Renga

Tristesse sans fin

Angst

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Quand tu m'as laissé,
Quand tu m'as annoncé sans remords que tu m'avais trompé,
J'ai cru que je ne pourrais plus de nouveau respirer.

J'avais mal physiquement et mentalement,
Je voulais simplement,
Je voulais uniquement...

Je voulais mourir,
Pensant que jamais je ne pourrais plus souffrir
Tu sais, j'ai même arrêté de me nourrir...

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Et lentement, je déchirais cette fichue feuille, les écritures n'étant plus visible, la lettre étant remplie de mes larmes.

Aujourd'hui cela fait quatre ans que tu m'as brisé le cœur et que tu es parti si lâchement.
Tu sais cela fait deux ans que je me suis remis de cet « amour » pourtant...

Dis-moi mon unique, te rappelle-tu de moi ?
Te rappelles tu de la couleur pétante de mes cheveux ?
Te rappelles tu de l'amour que je vouais à la vie ?
Te rappelles tu de mes yeux qui pétillaient à tout va ?

Dis-moi te rappelles tu de ma joie ?

Que je suis bête, tu ne dois même pas te rappeler de moi, mais je ne t'en veux pas, car de toute manière, je ne me rappelle plus moi-même.

Il y a quatre ans tu es parti, emportant ma joie avec toi. Mais je ne comprends pourtant pas, car je ne t'aime plus.

Serait-ce toi qui m'a pris toute ma joie ou l'avais-je épuisé ?

Explique-moi, maintenant quatre ans que c'est fini, deux ans que je ne t'aime plus.

Pourtant je reste triste comme au premier jour de notre rupture.

Aujourd'hui quatre an que je reste inconsolable.

Et c'est sur ce vieux banc qui me voit tout les ans que je m'en suis finalement rendu compte, c'est avec le souffle incontrôlable que je me suis enfin rendu compte qu'au final, c'était toi mon bonheur.

J'écrivis quelques mots sur un vieux papier qui trainait dans mes poches et les posait sur le bas de ta porte, comme chaque année.

Puis je revenais sur ce banc, pendant quelques minutes ou quelques heures, je ne sais plus trop. Il faisait froid sur ce banc, tu sais ? Il pleuvait très fortement ce jour-là, je ne l'avais même pas remarqué.

Je ne sais plus trop ce qu'il s'est passé par la suite, juste que je me suis endormi sans jamais me réveiller.

Mais tu sais ce que j'ai fait juste après ? Je suis allé te voir, je me rappelle encore cette conversation.

« Quoi ? Pourquoi j'ouvrirais cette lettre ? »
« Même s'il se donne du mal ce n'est pas mon problème mon pote »
« Je l'ai utilisé pour tester mais s'il l'a trop prit au sérieux, c'est son problème »
« Peut importe, je ne serais pas clément avec ses sentiments »
« Oui haha, tu as vu sa tête de dépressif ? »

Et même si je ne t'aimais plus, j'avais mal quand même. Alors je suis parti.

Mais si seulement j'avais attendu plus, si seulement j'avais attendu que tout le monde parte.
Si seulement je t'avais vu reprendre ma lettre de la poubelle,
Si seulement je t'avais vu pleurer,
Si seulement je n'étais pas tombé amoureux de toi,
Si seulement je ne t'avais jamais rencontré, Langa,
Peut-être que je ne serais pas condamné à errer sans but aujourd'hui.

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Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !"

― Paul Verlaine―

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(Le poème ci-dessus étant le poème que Reki aura rédigé a Langa)

Ce n'est pas corrigé et peut être pas compréhensible pour vous car je m'inspire en majorité de ma vie et celle de mon premier amour donc si vous ne comprenez pas le lien entre certaines choses, n'hésitez pas à me le demander.