Hôpital Sainte-Marie

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La sueur me tombait en perles sur les tempes.Ma mâchoire ne voulais pas se fermer malgré mon cerveau qui l'harcelait d'informations.J'observais les allées et venues de l'aide soignante qui me jetait des petits regards terrifiés(il faut dire que je ne ressemblais plus à grand chose) je sentais les instruments chirurgicales vagabonder dans mon genou .Le médecin était invisble,trop occuper a me replacer et me reconstruire la rotule .Je posais mon regard sur la pauvre blonde en blouse qui l'assistait ,je commençais a bouger mais je sentis vite que des liens m'empêcher de faire tout mouvement (dommage ,j'aurais voulu sauter sur cette pigeonne en lui crachant tellement de mots colorés qu'elle les auraient vomit en arc-en-ciel )je continuais quand même en riant malgré ma bouche paralysée ,un rire rauque et noir en sortie ce qui fit sursauter comme un moineau l'aide-soignante(tant mieux)je la fixai intensément d'un regard qui signifiait: si je t'attrape "boucle d'or" je l'arrache les yeux à la petite cuillère. Je devinais qu'elle était morte de peur ,je ricanais plus fort encore et elle reculait en interrogeant le médecin ,je n'entendit pas ce qu'ils disaient car la 12eme dose d'anesthésiant m'avais partiellement troublé l'esprit néanmoins je la vis avancer ,je m'arrêtais de j'esticuler puis une fois arriver vers moi je recommençais .Elle s'arrêta puis ,évitant mon regard,manipula quelque chose hors de mon champ de vision je pus voir que les racines que ses cheveux décolorés étaient humides,et ses pupilles bougeaient frénétiquement.A chaque mouvement que je faisait je sentais les liens qui m'emprisonnaient se detendre ,je compris que l'opération était fini ,je me debatais de plus belle, puis,enfin,les ceintures lâchèrent.Je me relevais brusquement je vis la peste d'aide-soignante au pied de mon lit,je la fixai en rigolant d'un rire terrible a entendre :ma gorge était sèche ,et émettait un couinement malfaisant ,soudain mon estomac se contracta violemment et je vomissais ma bile sur les draps fins et rêches de l'hôpital .Apres une longue hésitation l'aide-soignante tira doucement les linges en me fixant inquiète (pour sa vie),sa respiration forte trahissait son angoisse ,son maquillage coulait lui donnant un visage déformé par la sueur.Je riais de plus belle ,puis je lui attrapa le poignet violemment et je commençais a claquer des dents bruyamment et murmurais en rapprochant sa main de moi"Ô FOLLIE QUAND TU NOUS TIENS "...elle voyait une créature au genou gonflé ,au cotes apparentes et à la peau grise ou se dessinait plusieurs cicatrices (c'est bien se que je disais je ne ressemble a rien) .Elle hurla et partie en courant laissant les linges et de la chair sous mes ongles .Je riais mais de satisfaction cette fois-ci.

Voilà le premier chapitre hésiter pas a commenter , a partager et a me dire les fautes :p

A mourir de rireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant