Abdoul Nasser N'Diaye L'amour dans l'âme

Parti 9

Papa arrive. Il va peut-être avoir une bonne nouvelle. Précipita Alima en allant à l'encontre de son père.

Alima: tu as parlé à Mr Fall? il t'a as dit quoi ? Je vais avoir des nouvelles bientôt ?

Pa Ablaye : il a parlé longuement avec son collègue de Bangkok et avec le fonctionnaire de l'ambassade. Mais les choses vont mal...la police est sûre que ton mari a des complices. Il as falloir qu'il parle... sinon il restera en prison...

Alima: des complices! Mais Nasser n'a rien avoir dans cette histoire !

Pa Ablaye : tu es là seule à le croire. Je pense qu'il en aura pour des années à s'en sortir. Je crois que tu devrais l'oublier et penser à te refaire une vie. Ma petite fille!

Rouge de colère Alima dit à son père:
- tu l'as toujours détesté et tu le hais encore. Tu te fiches bien de moi... il n'y a que toi qui compte et tes petits désirs frustrés de ne pas me voir épouser un homme riche. Heureusement que je ne le ressemble pas. Je ne deviendrai jamais comme toi et c'est ça l'importance. J'ai épousé un garçon adorable et je ne le perdrai pas pour satisfaire tes ambitions absurdes... même si je vais devoir l'attendre pour le reste de ma vie.

Sur ce Alima courue dans sa chambre et commence à déballer son armoire et rempli ses valises. Quand Marie se pointer dans sa chambre et lui demanda:
- où tu vas? Tu fais quoi?

Alima: je vais chez-moi. Là où j'aurai dû vivre avec mon mari, tu vois! Je même demande comment j'ai pu faire pour revenir chez cet homme... mon père! Mon devoir m'appelle chez-moi, chez mon mari.

Marie: je vais avec toi aussi.dit elle prête à suivre sa petite Alima.

Assise seul dans le noir pendant que son voisin ronflait Nasser se demande  depuis combien de temps il est dans cet enfer, il a perdu le compte. Les jours et les nuits sont identiques.
L'attente l'atrophiée les muscles mais aussi le cerveau.
Tout d'un coup un bruit léger attire son attention. Tout à coup il voit un papillon blanc qui s'est posé sur le mur devant lui.
- mais...? Se dit-il
Il allonge la main pour caresser ce signe de vie et il se souvient d'autrefois.

Flashback

Il y'a quelques mois à saint Louis, dans la splendeur de la mer et des fleurs... libre...sans chaîne...Nasser attendais Alima comme convenu il contemplait le beau paysage quand il a entendu la voix radieuse de sa tendre Alima prononça son nom il se retournant et la prend directement dans ses bras.

Alima: j'y suis arrivée. J'ai profité que papa était occupé par le cocktail qu'il a offert, à peine on est descendus du yatcht.

Nasser: je n'espérais plus te voir. Si ton père savait que je t'ai rejointe à saint Louis alors qu'il t'a emmenée ici, juste pour nous séparer!

Alima: on ne vas pas perdre une minute de plus de notre temps, à parler ou à penser de mon père. Non! Je suis tellement heureuse de me retrouver ici, sous ce ciel et près de la mer, alors que je n'en pouvais plus d'angoisse d'être obligée de faire cette croisière avec mon père et ses amis! Dit-elle en serrant bien fort son Nasser comme s'il allait s'en voler.

Nasser : khader ne vas pas s'apercevoir que tu es partie? Demande t'il en se détachant d'elle

Alima: en le taquinant. Tu ne vas pas être jaloux. Tu sais parfaitement que khader n'est qu'un ami et une personne merveilleuse qui sait que j'en aime un autre.

Nasser: je ne serai sur de rien... jusqu'au moment où tu seras ma femme!

Alima: vraiment ?! Mais alors tes intentions sont très sérieuses avec moi, mon cher monsieur !