chambre 962

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Une autre aide-soignante venu me chercher ,c'était Martine, elle était la seule a n'être pas folle entre les murs jaunâtre du bâtiment (personnel inclus) ,les cheveux grisonnants , les paupières fatiguées ,plutôt forte et aux timbre de voie se rapprochant de celui d'un corbeau ,c'était une femme rigide qui n'aimais personne,pourtant elle avait le don de pouvoir m'approcher sans m'irriter c'est pourquoi elle se présentait maintenant devant la salle d'opération que je n'avais pas quittée en croassant :
"Alors madame Tolbiac toujours entrain d'emmerder Caroline a se que j'ai entendu dire! La pauvre blondasse pfff....vous savez quoi, a votre place j'aurais fait pareil,elle est toujours entrain de se faire remarquer ,toujours aimer de tout le monde ....elle marmonna en avançant dans la chambre
-Bien sur,Martine je suis d'accord avec vous .pouvez-vous m'enmenez dans ma chambre je commence réellement a m'ennuyer dans la salle d'opérations ,je la connais si bien ...
-Bah voyons venez avec moi,je suis payer pour sa nan?!
-merci... dis-je calmement"

Je deambulais posément dans dans les couloirs sinistres de St-Marie en croisant quelques pensionnaires .Certain hurlaient en levant les yeux vers les petites fenêtres en haut des murs,d'autres pleuraient en position foetale dans les coins sombres.On arrivait devant une porte couleur prune (bien moche)Martine l'ouvrit en me priant ironiquement d'entrer et de faire comme chez moi (cela depuis 25 ans) j'executais et redécouvrant la pièce familière au linoléum vert d'eau ,aux murs tapissés de mauvais goût et un pauvre et maigre lit d'hôpital accompagné d'une table de nuit sommaire et d'une table bancale .J'ai boitais jusqu'au lit puis me retournais en fixant de mes yeux vert (dont ,malgré la clartés étaient sombres ) l'aide-soignante grincheuse lui assurant qu'elle pouvais me laisser seul a présent .J'entendis le cliquetis du loquet puis me dirigea enfin vers le table ou se trouvait une fiche médicale et d'autre objet plus ou moins insignifiants .Je pris la fiche et lus difficilement :
Virginie TOLBIAC
Pensionnaire de plein temps / année(s):25
Moi(s) : 8
Jour(s) :21
Trouble(s): amnésie partielle, analgésique, résistance acru au drogues et anesthésiants (cause indéfinie)......
Je ris amèrement et pensa: l'amnésie ma tout pris sauf la chose qui ma foutu ici ..je pensais à ma mère ,alcoolique elle essayer de se débarrassait de ses charges du mieux qu'elle pouvait et dans cette logique elle me drogais quotidiennement dans l'espoir que je fasse une overdose ,ma chère maman ignorant le principe de Mithridate augmentais les doses les diluant dans mes céréales .Je devins résistante a toute ses choses ce qui fait de moi une énigme scientifique. Je me redressais quand soudain je vis une tête au yeux exorbités ,au joues saillantes .C'était un visage maladif a la peau cadavérique. Je dis un bon sur le lit a quatre patte en sifflant tel un chat puis je remarqua que ce n'était juste mob reflet:
"Oh Miroir,miroir, dis moi qui est la plus belle....." dis je amusais .Je pris le miroir et le brisa"Tant de petits reflets insignifiants dans cette obscurité... "Je tendais la main pour observer les épines brillantes et vis un liquide épais ruisselait de mon doigt jusqu'au sol,je le vixais en tournant mon index comme un enfant curieux puis de ma langue sèche je gouttais a cette substance vitale qui me repelais que mon coeur n'avais pas encore cessais de battre .Ce goût me dis derivais dans le torrent de mes penser et deux voix me disais :" nous partirons,nous partirons,lumière nous arrivons......'' je ricannais comme pour leur répondre puis elle s'éteignit en murmure et le froid de la pièce me saisit a nouveau "Demain commence une libération incertaine..."

A mourir de rireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant