Bonsoir, je m'appelle Haiyama, et je m'apprête à devenir le nouveau maire de ce piteux, petit village sans intérêt.
L'incroyable homme que je suis -ou plutôt celui qui devient- marche vers l'église du millieu de Shirobe. Les pas du majestueux, grand, doté d'une petite moustache très élégante, et toujours vêtu d'une chemise blanche et de pantalons foncés, consacre ses pas vers les portes de l'église. Mon père, est le putain de prête, et il veut m'empêcher de faire mon devoir. Je sais qu'il est là, à m'attendre à l'intérieur, car lui aussi, le sait.
Mais il en a réellement, aucune idée. En forçant les portes de l'église trop vieilles et trop mal barrées, mon père se tenait déjà droit devant mon but comme un idiot.
Je referme soigneusement et intentionnellement les portes que je venais de franchir. Personne, aucun de ce village doit se douter de quelque chose pour le moment.
- Père, pousses-toi de là.
- Haiyama... Qu'est-ce que tu planifies ?
Quel idiot, c'est certain!
- De toute évidence, je suis en train de libérer le prisonnier qui est dans le sous-sol de cette église.
- Je ne peux pas te laisser faire ça.
- J'ai dis, ôtes-toi de mon foutu chemin!
Je pousse mon père sur le sol.
Grand, coupe de bol version papy, ses grosses lunettes romdes se fracassent sur le sol avant lui.
- Haiyama! Arrêtes! Tu dois arrêter!
Mon père se trouvait maintenant trop loin de moi pour que je puisse l'entendre. (ou que j'en aille envie.)
- Haiyama..!
J'arrive alors dans la bonne pièce. Mon père le savait, il a mis des meubles sur la trappe que je dois ouvrir qui me donneras accès au sous-sol. Ce con de père fait tout contre moi, décidément. Mais celà ne me mettera pas en grand de retard parce que j'arrive facilement à l'es déplacer de là par coups de bras et de pieds.
Oh, et il arrive encore en hurlant.
- Cesses ça! Veux-tu vraiment détruire le village de Shirobe ?!
- Et c'est comme ça que tu parles au nouveau maire? Appelles-moi ; Maire Haiyama.
- Comme si le village allait électer un homme comme toi! En toute évidence, le maire actuelle, Yamauchi, va certainement se faire ré-électer.
- Et si le maire Yamauchi devrait tomber malade?
AHAHAHAHAHAHAH!!!
- Qu'est-ce que tu racontes?!
- Je suis la réincarnation du magicien Doleman. Jeter une malédiction est rien pour moi.
- Sale fou! Tu ne réincarnes personne!
- Je vais continuer de naître pour les 400 prochaines années, tu ferais mieux de t'habituer!
J'ouvre enfin la porte de la trappe qui était restée trop longtemps fermée sous mes yeux. C'est comme si elle pouvait s'ouvrir toute seule.
- Tu ne devrais pas aller en bas. Je ne peux pas te laisser faire, tu n'est pas le bienvenu ici!
Le pauvre, il essaya de me pousser pour me dégager. Quel gachi d'énergie! Évidement, je le prends par les épaules et je balance sa tête sur le coin d'un escalier. Il ne bouge plus, aucun bruit, et aucun sang. Il n'est pas mort, ça m'arrange.
- Tu ferais bien un premier sacrifice, père Sauto.
HAHAHHAHAHAHAHHAHAHAHAHHAHA, HEH HEH HEH.
