Tesnim - À une épine près du cœur

46.

2 semaines plus tard

J'étais chez moi entrain de travailler comme d'habitude, je clôturais mes synthèses sur tout les chapitres en sociologie. On est en plein blocus, tout les étudiants vivent la même chose, c'est bientôt le début des examens pour moi parce que je les passe dès la fin des vacances de Noël ce qui veut dire dans moins de 2 semaines. J'étais tranquillement devant mon ordi quand ça sonne à ma porte, je regarde qui sait et j'vois Imran donc je lui ouvre

Lui : salam tu va bien ? *en me souriant

Moi : hamdoulah et toi ?

Lui : maintenant oui

Il faisait que de sourire je comprenais pas ce qu'il avait

Moi : qu'est ce t'a à sourire comme ça ?

Lui : rien, j'peux entrer ?

Moi : Imran c'est pas une bonne id...

Il me coupe la parole en m'embrassant, il viens de faire quoi là ? Il m'a embrassé.. Et comme si j'étais impuissante j'ai pas réagis, je l'ai pas repoussé, j'ai même répondu à son baiser, je me choquais moi même, moi qui avait tjrs dit que s'il essayais j'allais le repousser mais sur le coup, t'es tenté par le diable..

Il est rentre tjrs en m'embrassant et a fermé la porte de l'appartement avec son pieds, petit à petit il reculais vers le canapé et quand on y arrive, il s'assoit et me fait assoir sur lui, je sens mon voile glisser.. nan ça part trop loin j'peux pas, chaque seconde je me disait que j'allais reculer mais je reculais pas, j'en avais pas la force, lui aussi je sentais qu'il reculait mais revenait tout de suite après, je ne me reconnaissait plus là..

Tout va très vite, je me retrouve en débardeur devant lui, sans voile aussi, lui torse nu, sa tête dans mon coup et des frissons partout dans mon corps.. je me dégoûtais, j'arrivais pas à croire ce que j'allais peut être faire mais j'arrivais pas à reculer, il y avait comme une chose qui me bloquais par derrière et qui m'empêchais de reculer, on allait faire une connerie, une très grosse..

...

Je me réveille en sursaut, j'suis dans le salon devant des tas de feuilles par terre, devant le cours de sociologie.. ce n'étais donc qu'un rêve, c'était faux j'suis heureuse purée j'suis rassuré

Ça avait l'air tellement réel par contre, même réveillé je ressentais encore ses doux baisers sur mon coup, sur mes épaules, ton torse tout chaud collé à ma poitrine, quand il me caressait les bras, la nuque, les cheveux, le dos. Son regard.. la manière dont il me regardais, dont il regardais mes cheveux, dont je l'enviait, dont il m'admirais, je ressentais encore ce que j'ai ressentis quand il m'embrassait, les sensations dans mon ventre et dans le reste de mon corps.. Toute les sensations je l'ai ressentais encore tellement c'était réel..

Enfin bref tout le reste de la journée j'ai travaillé mais en étant pas vraiment concentré, j'vous avoue que ce rêve m'a trop perturbé, d'ailleurs quand Imran m'a appelé ( parce que oui monsieur m'appelle chaque seconde carrément ) j'étais gêné comme si ça c'était vrmt passé alors que non, donc j'imagine même pas quand je vais le voir en face

Ensuite comme tout les soirs, j'suis partie chez Aya, pendant le blocus je mange tjrs chez elle parce que j'ai pas le temps de me cuisiner des trucs. Les étudiants vont me comprendre mais la phase du blocus est horrible