« De quoi est fait l'univers ? Il est fait de planètes, d'étoiles et d'autres types d'astres. Et qu'en est-il de notre terre ? Elle est constituée d'eau, de terre et d'êtres vivants. Par nos grandes découvertes, nous savons par exemple qu'il existe d'autres espèces animales et végétales. Nous avons exploré la plupart des endroits de l'univers ? nous en reste énormément à découvrir. Il existe effectivement des lieux qui n'ont pas été explorés par l'homme généralement faute de moyens techniques par exemple : y a-t-il de la vie sur d'autres planètes ? Quelle est la cause de disparitions situées au triangle des Bermudes ? Jusqu'à nos jours, nous nous sommes toujours intéressés à ces mystères et à découvrir des territoires inconnus. »
Lyon, 26 juillet 2019
« Des territoires inconnus. Oui, mais jusqu'où ? Et jusqu'à quand ? Notre astronome, Monsieur Zrintal va nous répondre.
— Tout d'abord, merci de me recevoir. Pour vous faire un retour de nos recherches, nous avons pu nous apercevoir qu'il y a de l'eau sur Mars. D'après nos calculs, il pourrait y avoir de la vie dans quatre milliards d'années et de plus... »
Gabriel coupe la radio. Il n'est effectivement pas intéressé parce qu'il pourrait y avoir dans quatre milliards d'années. Pour Gabriel, ce qui compte, c'est ce qui se passe de nos jours. Le jeune homme de 35 ans est exaspéré par toutes ces futilités qui sont racontées. Gabriel continue de tenir le volant. Devant lui, d'autres voitures s'arrêtent. En effet, un peu plus au loin, un feu rouge fait arrêter tout le monde. Gabriel en profite pour regarder ce qu'il y a autour de lui : une boulangerie où plusieurs personnes font la queue. Gabriel n'est même plus dérangé par l'odeur de la cigarette propagée dans sa voiture. A sa gauche se trouve un kiosque où quelques personnes achètent leur journal, comme tout lyonnais. Gabriel constate également les immeubles situés aux alentours. Des gens parlent sans pour ce que Gabriel n'entendre précisément ce qu'ils disent. Le bruit des voitures et d'éventuels coups de klaxon agacent également Gabriel qui répond d'un soupir.
Le feu passe au vert. Les voitures prennent trois plombes à avancer. Pour Gabriel, ils sont fatigants à prendre leur temps. Ils gênent tout le monde. Gabriel klaxonne à son tour. Les voitures finissent à avancer. « Pas trop tôt » se dit-il. Il peut à nouveau avancer à son tour. Il continue à rouler sur ce bitume, prend le premier virage après le feu sur sa droite et rentre dans un parking souterrain. Je descends deux étages pour y garer la voiture de police qu'il conduit. Gabriel prend l'ascenseur qui est d'ailleurs assez étroit dans lequel se trouve un miroir sur lequel il remarque son visage. Ses cheveux ondulés sont noirs et courts. De légères rides se sont fixées entre ses yeux du fait qu'il fronce souvent les sourcils. Le policier appuie sur le bouton pour aller au quatrième étage. Au rez-de-chaussée, plusieurs personnes montent ce qui laisse peu de place à tel point que nous sommes serrés les uns contre les autres. Fort heureusement, étant assez mince, Gabriel n'a pas trop de difficultés pour sortir de l'ascenseur une fois arrivé au quatrième étage. Gabriel va dans le vestiaire dans lequel il fait davantage chaud, ouvre à l'aide de son trousseau de clés le cadenas de mon casier et y enfile mon uniforme de policier.
Gabriel entre maintenant dans le couloir du commissariat dans lequel il travaille, frappe et entre dans le bureau de monsieur Pierre Catrul, son responsable.
Une fois entré, Gabriel se trouve, Monsieur Catrul assis à son bureau. Ce dernier présente une corpulence non négligeable accompagné de ses cheveux gris. « Bonjour monsieur Patol ! Je t'en prie ! assied-toi ! lui salue-t-il en lui serrant la main.
Gabriel prend place sur le siège situé devant son bureau. Une odeur de désinfectant nous fait comprendre que la dame de service est passée peu de temps avant. Quelques photos de lui et ses enfants sont posées sur le côté opposé.
— J'imagine que tu te doutes pourquoi je t'ai fait venir.
— Une nouvelle mission, je suppose, devine Gabriel d'un ton blasé.
Pierre fait semblant de ne pas voir le ton que Gabriel prend.
— Effectivement ! Nous avons cette fois à faire à du kidnapping. Monsieur et madame Dénal ont reçu une demande de rançon à la suite de l'enlèvement de leur enfant, Thomas, explique-t-il en rangeant un document sur l'une de ses piles de dossiers situées sur son bureau. Nous avons pu identifier le kidnappeur. Il s'agit de monsieur Jérôme Chérnald. En effet, ça n'est pas la première fois qu'il a commis ce méfait. Il a déjà dans le passé effectué d'autres kidnappings et au moment où il a effectué la demande de rançon, les enfants qu'il a capturés ainsi que leurs parents ont tous disparu.
— Tu penses qu'il se serait mis à tuer tout le monde avant de partir et d'avoir pris les sous ? Tu n'as été capable de n'avoir aucune information. C'est donc sur ça que tu comptes me mettre ? Et puis d'abord ! A-t-on retrouvé leurs corps ?
— Bon ! Ça suffit ! Je te demande de te calmer, me demande-t-il d'un ton sec. Ça n'est pas pour rien que je t'ai mis en équipe avec monsieur Taguer. Et pour répondre à ta question, non ! Aucun corps n'a été retrouvé. Nous savons que Jérôme Chérnald est coupable d'enlèvement, mais rien ne prouve qu'il ait effectué des meurtres. Nous n'avons eu aucune trace. Ni celle des parents ni celles des enfants. Nous avons envoyé une équipe à sa recherche, mais cette dernière est en difficulté. Je vais t'envoyer avec monsieur Taguer. Il t'aidera à enquêter. Je vous ai donné rendez-vous avec monsieur Croimas, le chef de police de Briançon. Vous partirez demain, je te laisse quartier libre pour aujourd'hui.
— Hein ? Ça se passe à Briançon ? Mais ça ne va pas de me mettre aussi loin ?
— Tu viens tout le temps te plaindre comme quoi tes missions sont ennuyeuses. Je te propose autre chose. Tu devrais être content.
— Tu sais très bien que je déteste que l'on m'envoie à Pétaouchnok. Il n'y a pas d'autres policiers là-bas ?
— Ils sont en sous-effectifs et de plus, ils n'ont aucun détective dans cette ville.
— Et je dois me rendre là-bas dans un coin paumé parce que personne n'a été embauché là-bas. C'est n'importe quoi. Pourquoi tu me fais ça ? Tu cherches à me faire craquer ?
— Bon ! écoute ! J'en ai assez de t'entendre te plaindre. Quoi que je te donne, il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Un coup c'est trop ennuyeux, un coup c'est trop loin. Tu n'es jamais content. Si le travail que je te donne ne te plait pas, rien ne t'oblige de continuer de travailler avec nous. »
Gabriel quitte le bureau d'un pas énervé. Il en a assez d'être envoyé sur des missions bouche-trou. Pour lui, il n'effectue que faire les tâches que personne n'aime faire. Une fois sorti du bureau, Gabriel emprunte le couloir pour arriver au fond et entre dans le bureau de son collègue Paul.
Paul Taguer est le détective qui travaille systématiquement de pair avec Gabriel. Il est réputé pour être l'un des meilleurs détectives du commissariat. Il est assis devant lui, les jambes croisées sous son jean et ses cheveux roux décoiffés comme toujours. Contrairement au bureau de son responsable, tous ses documents rangés dans des étagères situées sur le mur à droite. La pièce est néanmoins moins chauffée que chez Monsieur Catrul. La lumière qui entre du côté de sa fenêtre nous éclaire. « Salut Gabriel ! Je t'en prie entre ! me salue-t-il en me serrant la main.
Je m'assoie devant lui d'un air de colère après avoir fermé la porte devant moi.
— C'est n'importe quoi. Il nous envoie à l'autre bout du monde pour faire ce que personne n'aime faire. Il se sert de nous comme bouche-trous.
— Tu y vas un peu fort. Je ne vois pas les choses comme ça. Je pense qu'il a voulu bien faire. De plus, je sens que cette enquête sera différente de ce que l'on fait d'habitude. Ne sois pas centré sur le négatif !
— Monsieur Catrul t'a mis avec moi. Je suppose qu'il ne t'a pas non plus demandé ton avis.
— Arrête de réagir comme ça ! Tu te plains toujours comme quoi on a des missions ennuyeuses. Là, on a autre chose qui sort un peu de l'ordinaire. Tu devrais être content. Ce qui m'embête par contre, c'est que l'on n'a eu aucune trace du ravisseur dernièrement, ni de celles de ses victimes. À mon avis, il y a peu de chances que nous résolvons cette affaire. »
Gabriel devient encore plus contrarié en voyant Paul qui continue à partir défaitiste. Cela continue encore plus à le blaser. Paul et Gabriel partent désormais le lendemain sur Briançon dans le but d'élucider cette affaire.
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Les rescapés du transfert
FantasyUne terrible bataille va remettre en question toutes les certitudes de Gabriel, Alfonse et Claire, chacun originaire d'un des trois mondes mêlés au conflit. Leur allégeance restera-t-elle intacte ? ou se rallieront-ils dans le camp adverse ?