Un drôle de destin [Squeezie x reader]

Prologue

-Putain mais tu vas te la fermer oui?

Comment ai-je pu me ramasser dans une telle galère, pensais-je amèrement.
Je ne savais même pas où la voiture se dirigeait, filant à travers les rues à toute allure.
Tout ce que je savais, c'est que de un, il faisait nuit et que de deux, si je ne sortais pas de cette bagnole dans les prochaines minutes, je ne reverrai certainement jamais ma famille.

Tout ce donc je me souviens avant que toute cette merde m'arrive, c'était que je sortais d'un 5 à 7 qui s'était éternisé un peu plus que prévu. Il était environ 1h du matin lorsque j'étais sortie du resto-bar pour me diriger vers mon véhicule afin de rentré chez moi. Alors que j'avais à peine posé la main sur ma poignée de porte, je m'étais sentie tiré vers l'arrière, puis frappé derrière la nuque avant qu'un tissu ne recouvre mon nez. Ensuite, se fut le noir total.

Je ne savais même pas où on m'avait emmener, ni même si j'étais encore sur le territoire Canadien. Tout ce que je savais, c'est que j'avais été kidnappé par une grosse organisation criminelle de traffic humain et que si je ne sortais pas de cette putain de bagnole, s'en serait fini de ma liberté, dès ce soir!

Réfléchis Marie, réfléchis vite !
Je regardais autour de moi. À ma gauche, l'un de mes agresseurs me regardait, s'assurant que je ne faisais rien de stupide. Devant, deux autres regardait la route et discutait à voix basse, probablement du déroulement de "l'échange".
Merde, ce sera pas facile, pensai-je. Au moins je n'ai pas les yeux bandés et je n'ai pas à me préoccuper de devoir détacher ma ceinture...
Cependant, mes mains était liés avec du scotch, ce qui compliquait grandement mes plans d'évasion.
Un truc que j'avais pris en note juste avant qu'on parte, c'est que ces abrutis n'avait pas enclencher la sécurité qui empêche d'ouvrir les portes depuis l'intérieur comme les dernières fois, donc je n'aurais aucune difficulté à m'évader du véhicule.
Sans difficulté... Enfin si j'y survis aussi.
Effectivement, le véhicule filait sur la route à environ 70 km/h.
La chute, si évasion il y avait, serait brutal. Peut-être même mortel.
Merde Marie, c'est pas le temps de penser aux possibilités ! Concentre toi!
Je me ressaisis rapidement. Mon plan était simple, mais un peu bancal. Avec un peu de chance, mon "garde du corps" aurait un moment de distraction et j'en profiterai pour lui assener un violent coup de tête et lui envoyer mes poings lié dans la gorge. Je me jetterais ensuite en dehors de la voiture en marche et prierai pour qu'ils m'abandonnent à mon sort.
Ce ne sera pas une partie de plaisir... Allez, maintenant, on attend.
Le temps ne se fit pas prier, car à peine quelques minutes plus tard, une chance se présenta à moi.

-Mec, je crois qu'on est suivi, putain! cria-t-on de l'avant.

-Putain, t'es pas sérieux! jura mon agresseur avant de me tourner le dos pour regarder par la fenêtre.

Maintenant!
Ni une ni deux, je me rapprochai de mon agresseur, balançait ma tête vers l'arrière et allait l'éclater contre celle de mon ravisseur.
Fuck, ça fait crissement mal!
Ce dernier cria et alors qu'il se retourna vers moi, je lui assaini un violent coup de poing joint en plein dans la gorge et lui envoyait un coup de pied dans l'abdomen bien mérité.

Mes agresseurs eurent à peine le temps de crier alors que je me précipitais vers la portière, l'ouvrit et sautait du véhicule.

La chute fut violente.

J'eus à peine le temps de protéger ma tête avant que cette dernière ne frappe la chaussée.
Je roulais sur le sol sur une bonne dizaine de mètres avant de m'écraser violemment contre ce qui semblait être la roue d'une voiture.
J'essayai vainement de me redresser, mais complètement sonnée, je m'affalais à nouveau contre le bitume.
La dernière chose que j'entendis alors que la douleur faisait place à une douce noirceur fut une voix suave qui me suppliait de rester éveillée.
Puis, plus rien.