019 | syndrome de Stockholm|

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- Sukuna t'as totalement influencé! Tu étais tellement gentille dans notre époque! Dit-il en prenant place à côté de toi.

Il t'arrache des mains le livre que tu avais, le balaye du regard le livre, puis vite ennuyé, la dépose au sol, hors de ta portée. Ton sang se met à bouillonner et tu sentais que ta main allait bientôt se coller sur sa joue.

- Qu'est-ce que tu me veux Satoru?

- Prendre de tes nouvelles! Comment tu te sens?

- Malade, réponds-tu froidement.

- Eh oui! C'est le prix à payer quand on veut se sacrifier pour un démon!

Tu lui lances un regards mauvais et lourd de sens.

- Dans ma tête, j'allais mourir, c'est pour ça que j'ai fait ça. Pourquoi tu m'as sauvé enculé? Dis-tu en lui adressant un regard froid.

- Eh bien, tu n'as pas ta langue dans ta poche! Alors comme ça tu te rappelles de moi?

- oui, je me rappelle de toi. C'est toi l'imbécile qui s'amusait à me faire peur et à me tirer les cheveux enfants.

- C'était une marque d'affection! Et puis je le faisais rien qu'à toi! Ça veux dire que tu étais spécial à mes yeux.

- En tout cas, ton amour n'était pas du tout réciproque. Je te détestais et je te déteste toujours.

- Sois pas méchante! Et si tu parles du fait que je t'ai arraché des bras de Sukuna, figure-toi que j'ai fait ça sous ordres. Et puis, je voulais revoir ma vieille amie!

- vieille amie tu parles. On se voyait à peine et puis tu es tellement égocentrique que tu n'as jamais cherché à connaitre mon nom. Je t'en veux pas. De toute façon, personne dans ce monde ne le connaît.

- À part Sukuna c'est ça? Dit moi, tu étais amoureuse de ce démon?

Il s'approche doucement de toi et pose ses lunettes sur ta table de chevet, puis t'affiche un sourire triste.

- Je m'excuse Mlle.

Depuis hier soir, tu pleurais. Tu ne pouvais t'arrêter. Tes pensées étaient envahies par Sukuna et tu n'arrivais pas à penser à autre chose. Tu refusais de manger et coopérais difficilement avec Shoko. Elle a difficilement réussi à te faire changer les idées et t'a donné un livre.

Et Gojo déboule de nulle part et te gifle avec la dure réalité que tu refuses de croire depuis ton réveil. Tout de suite après ses excuses, tu fonds en larmes. Affolé, Satoru se précipite vers toi pour t'enlacer.

Tes larmes ne voulaient pas s'arrêter de tomber pendant que Gojo t'enveloppe de ses bras.

- Ma pauvre... On t'a réellement brisé... Ça a dû être dur d'endurer tout ça toute seule.

Les paroles de ton ancien ami font revenir des souvenirs que tu pensais avoir réussi à enfouir à jamais. Le titre de princesse du Temple était une tâche extrêmement lourde à porter. Sans compter le fait qu'on t'ai éloigné de ta famille dans le but de donner ta vie à un fléau. Tous ces souvenirs atroces passés dans le Temple fait naitre une rage et une profonde tristesse en toi.

- On va devoir aller consulter un psychiatre pour voir dans quel état psychique tu es d'accord?

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Après avoir répondu au interminable question du medecin, Satoru et toi écoutiez le psychiatre énumérer les incalculables problèmes que tu avais.

- Apparemment j'avais développé la peur de la douleur, de la mort, du noir, de l'échec, de l'abandon, d'être oublié, de la solitude et j'en passe. Qui n'a pas peur de la mort? C'était n'importe quoi. Tout ce que je voulais, c'était partir loin d'ici. Laisser ces deux idiots discuter de mon sort. Ça a toujours été le cas. Je n'ai jamais pu décider pour moi.

Quand tout à coup, ce que dit le médecin te ramène à la réalité.

- Non, elle n'a pas eu le syndrome de Stockholm.

- Vous êtes sur? Insista Satoru.

- Oui, elle a bien des traumatismes, mais elle n'a pas ce syndrome.

Tes yeux s'illuminent et tu sautes presque de joie.

- VOUS ETES SÉRIEUX? s'exclames-tu

- Oui. Répond le psychiatre dans un sourire.

Satoru, lui n'avait pas du tout l'air enjoué par cette annonce. Vous quittiez le cabinet quelques minutes plus tard. Satoru était furieux et sa colère commençait à te faire peur. Une fois rendu au lycée d'exorcisme, il te prend violemment par le poignet et te jette dans une pièce sombre et vide.

- Satoru lâche-moi! Hurles-tu à plein poumon, mais il ne fait rien.

Il te regarde froidement avant de ferme la porte à double tour. Tu te met à hurler et frapper contre ce mur de fer. Tes mains commençaient à saigner et les larmes à se déverser. Tu finis par te calmer et te mettre en boule sur le sol.

Après deux semaines, Gojo entre et tu te précipites vers lui, furax.

- Gros taré! Je suis pas du bétail! Fait-moi sortir d,ici!

Ta phrase est interrompue par le regard glacial que Gojo te lançait.

- Il faut qu'on parle.

823 mots

Fin du chapitre 19
| syndrome de Stockholm |

Le démon et la princesse. [Sukuna x reader][Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant