Le calme d'avant...

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Mahatma Gandhi disait qu'« il
Est imprudent d'être trop sûr de sa propre sagesse»

10 jours depuis la disparition d'Astou. Dans un climat traumatisant qui pèse sur seydina, Haby lui informe que son père allait se rendre à la police pour les informer de la disparition de sa soeur. Les menaces de dénonciation ne manquent pas, Fatou la meilleure amie de sa sœur s'est aussi décidée à aller à la police pour signaler l'absence depuis 10 jours de son amie qui reste introuvable. Entre l'idée que son pote d'enfance Moustapha soit le ravisseur de sa soeur, le fait que la police décide de se mêler dans l'affaire, sa mère dans le coma et son père emprisonné, la
Vie du jeune homme semble atteindre le paroxysme de la misère. Au fond de Seydina n'existe qu'un monde vide et complètement brisé, tout est sans dessous dessus. Ses yeux étaient rouges de fatigue, son corps n'en pouvait plus, il était déshydraté et affamé. Mais on pouvait en dire autant de ses amis, Mbaye et Mansour.

Mbaye: Seydi ! Ecoute tu crois pas que c'est une bonne chose que le père de Haby va voir la police ? Soyons honnête avec nous même, on a pas les moyens de retrouver ta sœur tout seul. Il nous faut de l'aide.

Seydina: on aurait pu avoir une chance de la retrouver si Moustapha ne s'était pas enfoui avec l'ordi. On aurait pu suivre les traces de ton téléphone, suivre par la même occasion le déplacement de ce gars. Mais ça serait trop risqué d'y mêler la police, imagine un peu qu'ils tuent ma soeur... tu as pensé à ça Mbaye.

Mbaye: non et arrête de dire de telles bêtises. Il arrivera rien à ta soeur... laissons la police faire son travail et tout ira pour le mieux mon frère. En plus ça fait 10 jours qu'on la cherche en vain. Aller mon frère faisons ça.

Mansour: yo Mbaye attends, suis d'accord avec Seydi, mêler la police dans toute cette histoire c'est trop risqué et Dieu seul sait qu'est ce qu'ils pourront faire à sa soeur si on les pousse dos au mur.

Mbaye: Mansour !! Crit-il l'air étonné « mais ioe nitt nga !? ( mais est ce que ça va !?) comment tu peux imaginer toutes ces saletés ? On a aucune chance de retrouver Astou sans une aide extérieur. Mais on fait que perdre notre temps à courir derrière un fantôme. On sait même pas si Moustapha est vraiment dans le coup ou non. Seydina explique à ce con que tout ira bien»

Mansour: « hey Mbaye je te permets pas ok ! Surveille ton langage»

Seydina: « Rentrez chez vous !»

Mbaye :« quoi ? »

Seydina: « j'ai dit rentrez chez vous ! Il se fait tard et suis fatigué. Demain j'irais à la police moi-meme.»

Seydina se retourne et arpente les ruelles sombres des quartiers de Dakar, laissant Mbaye et Mansour sur place. Le regard sombre, et les dents serrées, ses amis pouvaient sentir cet aura obscure se dégageant de leur ami, comme s'il était devenu une autre personne.

Mansour: «ce silence ! Il est inquiétant.»

Mbaye:« il est plus lui-meme. Mais bon laissons le seul il en a besoin. Allez rentrons.»

Le lendemain, Mr. Sow la père d'Haby s'est rendu à la police. Sur place il trouve une jeune dame à l'accueil à qui elle demande son vieux ami le commissaire Souleye Sarr. Elle l'indiqua de prendre les escaliers, à l'étage à droite au fond se trouve son bureau. À deux ils ont fait l'université de Dakar ensemble, ils étaient décrits comme étant de brillants étudiants. En effet le commissaire Sarr était à la Fac de droit de l'université Dakar, cinq fois major de sa promotion; après son master en droit judiciaire il est allé poursuivre ses études en France à l'université de Sorbonne où il est devenu docteur en science criminelle et docteur en psychologie criminelle. Il rentra au Sénégal quelques années plus tard et fut nommé Commissaire à la police nationale de Dakar, poste qu'il occupe depuis maintenant 20ans.
Arrivé à l'étage, Mr. Sow tape à la porte du bureau du commissaire Sarr, une voix grave l'invite à entrer. Ce dernier ouvrit la porte et tombe sur un homme d'environ 1m95, de larges épaules et un gabarit digne de bodybuilder, une montagne de muscles. Mr Sow a du mal à croire que c'est son ami de longue date âgé presque de 45 ans qui se tenait devant lui....

Mr. Sow : « Souleye ! Souleye Sarr ! » criat-t-il.

Sans même se retourner le commissaire répliqua

- La seule personne qui a l'audace d'entrer dans mon Bureau et de m'appeler par mon nom, c'est mon vieux pote que j'ai perdu de vue depuis maintenant des dizaines d'années.

Le commissaire Sarr se retourne vers son Ami le sourire nostalgique aux lèvres

- tu m'as drôlement manquer mon vieux !

Mr. Sow: 20 ans , 3 mois et 10 jours lui répondit sous un coulé de larme.

Les deux amis se prirent dans leurs bras, contents de se retrouver, eux les meilleurs amis du monde après 20 ans d'Absence.
Mais à peine que les salutations ne soient faites, un officier du commissariat frappe à la porte dossiers à la main.

Com. Sarr : Oui ! Mbacké entre.

Off Mbacke: mon commissaire on vient de nous signaler la présence d'un corps sans vie d'un jeune garçon âgé dans les vingtaines dans un chantier abandonné à 5 km d'ici. On a découvert sur lui pour l'instant qu'un ordinateur, mais aucun document pouvant permettre à son identification.

Com. Sarr: ok merci on y va !... Mr. Sow suis désolé mais il va falloir que vous m'attendiez je reviens aussi vite que possible. L'urgence m'appelle.

Mr. Sow : je comprends mais faut que tu saches que la Fille de Sophie a été enlevée ça fait maintenant 10 jours. Et on a une dette envers elle et l'occasion se présente d'aider notre vieille amie, ta premier amour.

       À suivre

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 17, 2022 ⏰

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De l'amour naquit le DiableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant