Livai x OC : Courir après la Mort

Vivre ou ne pas vivre telle est la question

Chapitre 1

Alors que la Mort ne montre toujours aucune volonté de me toucher mais que ma vie s'est arrêtée, ma mémoire commence à me faire défaut. 

Donc, pour garder en souvenir une trace du passé, aujourd'hui, je commencerai à écrire mes expériences, mon passé et mon présent.

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J'entrai dans le réfectoire du QG dans le bataillon d'exploration.

Ca faisait longtemps.

Vingt deux ans je crois.

Normalement, après le repas, on m'affectera à une escouade, après l'évaluation subie.

Je n'aime pas être évaluée par des mioches, c'est dégradant.

Mais bon, y a que ça ici.

Je m'assis à une table, seule. 

Je commençai à manger quand le major demanda notre attention.

Je me retournai pour le voir et les commissures de mes lèvres se relevèrent en un sourire narquois.

Sourcilius a grandi depuis le temps.

J'avoue que je pensais qu'il crèverait vite.

Mais il a dépassé mes estimations au final.

Haaaa ça grandit si vite...

Puis ça meurt.

Je riais légèrement et silencieusement, puis le major s'exprima :

-Merci tous de vous être engagé dans le bataillon d'exploration. Je loue votre courage et je vous respecte grandement. Plus vous survivrez aux expéditions, plus vous serez forts et plus les risques seront minimes. 

Et il continua jusqu'à enfin dire qui était dans quelle escouade.

Je suis dans une escouade au nom chelou.

L'escouade tactique, un truc comme ça.

C'est ridicule de nommer une escouade ainsi.

Pff, les jeunes...

J'avoue être juste venue parce que je m'ennuyais.

Après tout, pour quoi d'autre aurais je risqué ma vie ? 

Blague de mauvais goût.

Très mauvais goût.

Le regard d'Erwin balaya la salle et quand il croisa le mien, il écarquilla les yeux.

C'est toujours aussi drôle.

Enfin, je dis toujours mais... Je ne fais que me fier à mes cahiers.

Je l'ignorai avant de continuer à manger.

Je finis rapidement avant de me rendre dans ma chambre.

Il y avait tellement peu de personnes que j'étais seule.

Je préfère ça.

Je déposai mes affaires sur mon lit avant de prendre l'un de mes cahiers.

Mais alors que j'allais commencer à lire, la porte s'ouvrit.

Je vis le major Erwin.

Je me levai avant de faire le salut.

-Bonsoir major. Que me vaut cette visite ? Demandai je, un sourire innocent aux lèvres.

-Tu es morte... Murmura t-il.

On me le dit souvent.

-Nan, je suis bien vivante. Dis je en simulant la confusion.