Accotée à la balustrade, tu respires un bon coup. Plus bas, une petite plage teintée de rose à cause du soleil se vide de ses derniers visiteurs; il commence à être tard. Les vagues turquoises s'échouent doucement sur le rivage, et le vent léger t'apporte des effluves de sel marin; à cette vue, ton coeur se calme.
Tu commences alors à penser aux évènements récents. Quand tu as fixé le garçon droit dans les yeux, le temps a semblé se ralentir. Tu as alors ressenti une bouffée de chaleur, ou une bouffée de bonheur, tu ne sais pas trop mais c'était vraiment unique comme sensation. C'était comme si vous étiez les seuls êtres vivants sur terre, et que rien n'existait à part vous deux.
Et puis, tu as comme ressenti un malaise; t'arrachant du regard enflammé, tu as alors réalisé que toute la foule te regardait! Tu as même vu certains paparazzis porter le doigt au bouton de leur caméra. Alors, bien évidemment, tu as réagi au quart de tour; tu t'es aplatie sur le mur en retenant ton souffle et tu as décampé à toute vitesse. Jamais tu n'avais roulé aussi vite (tu as même découvert que, si le longboard ne permettait pas des pirouettes aussi performantes qu'avec un skate, il allait vachement plus vite)! Tu ne t'es arrêtée que lorsque tu as commencé à reconnaître les environs. Tu t'es donc dirigée vers l'océan pour prendre une petite pause avant de repartir au camping.
En te remémorant ces évènements, tu es prise d'un fou rire; mais qu'est-ce que c'est que cette histoire? Tu avais dû rêver! Mais une douleur dans tes yeux te rappelle que c'est bel et bien la réalité. Tu les fermes et commences à masser les paupières en grognant, essayant de te rappeler si tu avais cligné des yeux une seule fois pendant cette petite (violente?) escapade. Tu ne penses pas que ce soit le cas. Merci, adrénaline.
Et puis soudain, tu sens une présence. Derrière toi.
Juste, JUSTE derrière toi.
Mais c'est trop tard pour réagir.
Une main s'abat sur ton épaule.
-Hi!
-GYAAAAAAAH!!!
Tu te retournes avec frayeur et envoies instinctivement ton poing vers la figure de l'inconnu. Mais heureusement (malheureusement?), il semble avoir d'excellents instincts, lui aussi; ton poing ne frappe que le vide.
-Wouah!
Emportée par l'élan, tu trébuches et, avec très peu d'élégance, tu t'écrases sur le sol. Ta tête cogne sur quelque chose et pendant un instant, ta vue se brouille. Tu perds connaissance.
-Hey.
Quelqu'un te secoue l'épaule. Tu ouvres à moitié les yeux, encore assommée, et tu secoues la tête pour te remettre les idées en place.
-Hey. Are you alright?
De l'anglais? Tu écarquilles les yeux pour de bon et c'est avec horreur que tu remarques enfin que tu as emporté l'inconnu dans ta chute et que ta tête repose actuellement sur son torse!
Tu bondis sur tes pieds, complètement réveillée, et tu dis un peu plus fort que voulu un "I-I'M ALRIGHT!!" bégayant que tu regrettes aussitôt. Franchement, on aurait dit une scène de manga.
Le garçon se relève à moitié mais, étourdi, retombe sur les fesses.
-Aw, shit.
Tu l'as vraiment bien assommé. Tu regrettes un peu cette violence gratuite.
-can you help me please? Fait-il.
Tu t'empresses d'empoigner la main qu'il te tend et l'aides à se relever en espérant te faire pardonner un peu.
Une fois debout, il tangue un peu mais reprend vite son équilibre.
-Fuck, my head hurts, grogne-t-il tout bas en se frottant l'arrière du crâne.
-I'm so sorry! T'exclames-tu en affichant une tête de chien abattu.
-oh, you don't have to excuse, répond-t-il en lissant son costume et en le regardant d'un air embêté. I just hope that my mother won't kill me when I'll go home.
Puis il relève la tête et te fixe.
Et pour la première fois, tu remarques son visage.
Tu lâches un juron purement français.
C'est le gars de tantôt, à la cravate de travers!
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Coucou!
Ouais je sais chapitre plutôt court :| en fait il était à la base le chapitre 2 ET 3, mais j'ai pas pu résister à couper là c'est juste perfect ;;;;;)
Meheheheheh:3
Brefbref j'espère que vous aimez à date, le prochain chapitre arrive dans quelque jours!
Asdfghjkl' 😘
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Sweetheart
Fanfiction"Tu pousses la porte. Aussitôt, deux petites boules de chair fusent de l'escalier et viennent se pendre à tes pantalons, réclamant des câlins pour la énième fois. Tu leur souris, tu leur donnes ce qu'ils souhaitent, puis tu te diriges vers la cuisin...
