Le réveil sonna. Un jeune homme roux se leva et se dirigea vers la salle de bain. Il prit de l'eau dans le creux de ses mains et s'aspergea le visage avec. La morsure glacé le réveilla définitivement. Il observa son reflet, et effleura de la main son implant pour le remettre en place. Il s'approcha de sa petite commode et une voix métallisé résonna dans la pièce:
"Bonjour Maxime, aujourd'hui le temps est resplendissant et vos constantes sont parfaites. Grâce à notre gouvernement, un jour de plus s'est passé sans le moindre crime. Je vous conseil d'opter pour une tenue colorée pour accueillir ce merveilleux jour. N'oubliez surtout pas, n'enlevez jamais votre puce sous peine d'être emprisonné."
"Merci Sally, répond Maxime, peux-tu me dire mes rendez-vous d'aujourd'hui? "
Pendant que l'intelligence artificielle lui répondait, le jeune homme faisait défiler ,sur un écran en face de lui, différents vêtements. Il sélectionna un tee-shirt blanc et un jean. Au moment ou il appuya sur le bouton de validation, ils se matérialisèrent sur lui. Il tourna sur lui même et s'admira dans le miroir. Il se dit que cela ferait l'affaire.
Une personne en bas se fait entendre. C'était une voix de femme qui lui criait de se dépêcher car il allait être en retard pour les cours. Maxime s'activa alors. Il jeta un regard circulaire sur sa chambre, s'attardant sur la baie vitré qui s'ouvrait sur Imageoi la ville de toutes les possibilités.
La vue que l'on voyait de sa fenêtre était prenante. De grands buildings s'étendaient à l'infinis, des voitures volaient dans les aires ou au contraire plongeaient dans la rivière, les personnes se baladaient toutes avec un petit robot a leurs côtés et on pouvait voir de nombreuses autres choses plus fantastiques les unes que les autres. En somme la société rêvée.
Mais elle ça n'avait pas toujours été comme ça. Avant, il y avait l'ère Veritas, une époque très sombre ou chaque personne était corrompues et avait pour seul dessein de servir le mal. Mais depuis l'arrivé du président Corupeta ,il y a près de 20 ans maintenant, tout le monde était parfait et il n'y avait plus jamais eu de délinquance. C'était l'homme qui dirigeait d'une main ferme pour permettre le salut de l'humanité perdue.
Quand l'odeur du pain frais vient lui chatouiller les narines, Maxime ne put plus résister à l'appel de son estomac. Lorsqu'il arriva en bas, une petite boule transparente vient se cogner à ses pieds.
"Monsieur Cloot! Tu es vraiment un flemmard ! lui lanca t-elle, Tu vas encore être en retard, et je vais devoir encore trouver une excuse auprès du prof !"
"Ne t'inquiètes pas Alya, je vais prendre ma capsule et je vais arriver en un rien de temps, répondit Maxime"
Le garçon continua d'avancer et attrapa d'une main la brioche posé sur la table, tandis que le petit robot continuait de grommeler.
"Mais en plus tu ne te dépêches même pas ! je ne sais même pas pourquoi je suis amie avec toi."
"Arrête de me suivre sinon je débranche mon Commutionis, j'ai pas envie de le casser en donnant un coup de pied dedans par inadvertance, lui répondit calmement Maxime."
La sphère devint plus calme et partie, mais on entendais encore les insultes qui fuser. Le jeune homme s'avança vers la porte et attendis. Un rayon passa au travers de son corp et Sally lui donna son accord pour qu'il quitte la maison. Quand il passa la porte d'entrée, il mit sa main en casquette au dessus de ses yeux pour les protéger du soleil éclatant, courra vers un petit bâtiment et sauta dans une sorte de pilule géante. A l'intérieur il appuya sur différentes touches et la machine se mit à bouger. Une image apparut. On y voyait une jeune fille d'a peu près une vingtaine d'année, avec un visage rond, la peau basanée, et des cheveux noirs corbeau. Elle aussi était dans une capsule. Quand elle prit la parole, sa voix était la même que celle du Commutionis :
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Un monde heureux
Short StoryMaxime un garçon tout à fait normal vit sa vie parfaite dans son monde parfait. Ici à Imagoi, chaque personne devient ce qu'elle veut. La seul condition de cette réussite? Interdit d'enlever sa puce frontale sous peine d'être envoyé en prison. Ne su...