement lui arracher son minois de pourriture ingrate et faire de ses restes une sorte d'engrais pour ses plantes.

Il remonta ses manches et ouvrit la porte dans un grand bruit sourd. La vue pitoyable de l'être vivant qu'il haïssait le plus au monde accroché comme un linge sec oublié en plein soleil ne pu que lui procurer une étrange satisfaction.

- Tiens tiens... Il semblerait que la mafia portuaire ait attrapé un poisson pourrie dans ses filets. S'exclama avec autorité et lenteur l'homme aux yeux azur qui fixait d'une étrange lueur le bout de la pièce.

Il s'avançait avec détermination mais avec une gracieuse lenteur qui venait imposer sa supériorité.
Le son de sa voix envoûtante remplissait chaque recoins de ce gigantesque sous-sol.
La lumière orangé agitée des chandeliers venait emplir la pièce derrière son passage.
Il semblait avoir dompté la lumière qui créait l'illusion d'un brasier dans son dos.

En descendant une à une les marches, il avait une prestance presque satanique voir Angélique. Il semblait revenir d'un voyage aux cieux et de rentrer chez lui en enfer.
Du moins c'était ce que les yeux de Dazai avaient décidé de voir.

- Mon bel ange déchu vient me rendre visite? J'en ai de la chance! Dit il sarcastiquement.

Le visage de Chuuya ne crispa dans une infime discrétion.
Entendre sa voix pour la première fois depuis des années le fit étrangement frissonner.

- Tchsss... tu pue le maquereau avarié d'ici... murmura t il pour lui même malgré que ceux-ci furent également audibles pour Le Brun.

- Et toi le vin de super marché. Cracha-t-il.

- Oh oh oh... dit il avec un sourire en coin méprisant et en levant pour la première fois depuis 4 ans ses yeux bleus pour les implanter au creux des iris du brun. Que tu es agressif Dazai. Ça n'est pas dans tes habitudes.

Le Brun sourit sarcastiquement en retour.

- Non Mon chou, mais ta simplement présence me mets dans tous ces états tu imagines bien.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 10, 2022 ⏰

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Les pleurs d'apollon [recueil OS BSD]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant