Une Fille Standard

Quelques jours

Les cours sont enfin terminé. Je n'aurai pu à supporter la solitude du lycée.

Entre nous je fais pas mal la fête, ça ce fête la fin du lycée non?!

Il s'en est passé des choses cette année. J'ai été viré de chez ma mère, perdu tout mes ami.e.s, perdu une partie de ma vie qui est elle aussi partie avec un morceau de moi. Je ne suis plus la même. Je ne suis pas a plaindre, non, j'ai un toit, chez mon père, mais tout n'est pas aussi simple...

Vous connaissez ces vieux démons ? Bien sûr, beaucoup d'entre vous en ont. Et je trouve que non, on ne vous écoute pas assez. Chacun devrai pouvoir parler. Vous savez quoi? Je commence, après, c'est à vous.

Depuis quelques jours j'ai terriblement mal dans la poitrine, j'ai de violentes idées noires qui n'arrêtent pas de s'encrer dans mon cerveau. C'est dur de lutter, ceux qui le connaissent le savent, pas vrai?

Tout devient noir, on se sent si seul et abandonné par tout le monde. Pourtant, les gens sont là, mais on ne sais pourquoi, on ne les voit pas. Non, c'est comme porter des œillères.

On se renferme, avec cette voix incessante dans la tête, qui ne cesse de nous répéter à quel point nous sommes nul, que nous ne sommes qu'une merde. Et la douleur grandit alors dans notre poitrine. Notre esprit tombe dans un gouffre dont on ne voit même pas la fin. Et on ne trouve rien pour se raccrocher.

La vie est tristement douloureuse, mais on doit quand même essayer de la vivre, même si parfois, on fait semblant de la vivre, en portant des masques raccroché à des personnalités opposé à nous.

Je crois que le pire dans cette histoire, c'est que personne ne voit jamais rien. Ou alors ils pensent le comprendre, mais sont complètement a côté de la plaque. Ces personnes ne sont pas a blâmer bien sûr, ils font ce qu'ils peuvent, et eux au moins essaye. Mais quand on parle d'une douleur profonde à quelqu'un et que cette personne ne dit rien ou préfère changer de sujet, là, dans la poitrine, une nouvelle plaie s'ouvre, et se met à saigner.

Les gens ne regardent pas assez les autres. On s'ignore tous, on ne pense plus qu'a nous. Où est passé notre humanité, sincèrement??
Des gens ont besoin de vous comme vous avez besoin de gens autour de vous.

Pour le moment, c'est la fin de ce que j'avais a dire. J'ai parlé, maintenant c'est à vous. Ne restez pas dans le silence non. Écrivez, créez votre histoire avec vos joies, vos tristesse, mais évacuer tout. Le plus important c'est vous, je le sais, car on a souvent tendance à s'oublier. Aimez vous.

Ne le prenez pas comme un texte d'encouragement ou quoi, non, juste, vous m'avez écouté, alors à vous d'être écouté.