Je cours dans cette prairie, je m'y sens bien et moi-même. J'entends chanter le vent et sens l'air dans mes cheveux, je peux enfin souffler de cette vie qui me pèse, qui me donne l'impression d'être vide, de servir à rien. Je sens cette herbe sous mes pieds, elle est douce et me chatouille en même temps, elle est verte profonde et donne l'impression de refléter mes sentiments, même les plus sombres. Les fleurs blanches dans toute la prairie, à perte de vues, sont belles et me font penser à la paix et créer cette atmosphère calme. L'immense arbre que je vois, éclairé par de nombreuses lucioles, me fait penser à toute la sagesse qu'on peut ressentir rien qu'en le touchant et s'appuyant contre pour observer le ciels et ses milliard d'étoiles. Je me sens enfin bien et j'ai l'impression de respirer pour la première fois sans m'étouffer, je respire cette air si pur qui me remplis les poumons, je veux rester ici et ne plus bouger, cette vue m'apaise et mon regard ne peut y détacher les yeux, mes yeux aussi verts que l'herbe sur laquelle je suis assise, tant cette nature est splendide. Dans le ciel étoilé, j'y vois ma famille dessinée par les étoiles que forment les constellations de leur visage qui me souris depuis la haut et je leur souris en retour, je commence à ressentir de la nostalgie et me remémore tout les bons moments passés avec eux, des gouttes chaudes coulent lentement sur mon visage et laisse des marques de leur passage. Je me sens tellement bien et suis préparer à ce qui m'attend,à les rejoindre, ma maladie peut m'emporter avec elle, je suis prête, j'ai passé mon dernier moment paisible et peux mourir en paix. Je laisse ici tout mes regrets et mon désespoir, parce qu'en ces derniers moments, j'ai pu réellement vivre et être heureuse.
