Kurushimu fumetsu ; La naissance d'un monstre

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La nuit est tombé depuis peu, et dans les dernières  lumières du crépuscule, seul une silhouette se détache de l'obscurité

Cela fait maintenant une demis heure que la pluie martèle bruyamment  le toit de la cabane, mais il n'entend plus rien, si ce n'est le bourdonnement qui raisonne douloureusement dans son crane.

il cherche à comprendre comment ils en sont arrivés là ...                                                                                    Ce n'était pas possible.

Une violente acouphène se saisit de lui ,la douleur le faisant vaciller. Ses jambes ne soutienne plus son poids ,et ne tarde pas à cédées . Il s'effondre à genoux sur le parquet poisseux ,à présent teinté d'un rouge écarlate.

Le bourdonnement s'intensifie le forçant à ce tenir le crane. ses mains tremblent frénétiquement et d' atroces flashs lui reviennent en tête lorsqu'il essaye désespérément de se rappeler.

                                                                                                . . .

On est jeudi. Elle vient toujours le jeudi ... Aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle. Comme d'habitude, elle  arrivais ,à 15 heure tapante, un panier d'osier pendu à son bras droit. Elle le saluait avant de s'assoir en face de lui. Elle lui parler de sa journée ,l'interrogeait sur la sienne... Elle sortait du panier de délicieux biscuits, qu'elle lui offrait, un grand sourire collé au visage. Elle souriait presque toujours avec lui. Elle était la seule qui lui donner l'impression d'être humain a nouveau.

Il l'avais toujours aimé de tout son cœur ,elle était son ami ,sa lumière ,la raison pour laquelle il n'avait pas sombré. Elle valait plus que tout a ses yeux ,plus que sa propre vie.

Un jour, il lui avais demandé comment elle pouvais être ami avec un monstre comme lui, et pour rester à ses cotés, ce à quoi elle avait répondu ,affichant un sourire sincère :

<<-Un monstre ? Quel  monstre ? Je vois simplement mon ami, qui souffre d'une chose qu'il ne contrôle pas. C'est dans mon devoir d'ami de , justement, rester à tes cotés et de t'aider dans ta détresse . Et puis, je connais des gents bien plus monstrueux que toi  tu sait !         mon patron par exemple! Parlons en de lui! Comme je te le disait , aujourd'hui...>>

Elle l'avait apaisé en quelque mots. Si il n'était pas un monstre dans ses yeux, elle était définitivement un ange au sien.

seulement aujourd'hui était différent ... Aujourd'hui cette foutue boite de cachets était vide a cause du connard qui lui servait de psy.

tout est allez très vite : un volet a grincé ... Un simple grincement ... Et il avait perdu le contrôle . Une crise. Il ne contrôlait plus rien, piéger dans sa propre conscience ; Et c'est à cet instant précis  ,15 heure, comme tout les jeudi ,qu'elle est arrivée nonchalamment.

 Puis plus rien. Seulement du noir, un liquide chaud et poisseux qui se répandait sur son tee-shirt , suivit d'une caresse sur sa joue. 

  Se contacte d'une douceur extrême eu l'effet d'une douche froide, et le sortie de sa trance .  

Elle était là, elle le regardait, avec son habituel doux sourire. Ses lèvres bougèrent , mais il n'entendit rien, il laissait ses yeux dériver  avec stupeur sur le ventre de la belle, où était figer un couteau dont il tenait le manche. Sa vue  se brouillait de larme, et il n'eu le temps de rien faire, qu'elle s'écroula au sol, sans vie, un sourire encré sur son visage à jamais. 

                                                                 . . .

Il l'avais tué... C'était sa faute... 

  Il poussa un hurlement à fendre l'âme , il criait son désespoir jusqu'à s'en cassé la voix. Pourquoi ?  Pourquoi n'était-elle pas arrivé plus tard se jour là?! Et pourquoi n'avais t'il pas eu droit à son traitement habituel?! Pourquoi  elle et pas lui ?!

Il ne pouvait pas avoir anéanti de ses mains sa raison de vivre...Pas vrais?!

 c'était forcément un cauchemar , et il allait se réveiller! Ainsi tout rentrera dans l'ordre!          Mais malheureusement, il ne peut se réveiller, car ce n'est pas un rêve .   

A cette constatation, il se leva difficilement, et marcha d'un pas monotone vers la cuisine; Il n'était plus que l'ombre de lui même. 

 Il se saisit d'un couteau , inspectant minutieusement son reflet dans la lame. Ses yeux humide était vide ,absent de toute lumière D'un geste vif, il s'enfonça la lame dans la poitrine ,sans la moindre hésitation. Il ne pouvait vivre dans un monde sans elle, cela lui était impossible

Seulement, il est tout aussi impossible de se transpercer le cœur si se dernier est inexistant.      Les minutes passaient ,mais il ne tomber pas. Il ne tremblait même pas. Chaque secondes supplémentaires  en vie le brisait un peu plus; Il compris qu'il ne mourraient pas.

Etais-ce sa punition pour avoir tué un ange? Il n'en savait rien; Il ne savait plus rien, excepté le fait qu'il laissa la folie prendre le dessus, ne laissant de  lui la seul chose qu'il ne voulait pas être:

Un monstre




La naissance d'un monstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant